Les histoires

Comme vous avez pu le voir, l'histoire a quelque peu changé. Le forum a fait une petite ellipse temporelle pour se retrouver 8 mois dans le futur. Les Arnaiths ont massacrés les créatures rebelles etc, enfin regardez la version 2 de l'histoire pour tout savoir.

Par conséquent, il va falloir que tout le monde édite sa biographie pour raconter comment votre personnage a vécu pendant ses quelques mois de changements.

Plutôt que de demander d'éditer toutes les fiches une par une, ce qui serait long et fastidieux. Algol a proposé l'idée de poster tout les « suites » d'histoire dans un seul et même topic. Ce topic là précisément.
Il vous suffit donc de poster votre suite après ce message ..

Modèle à respecter pour votre présentation annexe:

Créatures:

Ancien statut: (créature de la Thianra, créature esclave)

Nouveau statut: (créature libre, créature esclave)

Maître: (pour les anciens et nouveaux esclaves)


Humains:

Aide ou pas les créatures libres:

Pourquoi?


Partie commune:

Histoire depuis l'assaut de la Thianra: (dix lignes pleines minimum)

Autre:


Code à copier-coller:

Code:

[b]Ancien statut:[/b]
[b]Nouveau statut:[/b]
[b]Maitre:[/b]
[b]Histoire depuis l'assaut de la Thianra:[/b]
[b]Autre:[/b]

[b]Aide ou pas les créatures libres:[/b]
[b]Pourquoi?[/b]
[b]Histoire depuis l'assaut de la Thianra:[/b]
[b]Autre:[/b]

PAS DE FLOOD, MERCI!

Ancien statut: Créatures libre de la Thianra

Nouveau statut: Esclave Arnaith

Maitre: ????

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:
Silue avait recut l'invitation pour aller a la reunion de la Tihanra. Malgré son mauvais pressentiment, elle y allat. Voyageant de toits en toits, elle rencontrat un nombre considérable de creatures. Comment pouvait elle imaginer que c'était ca dernière chevauchée? Elle arivat alors dans le bâtiment prevut pour la reunion. Acroupeton sur une balustrade, elle observat la scene de la reunion. Jamais elle n'aurait cru que autant de creatures puisse exister. Avec une sourire aux lèvres, elle allat se joindre a la "Hordre" et ecoutat attentivement les paroles du chef. Noah était homme majestueux et magnifique. D'aileurs, il intriguat enormement Silue. Ecoutant attentivement, son presentiment ne faisait que d'empirer. Et puis les Arnaiths lancèrent leur attaque. Alors Silue ce maudissait ,elle sortit ses griffes. Elle ce battit comme personne ce soir là. Virevoltante entre les Arnaiths, ce servant de ses griffes, de ses sabres, de ses dents et aussi de tous son corps, elle en tuat énormément. Jusqu'a ce qu'un homme bien attentionné l'assomme par derrière. ( O_o) Elle eu un regards surprit, et elle s'affalât sur des cadavres. Avant de sombrer totalement dans l'inconscience, elle vit Algol perdre et elle vit aussi s'enfuir Noah. Elle eu un sourire et un murmure.

"Sauve toi..."

Puis elle s'évanouit. Elle ce réveillât sur un sol dur et son premier réflexe fut de porter une main a ses hanches pour verifier si il y avait ses armes. Mais il n'y était pas, bien sur. Elle jurat et portat ses mains a son cou, pour y trouver un collier. Avec effroie, elle fit un bonds immense, en esseyant de s'en débarrasser. Mais voyant que c'était perdus d'avance, elle s'interrresat a l'endroit ou elle était enfermer. Une immense piece de béton, avec une fenêtre possedant des barreaux. Soudain, son "Maître" entrat (Je sais pas encore qui c'est alors, bon...) Elle lui fit un regards noirs et il la tirat dehors. Ce débattant avec force, elle ce prit des coups et elle fut renvoyer dans sa "chambre". Et... (C'est le present maintenant! ^^)

Autre: N'a rien perdut de sa beautée. C'est renfermer sur elle même et maintenant elle porte un trés jolie collier au cou!^^

[Voili, voilou!]

C'est tout à fait cela, tu as très bien compris ce qu'on attendait de l'histoire. ^^ Enlève juste les deux dernières mentions ("aide les créatures" et "pourquoi"), ça c'est pour les humains. Attention aux fautes.

Je poste le début de l'histoire, je m'ennuis trop T_T .. J'éditerais après.

Ancien statut : Créature de la Thianra, chef
Nouveau statut : Créature « esclave », vivant chez un humain plutôt.

Maître : Heiland Poltergeist

Histoire depuis l'assaut de la Thianra :

La plus grande réunion de tout les temps, la plus grande réunion qui devait assurer l'unification de toutes les créatures libres. La plus grande réunion de tout les temps qui devait voir l'extinction des humains tant le plan était parfait? À un seul terrible détail que le tigre n'aurait jamais pu prévoir, quelque chose qui, malgré son scepticisme notoire, il pensait impossible, jamais il n'aurait même imaginé dans ses cauchemars que les Arnaiths attaqueraient, là, pendant cette réunion, dans la plus grande surprise et qu'autant de sang couleraient en cette journée.
C'était passé vite, Noah parlait sur une estrade, tout les yeux tournés vers lui et lui ..avait été un des premiers à voir la silhouette de Cloud et il fut le premier à comprendre pourquoi la créature que Catelyn venait de tuer hurlait tellement.
Atonie totale, personne ne pu réagir et ce fut un massacre.

« Cloud ! Je te hais, plus jamais tu ne te placeras en travers de mon chemin ! »

Le chef des humains esquissa un vague sourire et dégaina ses armes. La rage au coeur, Noah en fut de même avec ses griffes meurtrières et se jeta sur l'humain. En fait il était fort, très fort mais le tigre grondait et après chaque coup revenait à l'attaque, il encaissa encore et encore avec la volonté d'assassiner le roi humain. Mais jamais il ne semblait s'épuiser, ripostant toujours plus fort avec ce sourire terrible que Noah avait arboré pendant des années, en gratifiant ses ennemis et c'était cette fois qu'il se retrouvait dans le rôle de l'assiégé.
Le canon noir de l'arme vint taper le visage du tigre par le bas lui arrachant une plainte, étourdis il recula de quelques pas. Tournant la tête, il contempla le massacre qui prenait vie autour de lui. Tant de créature qui allaient mourir ce soir, tant de personne qu'il avait mené docilement à la mort. Quel crétin, il n'avait pas pensé à aucune seconde que les choses allaient se terminer ainsi. Il avait, lui seul, donné l'occasion aux humains de réaliser leur dernier génocide, là en plein coeur de Paris.

« Algol »

Les prunelles miels de Noah assistèrent à la chute d'Algol, enregistrant cruellement toute les informations qui en résultait. La Thianra venait de perdre son second et lui son ami. Cette pensée lui glaça le sang et c'est dans une colère sans précèdent qu'il retourna au combat. Près à faire de la chair à pâté de ce fils de pute humain. Mais le combat devait prendre d'autre termes et en d'autre lieux. Cloud prit la fuite, Noah le suivit. Et les deux éternels combattants se retrouvèrent dans le rue.

« Ha Noah, Noah, regarde c'est l'endroit où nous nous sommes vu pour la première fois. Allez rend toi et je te laisserais la vie sauve. »
« Je préfere être damné ! »
« De toute façon, notre Dieu n'a que faire des erreurs dans ton genre. »

Noah poussa un grondement sourd et couru vers Cloud. Ce sont de ses batailles qui ne doivent jamais prendre fin, deux héros mythiques, tout deux persuadés de se battre pour la bonne cause, qui s'entretuent éternellement, sans jamais se vaincre et qui pleurent sur leurs blessures sans pouvoir prendre le temps de s'arrêter pour les guérir. Un combat de dupe où il n'y aucune victoire, aucun enjeu, juste la violence et ce sentiment d'abandon. Le combat s'enfonça dans les boyaux de Paris, les petites ruelles sombres et immondes qui rejettent les immondices à la vue des passants.

La boue épousa les formes de Noah dans un bruit spongieux et la créature laissa la tête retomber en arrière. Le goût du sang, son sang qui inondait son visage qui n'avait plus rien de celui d'un ange. Les membres endoloris, il ne se releva pas tout de suite. Aurait-il pu le faire d'ailleurs.
Une main vint le saisir à la base du col et le releva brutalement. Le visage de Cold apparu dans son champ de vision, buriné lui aussi, Noah ne s'était pas laissé massacrer sans riposter. Le regard de Noah glissa lentement vers ce que la chef des Arnaiths tenait à la main. Une longue barre de fer, arrondie. Relâchant la créature, Cold entama un discours sur la dernière arme qu'il venait de trouver.

« Ha Noah, tu as déjà joué au base-ball ? C'est un sport américain, on a une grande batte et on tape dans une balle le plus fort possible. Il existe de tout les models de batte et même certaines sont en fer, comme celle ci sont en fer. »

Le cerveau enregistra à cette même seconde le danger présent et il tenta de se relever de toute ses forces. La batte l'atteignis au visage, lui brisant la mâchoire sur le choc, une gerbe de sang tacha le mur et le sol alors que Noah s'y retrouvait précipité, les mains sur le visage. Deuxième coup, il sentit son bras droit s'enfoncer ainsi que plusieurs côtes.

« Tu aurais du être à moi tu entends ! »

La main du chef se referma sur l'épaule et redressa la créature de force. Troisième coup ..
Crac ...
L'arme venait de sa caler dans le bas du dos de Noah. Et les deux êtres ouvrirent les yeux de surprise. Cold lâcha Noah qui s'écroula au sol, retirant sers griffes du ventre de son ennemi. Traversé de par en par, déchiré de l'intérieur. Dans sa précipitation le tueur de créature avait oublié de garder une distance de sécurité.
Crac, il avait entendu ce bruit sonner à travers tout son être. Choqué, aveuglé, il regarda Cloud s'éteindre sur le sol froid de la Capitale.

Où était Algol ? Où était les créatures ? Jamais il n'avait eu besoin d'aide, jamais il ne s'était dit pitié je veux quelqu'un. Jamais. Jamais. Et pourtant la seule pensée qui occupait son esprit était celle de : Est ce que je vais mourir ici ? Seul ?
Comme les Arnaiths avaient toujours voulu le tuer, ils avaient presque réussis, mais pas suffisamment pour le priver de la douleur. Tout le haut de son corps était en feu, il sentait les blessures le ronger de l'intérieur. Quand à ses jambes, il ne sentait plus rien du tout.
Paralysie.
Putain ! Cold venait de le paralyser ! Il lui avait massacré les dernières vertèbres. Crac ...

Non ! Il ne pouvait pas mourir ici, il n'avait jamais demander à naître en tant qu'hybride. Même pas un tigre, même pas un humain, une moitié d'homme. Et parce que les humains avaient joués aux apprentis sorcier, il devait en subir les conséquences. Comment aurait-il vécu si il était né humain? Il aurait connu ses parents, Myrha ne serait jamais morte de l'avoir connu.
Non, il fallait qu'il bouge. Grimaçant, honteux d'être dans un si pitoyable état, il rampa jusqu'à la sortie de la ruelle? Il fallait que quelqu'un le voit. Peu importe si c'était des humains, ou même des Arnaiths. Il y avait toujours un moyen de s'échapper alors que la mort, elle, ne laissait aucune échappatoire possible. Juste le néant, qu'il avait toujours regretté.
Visible, il posa la tête par terre, le froid du goudron soulageait les bleus qui se formait sur son visage. D'ailleurs avec le coup qu'il venait de recevoir, il n'avait plus vraiment figure humaine, il sentait les os de sa mâchoire danser sous sa peau, dans un chaos total. Il ferma les yeux .

Une paire de chaussure tout près de son nez l'affola. Il venait de se réveiller et il y avait quelqu'un à coté de lui, dans la ruelle. Usant de ses dernières forces, il leva les yeux pour connaître l'identité de la personne qui le regardait ..

Un humain, grand, immense même, de long cheveux blonds qui retombaient le long de ses épaules. Réajustant les lunettes qu'il avait sur le nez, il s'accroupit à coté de Noah pour le voir de plus près. Il avança timidement la main pour le toucher mais le mouvement de recul de Noah le fit se raviser ..

« Que faites ici, toi? »

[À suivre dans la fiche ..]

Autre : Il porte une protection assez visible au poignet droit qui qui lui englobe les 3 premiers doigts de la main et remonte jusqu'a mis bras. C'est du au fait que sa fracture refuse de guérir ..

Humains:

Aide ou pas les créatures libres: Non, ne les aide pas.

Pourquoi? Opale fait partie des Arnaiths.


Partie commune:

Histoire depuis l'assaut de la Thianra: Il pleuvait ce jour là. D'un air morose, Opale descendit les escaliers et alla preparer son petit déjeuner. Alors que le café chauffait, elle entendit le clapet de sa boîte aux lettres se refermer dans un bruit sec. Bah, encore et toujours des factures ou alors de la publicité sans interet...Sans plus se préoccuper des quelques enveloppes jonchant le parquet de son hall, la jeune femme continua de prendre son petit déjeuner.

Bong...Bong...Bong...Mince, déjà 11 heure ! Voila bientot plus de deux heures qu'Opale revâsse en regardant la pluie tomber et s'écraser sur la vitre de sa cuisine. Sa tasse de café avait à peine été entamée et maintenant la mixture noirâtre était froide. Lachant un profond soupir, elle se leva et decida de monter se doucher. En passant dans le hall, Opale se baissa et ramassa les enveloppes. Cette tâche sur le tapis. Une toute petite tâche de boue qu'elle n'avait pas reussi à enlever...Machinalement, elle se tourna et regarda son canapé. Tout taché lui aussi...Opale secoua la tête et se redressa. Toujours ses enveloppes à la main, elle monta dans sa chambre et se mit assise sur son lit. La jeune femme plongea son visage dans ses mains... Elle revit alors une scène...Elle était dans les égouts ou plutot elle en sortait...Courant après une créature, il saignait, il était bléssé...Son visage était à moitié flou, commencant à être effacé par le temps...Cette scène, cette même scène qu'elle se rejouait depuis 3 semaines maintenant, elle n'avait plus de nouvelles, elle ne savait pas où il était et ça l'inquiètait...

Elle releva le visage et posa son regard sur ses enveloppes. Tiens, les Arnaiths. Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien lui vouloir ceux là ! Opale ouvrit la lettre. Une convocation ? Pour une réunion ? Tss, c'était la meilleure ! La date ? Ce jour même ! Dans une demi heure ! Hochant la tête, elle prit une rapide douche et fila aux locaux. Puis tout se passa très vite... Une estrade...Des créatures par centaines...Un coup de feu annoncant le debut du massacre...

Une guerre opposant les Arnaiths à la Thianra. Opale jouait du fouet et du pistolet pour se défendre...Elle les voyait toutes tomber, toutes les créatures les unes après les autres sous les coups de ses collègues. Avaient ils vraiment le droit de faire ça ? Elle, elle voulait seulement retrouver son frère pas leur faire du mal. La jeune femme l'avait prouver 3 semaines auparavant...Un violent coup dans les côtes la ramena à la réalité, triste réalité. Elle cracha du sang avant de se relever et de lancer son fouet sur la créature. La fine corde de cuir s'enroula autour du cou de l'hybride et Opale tira si fort qu'elle lui brisa la nuque. Encore une de morte mais qui s'en soucierais ? Une autre beaucoup plus coriace s'attaqua alors à elle, lui griffant l'avant bras. Opale saignait et lui tira dessus. Touchée à la cuisse, elle s'enfuya et l'Arnaith lui courut après. Elle deboucha sur un étrange endroit, noir. Entièrement noir ? Non...

Une silhouette, vetue d'un costume crème se détachait de cette obscurité. Algol ! Opale eut un mouvement pour aller vers lui mais elle s'arreta net. Il n'était pas seul...Il se battait. Contre qui ? Catelyn...Opale était arrivée au beau milieu du combat opposant Algol à Catelyn ! Un autre coup la frappa au visage... Elle en avait presque oublié la créature qu'elle poursuivait. Usant une nouvelle fois de son arme à feu contre son adversaire, elle tira le touchant en pleine tête. Puis elle resta là, prostrée dans le noir, tenant contre elle son bras bléssé. Les yeux fermés, elle entendait tout. Les coups qui pleuvaient, le bruit d'un corps qui tombe puis qui se relève. Deux scènes se superposaient dans son esprit: Dans la prèmiere, elle était chez elle forcant Algol à avaler un breuvage degoutant fait par une petite créature. Opale avait le sourire...Dans la seconde, elle était là, cachée dans l'ombre écoutant un combat. Un corps tomba pour ne pas se relever. Qui était le gagnant ? Thianra ou Arnaith ? Elle ne voulait pas le savoir alors elle se releva et s'enfuit à toutes jambes. Où ? Peut importe dès l'instant que c'était loin...Loin de cet endroit. Opale débarqua en plein centre de Paris, au beau milieu d'autres combats. Elle y prit part et resta debout, couverte de sang, jusqu'à la fin...

Toutes les dépouilles hybrides, plus ou moins en bon état, furent jetées dans la fosse commune. Le bras en écharpe à cause de sa blessure, Opale avait été elle aussi requisitionnée pour surveiller le deroulement de cette funeste opération. Elle regardait tout cela, tout les cadavres avec une certaine apprehension...Allait elle le retrouver vidé de son sang gisant avec ces corps démembrés ? Non, il n'y était pas. Opale en fut soulagée. En guise de récompense, si on peut appelé ça comme ça, la jeune femme gagne des galons: Elle est désormais Adjointe Arnaith. Elle acceuillit cette nouvelle avec une certaine froideur. Elle passe son temps dans les rues et dors dans son bureau aux locaux Arnaiths...Depuis le jour où elle à reçu sa convocation pour la réunion, Opale n'a pas remit les pieds chez elle...Pourquoi ? Allez savoir...

Autre: Une grande cicatrice orne son bras droit du poignet jusqu'au coude. Elle a aussi prit gout aux armes à feu, délaissant son arme favorite qui fut, jadis, le fouet.

Aide ou pas les créatures libres:

Ah ah ah, drôle de blague …. Ce n’en est pas une ? …. Alors, bien sur que NON, il ne les aide pas, comme si lui « oh grand Shift Wind » pouvait s’abaisser à cela. .

Pourquoi?

La raison est simple, il veut les éliminer, les trucider, les éventrer, les voir souffrir autant qu’il a souffert de perdre sa sœur, faire des survivants des esclaves ou les enfermer dans des zoo….

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

Les journées étaient toujours d’une banalité à tomber. C’était plat, un peu comme lui… Tout était fade, morose, sans âme, on aurait dit qu’il avait donné de son âme à l’humanité. Peut être Casey, sa créature, aurait elle pu lui rendre un semblant de joie si il n’en avait pas été une, de créature. Oh non pas qu’il souhaita dans un instant de faiblesse être plus gentil avec les créatures ou quoi que ce soit –il faisait toujours ses piqûres aussi mal-, mais que le monde aurait été beau sans elles…
Voila ce qui l’habitaient tout les jours, presque tout les matins, en buvant son café et lisant son journal d’un œil morne, il pensait que la vie aurait été mieux sans toute ses créatures autours. Il n’aurait pas perdu sa sœur, elles n’empesteraient pas les rues derrière leur maître, il ne serait pas obligé de les piquer tout les jours de peur qu’elles chopent une de ses salles maladies qu’elles se refilaient l’une à l’autre quand elles traînaient n’importe ou….
Shift avala une dernière gorgée de son café amère, referma sèchement son journal pour le jeter sans ménagement sur la table, et d’une démarche pesante, sombre et torturé, il alla vers son bureau, poussant violement le petit Casey lorsque celui-ci eut le malheur d’être sur son chemin.
Il claque une porte, deux portes, trois portes. Et plus un bruit, ses sombres pensées il continua à remuer…

Shift ne savait plus trop comment il s’était retrouvé là. Certes cela ne l’étonnait pas trop d’être à l’hôpital, dans son habituelle veste blanche tachée de rouge… voir rouge a pois blancs, mais il n’avait pas le souvenir de s’être déplacé jusqu’ici. Il lui sembla que le temps s’était écoulé et que machinalement il était allé travailler, et que seulement maintenant, il se réveillait d’une transe hypnotique. Non, il était bien trop obtus pour le penser, il était là c’était tout.

« Voila, maintenant il reste a jeun jusqu'à l’opération … »

Phrase habituelle prononcé sans conviction au moment ou, sans prendre de précaution quelconque, il retira violement l’aiguille de la seringue dans la peau du jeune garçon. Si ce n’avait pas été une bête, il aurait pris plus de précaution, mais c’était encore une de ses sales bestioles qu’ils croisaient tous les jours… A croire que de s’être un jour fait agressé en plein hôpital par une ne lui avait pas remis les idées en place.

« Monsieur Wind, il y a euh … » bredouilla l’infirmière en croisant son regard. « Un appel pour vous. »

L’infirmière ne demanda pas son reste devant le regarde de l’infirmier, il adressa un sourire morbide a la maîtresse de la créature hospitalisé, jeta l’aiguille dans un plateau et sortit en traînant ses pensées sombre avec lui. Des soulagements se firent entendre lorsqu’il quitta le service, autant des patients/maîtres que des infirmières spécialisé en soins animaliers.

Jamais il n’avait reçu d’appel plus bref, l’homme avait dit « On vous attend » et avait raccroché. On le contactait toujours comme cela, mais l’impudent mériterait une sévère réprimande de ne pas lui avoir dit Bonjour, c’est qu’il aimait aussi torturer les trouffions qui lançait les appel à tout les membres. Enfin bref, il était déjà tard, les services vétérinaires étaient désertés, il pouvait sans doute partir. Il ne prit pas la peine de se changer, sa veste ensanglantée ne choquerait guère que les enfants dans la rue.
La jubilation fut intense…. Shift lui-même admettait que c’était un coup de maître, et quel que fut la personne qui avait appris cela, autant qu’il s’en souvienne ce n’était pas lui dommage, elle aurait a jamais son respect. Celui de tout les arnaiths sans doute.

Ce fut un coup de génie, une attaque contre ses sales créatures, un coup de couteau mis dans le dos de son meilleur ami. Il n’y avait pas eu d’erreurs, pas de bruit, tout cela était presque trop beau pour qu’il y croie.
Shift fut l’un des premiers a entrer, il visa le chef mais une créature voulant sans doute l’épargner pris la balle à sa place, rageant contre elle, il tira sur tout ce qu’il pouvait. Dommage pour les créatures qu’il fut un très bon tireur … Quand il n’eut plus de chargeur – c’est qu’elles étaient beaucoup ses saloperies – il y alla à main nue. Beaucoup garderont sans doute l’image de cet homme à la veste maculé de sang, qu’il soit frais ou moins, qui a corps perdu, la rage au ventre, se jetait dans la bataille. Sans raison, il donna des poings jusqu'à ce que tout devienne noir, c’était déjà la fin de l’assaut, sa tête reposait sur un corps, il en vit un autre tombé près de lui, des coups de feux, des cris …

« Le mort vivant est touché ! »

Des coups de feu encore, le poids sur son dos qui s’envolait, la douleur avec. Du bruit toujours, ses yeux était floue, couvert de sang, il voyait rouge, mais ce n’était peut être pas lui. Une main qui le tirait en arrière, une tache noir sur ses yeux, une voix …

« Hey … Si tu bouge pas je te laisse … Pas de temps a perdre avec les cons dans ton gen…. »

Il n’entendit pas la suite, il sentit à peine le sang gicler sur sa joue, et il retomba, l’autre avec… Les taches sur ses yeux se firent gigantesque, abruti par la douleur, il sombra dans le néant…

…

Aux yeux de tous, le vétérinaire le plus aigri de la ville n’avait pas particulièrement changé. Après l’hécatombe de la semaine dernière, lui qui était sensé être le défenseur des créatures ne montrait qu’un sourire fou, a qui que ce soit. Les infirmières n’en avait pas cru leurs yeux le jour ou elles l’avaient vu, il revenait, ses yeux petits et noir toujours aussi froid mais un sourire a faire peur sur les lèvres. On aurait dit que son aimée venait d’accepter de l’épouser, ou qu’il avait touché le gros lot à la loterie… Quoique son sourire en fût malgré cela toujours aussi terrifiant, il avait de plus en plus l’air d’un mort. Ses joues creusées, son teint pas de malade, son bras bandé, et ce sourire qui ne lui allait pas…Bien sur, cela ne durât pas. Son sourire omniprésent disparu, son bandage aussi. Il ne s’exprima pas sur cela, mais la raison était simple, dans le taux de cadavres de créature récupérée, aucune de celle de feu sa sœur…
Et les jours étaient toujours aussi mornes, et ses piqûres faisaient toujours aussi mal, et son attitude n’avait en rien changé… Shift Wind était toujours là, incompréhensible et incompris, homme a tout faire le plus réputé des arnaith, vétérinaire terrorisant les infirmières et le personnel hospitalier. . .

Autre :

Rien n’a changé, il est comme avant, comme si cela n’avait pas eu lieu, et avec le retour des attaques thianra, il a repris de son mordant,il est mauvais d’être une créature entre ses pattes. Du « combat » -si je puis dire- il garde plusieurs marques, en général des cicatrices du aux griffes.

Ancien statut: Sous-chef de la Thianra

Nouveau statut: Créature esclave (et si... T-T)

Maître: Catelyn Jadenoire, chef des Arnaiths

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

Difficile de rassembler en un même lieu tant de créatures félines sans qu'elles cèdent à leurs pulsions et sèment la pagaille, et pourtant Noah y était parvenu. Encore plus fort, il avait réussi à tous les rassembler par son seul charisme. Plus qu'une créature tigre, un chef né.

Mais un chef qui manquait malheureusement un peu de sens pratique. Algol n'avait pas attendu d'ordre de son supérieur pour prendre des mesures - il n'y aurait pas eu d'ordre. Au pied de l'estrade sur laquelle s'était hissé Noah, Algol était appuyé contre le mur, les bras croisés. Il vérifiait régulièrement d'un coup d'oeil panoramique que son service d'ordre était toujours en place. Mais il était loin, très très loin d'imaginer que la trentaine de créatures mobilisées devraient faire face à plus que quelques accrochages entre félins...

Longtemps après il devait se reprocher son manque de vigilance. Peut-être que s'il avait relevé la tête trente secondes plus tôt, peut-être que si... que si quoi? Algol avait la tête ailleurs, c'était un fait, et ce depuis plusieurs jours. Perdu dans ses pensées, il n'écoutait la harangue de Noah que de manière distraite. Il avait mieux à faire que de penser à une chose aussi futile que la fin de la guerre. Quelqu'un l'avait soigné, quelqu'un avait fait attention à lui, lui avait accordé de la valeur et un sourire. Quelqu'un que cette stupide réunion avait maintenu éloigné loin de lui depuis déjà trop longtemps. Un léger sourire vint flotter sur les lèvres fines d'Algol: il trouverait un moyen. Cette nuit, il s'arrangerait pour se glisser jusque chez elle. Il devait la voir, il devait lui parler, il était parti trop vite la dernière f...

Une odeur, acre, violente. Le parfum du sang. Le léopard des neiges sursauta violemment et redressa la tête, ses pupilles rétrécies par la soudaine tension qui se répandait dans son corps. Le garde, sur sa gauche. Gorge tranchée.

"Noah!"

Mais le cri d'avertissement venait trop tard, après les hurlements des premiers morts, après le bruit sinistre des portes que l'on verrouillait de l'intérieur. Les Arnaiths. Non, c'était impossible, pas comme ça, pas en si grand nombre, pas ce jour-là! Algol eut tout juste le réflexe de repousser d'un coup de griffe un jeune homme qui se jetait sur lui. Acculé, le sous-chef bondit sur l'estrade au moment où Noah faisait l'inverse: le tigre se jeta dans la foule avec un effroyable rugissement, culbutant ennemis et alliés dans sa rage d'atteindre son adversaire. Cloud, le chef des Arnaith. Algol hurla à Noah de revenir l'aider - il avait besoin de lui, de son aura, pour reprendre en main la défense de la Thianra. Mais le tigre n'entendait plus rien, comme à chaque fois que ce fichu humain entrait dans son champ de vision.

Le massacre était impitoyable. Les créatures, normalement plus fortes en corps à corps, étaient trop surprises pour s'organiser et riposter efficacement, et les ordres que leur aboyait Algol n'y changeait rien. Coups de feu et cris de souffrances se succédaient dans une cacophonie sans fin, et tout en éventrant un énième Arnaith le léopard parvint à se demander si Opale était là, dans cette foule. Peut-être blessée, peut-être déjà...

Un sifflement près de son oreille. Algol bondit sur le côté et évita de peu le fouet couvert de lames qui alla mordre le plâtre du mur. Une étincelle de fureur passa dans ses yeux de miel. Catelyn, bien sûr, Catelyn et son arme de cauchemar. Le sous-chef sentit ses lèvres se crisper tandis qu'il découvrait les crocs: il ne supportait pas ce fouet. Rien qu'en le voyant onduler dans l'air, il lui semblait que sa blessure à l'épaule le brûlait à nouveau. Ce n'était même pas tellement Catelyn - même s'il haïssait le rôle qu'elle avait, il avait une dette envers elle. Mais ce fouet, cette arme...

Algol se battit avec fureur, plus violemment qu'il ne l'avait jamais fait tout en restant conscient de lui-même. Combat surréaliste qui l'opposait plus à une arme qu'à une personne, qui le couvrait de sang, beaucoup des autres, un peu de Catelyn, à peine du sien. Qui chassait toute chose, toute personne de son esprit. Même elle.

Il avait réussit à attirer Catelyn dans un recoin plus obscur et moins fréquenté, histoire de minimiser les dégâts collatéraux. Le rictus qui découvrait ses crocs s'apparentait presque à un sourire tandis que ses yeux de fauve dévisageaient l'adjointe Arnaith. Il sentait que sa résistance stimulaient les félins qui se battaient non loin de lui, et cela lui redonna une bouffée d'espoir. Ils pouvaient y arriver, ils pouvaient peut-être y arriver.

Puis un cri, un bref éclat de voix en réponse à une douleur inattendue. Le sourire d'Algol s'évapora. Son inconscient avait reconnu la voix avant sa raison, et sa mémoire le renvoyait déjà à cette journée au cirque, lorsqu'il l'avait rencontrée, lorsque c'était lui qui lui avait tiré cet atroce cri...

"Opale?!"

Un appel qui ne s'entendit pas dans le vacarme de guerre. Un mouvement de tête, distraction fatale. Le fouet de Catelyn s'abattit à nouveau, et cette fois-ci Algol ne le vit pas venir. Claquement, déchirement, sa tempe gauche qui s'embrase. Le félin rugit de douleur et perdit l'équilibre pour s'effondrer à quatre pattes. Il s'attendait tellement peu à une telle souffrance qu'il ne comprenait même pas ce qu'il lui arrivait. Il ne voyait plus rien de l'oeil gauche, inondé par le sang qui coulait à gros bouillons de son cuir chevelu déchiré.

Une main tremblante plaquée sur son visage, Algol tenta de se redresser avec un feulement de colère. Il n'en eut pas le temps. Nouveau claquement, nouvelle morsure, à la jambe cette fois-ci. Le félin s'effondra de tout son long, abrutit de douleur. Des cris, des appels désespérés des autres créatures qui voyait l'organisation de leur défense se disloquer. Mais Algol ne pouvait plus rien pour eux. Il saignait, il avait mal. Et cette silhouette qui s'approchait... La créature rugit avec désespoir et parvint à se relever sur un genou. Le pommeau de l'épée le cueuillit en plein visage, sur son côté blessé. Explosion. Faible cri. Noir.

Le reste sembla un long cauchemar à Algol. Se réveiller en cage, humilié, encore drogué aux anesthésiques, réaliser qu'on avait rajouté un nouveau boitier à son collier et qu'il ne pouvait plus passer la porte si Catelyn - Catelyn! - ne l'y autorisait pas... Mais le pire, le plus effroyable, cela avait été de découvrir que c'était fini. La Thianra? Anéantie. Noah? Disparu sans laisser de traces, certainement mort. Tant d'amis, tant d'alliés massacrés, perdus à jamais...

Algol réagit en se refermant sur lui-même comme une huître. C'était le seul moyen dont il disposait pour encaisser ce drame, oublier ces visages appréciés, comprendre qu'il était à nouveau en cage... Quatre mois passèrent sans que Catelyn ne parvint à en tirer le moindre mot, pas même un sarcasme. Seuls les rares occasions où Opale venait chercher sa supérieure chez elle semblaient le réveiller un peu, mais la nouvelle adjointe ne passait jamais le pas de la porte. A croire qu'elle ne savait même pas qu'il était là, à se morfondre dans une cage...

Depuis il s'est un peu repris, mais il reste d'humeur taciturne et répond souvent avec une acidité qui n'était autrefois pas la sienne. Tout le temps où Catelyn élargit le champ de sécurité de son collier, il le passe au fond du jardin, assis au pied d'un arbre à guetter un signe d'une quelconque créature libre. Avec le ciel au-dessus de sa tête, il parvient presque à oublier qu'il est toujours en prison.

Autre: Catelyn continue de lui fournir des costumes de couleur crème comme il aime en porter, mais il ne les accepte que parce qu'il n'a rien d'autre à se mettre. Il a laissé ses cheveux pousser pour couvrir sa tempe gauche, marquée d'une longue cicatrice qui part du sommet du crâne pour aller jusqu'à la pommette.

Ancien statut: créatures esclaves

Nouveau statut: créatures libre

Maître: ?

Histoire depuis l'assaut de la Thianra: Sheena na jamais pris part aux exaction de la Thianra, du moins elle n’en a jamais eu l’occasion, ce n’est pas qu’elle n’en n’aurai pas eu l’envie, mais c’est que la recherche de son père est pour elle une priorité.
S’étant faite capturé et vendu à son couple de maître elle fut choyé et bien traité durant le déroulement de cette sordide affaire. Cependant après s’être échappé de la résidence de ces anciens maîtres, il lui est arrivé d’aidé quelques autres créatures comme elle, par exemple en les aidant à ce réfugier ou à se nourrir.
Sheena passa son temps à peindre et à recueillir d’autres créatures cherchait elles sans le faire exprès à constituer une famille de substitution. Mais les autres qu’elle sauvait parfois in extremis la remerciait et partait souvent sans regarder derrière eux, était ce la l’expression de l’instinct animal qui sommeillait en eux, elle préfère l’ignorer.
Sheena vis au jour le jour depuis l’incident de la Thianra, cherchant son père et aidant toute personne qui le souhaite ou se trouvant dans le besoin. Errant dans les rues à la recherche de quoi manger sa vie est digne d’un roman dramatique « mais comment faire face a la journée qui suis celle ou elle semble toujours aussi triste », c’est toujours la question qu’elle se pose, voilà la réponse elle espère la trouver en vivant pour elle et faisant en sorte de ne pas être rattrapé par l’horreur de la captivité.

Autre: Elle cherche toujours des aquarelles et de quoi faire des dessins elle sort la majeur partit de son temps dans ce but.

Créatures:

Ancien statut: un peu compliqué... au service de la Thianra sans l'être...

Nouveau statut: Créature libre

Maitre: Ne pas rêver...


Partie commune:

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:
Sur le sol, quelques éclats de tesson de bouteille brillaient, élcairés par la pleine lune... la pluie, un chuintement incessatn sur les toits de Paris... la jeune fille surveillait les toits... elle regardait circulairement lorsqu'un cri déchira le silence, en bas ça se débattait, ça grouillait de monde, on criait, hurlait des noms, des gens agonisaient et elle ne faisait rien. Thalie prit son élan et bondit sur un autre toit. De là, elle vit les créatures s'enfuirent vers la fôret. Paris était à feu et à sang, dans toutes les rues les gens s'entre tuaient. Dans un accès de rage, elle sauta et se retourva dans la melée. Elle sortit ses dagues, et eut juste le temps de voir une créature se faire attaquer par un humain

*Mais... on dirait... Say...*

Thalie se jeta sur l'humain et lui enfonca sauvagement une dague dans la moelle épinière. Puis elle se retourna, ses rétines étaient aussi dilatées que possible pour réussir à voir dans l'obscurité. Elle cria

"VAMPIRIA !!"

Mais le nom mourut dans la nuit, alors, fonçant dans le tas, elle se batit, comme si ce jour était le dernier de son existence, et en même temps qu'elle esquivait les coups, et attaquait, elle tentait de se rapprocher de la maison de son amie, celle qui lui avait offert sa première vraie amitié avec un humain... Mais les choses ne se passèrent pas comme elle se l'imaginait... Elle se retrouva face à un humain armé d'une barre de fer surmontée d'une sorte de coutelas. Elle lutta, mais ses forces l'abandonnaient. Le couteau transperça son bras gauche, lui arrachant un cri de douleur. Gardant sa lucidité et en profitant, violemment, elle trancha le coutelas, et regarda son adversaire par dessus ses cheveux trempés, gluant... Une violente brulure sur son front, et sa vue se troublant, le monde se déformant derrière un rideau rouge... Elle passa sa main sur ses yeux, et sentit le sang couler sur son visage, le dévaler... Elle vit alors, avec des yeux incrédules, la barre de son ennemi arriver sur elle. Thalie tenta de l'éviter en sautant en arrière, mais la barre rencontra son corps avec une telle violence qu'elle eut l'impression d'être tombé d'un immeuble sur une rembarde... le choc lui coupa le souffle et elle perdit connaissance.
Lorsqu'elle revint à elle, Thalie sentit une odeur de sang, ses cheveux étaient poisseux et collant; avec difficulté, elle bougea tous ses membres, elle avait l'impression qu'un poid énorme pesait sur son dos... doucement, elle tenta de s'en dégager, et lorsqu'elle y fut parvenue, elle se retrouva nez à nez avec un cadavre d'humain... Elle serra les dents et les poings, et cria mentalement sa honte... elle se releva cependant, et partit, loins et vite de cette place, zigzagaunt entre les cadavres...Elle se jura de se venger et de retrouver la Thianra afin de donner à nouveau ses services et si nécessaire, sa vie.

Autre: Thalie a grandit, et sa beauté est devenut un atout... Mais dans son coeur, elle a perdu son honneur, et son bras porte la cicatrice de la bataille... Elle est devenue de plus en plus distante avec le monde, ne parle jamais, et une flamme de haine brule constemment au fond de ses yeux.

Ancien statut: Créature esclave

Nouveau statut: Créature esclave

Maitre: Opale Wang, adjointe des Arnaiths

Histoire depuis l'assaut de la Thianra: /!\ Attention! Âmes sensibles, certains passages pourraient vous gêner

Les jours défilaient, en apparence tranquille, Luline vivant toujours dans son monde, entourée de toutes sortes de créatures fantastiques. Mais, après sa rencontre avec Noah, elle commença à s'interroger sérieusement: était-elle vraiment heureuse? A chaque réception, elle devait servir de domestique ou était une sorte de poupée avec laquelle les enfants s'amusaient. Parfois même elle devait chanter pour toute cette société hypocrite, esclave de leurs désirs. Elle aimait toujours ses 'parents', mais toute cette affreuse comédie l'exaspérait. Ils lui apparaissaient grossiers ces soi-disants nobles dont la seule richesse était sur leur compte en banque.

Jusqu'au jour où un nouvel astre vint éclairer sa vie: Mélina, la nièce de ses parents, et donc officieusement une sorte de cousine. Belle, rieuse, insouciante, elle avait conservé toute son innocence. A peine sortie de l'enfance, elle avait encore toute sa naïveté, sa candeur, pure et touchante, tel un angelot égaré. Elle avait seulement 12 ans, mais elle devint la nouvelle obsession de Luline. Celle-ci n'ayant pas la même morale que tout le monde, fit tout pour attirer la petite dans ses rêts. Elle joua avec l'enfant, accéda à nombre de ses envies, fit tout pour devenir sa compagne préférée. Leurs parents respectifs, ravis de voir les deux jouvencelles s'épanouir ensemble, acceptèrent qu'elles passent les vacances d'été toutes deux dans le luxueux appartement parisien pendant un mois où les parents de Mélina partiraient en amoureux.

L'occasion rêvée pour La Petite Fée d'accomplir son forfait, c'est à dire aller au bout de son désir. Surtout que ses maîtres ne voyaient rien de mal à ce que deux jeunes filles dorment dans la même chambre. La première semaine, tout se déroula comme d'habitude. Jusqu'à cette nuit où la lune nimbait d'argent l'innocente Mélina. Luline s'approcha du lit et contempla le petit être qui dormait paisiblement. Dieu, que ces petites lèvres rosées étaient tentantes, tandis que la poitrine infantile se soulevait régulièrement, laissant s'échapper de cette bouche semblable à un fruit défendu et délicieux un souffle frais. Les rayons jouaient avec les ombres, donnant à la scène un charme particulier, une atmosphère intemporelle où plus rien n'existait qu'une créature et une jeune humaine, si jeune mais si attirante. Luline s'approcha, lentement, petit à petit, sans bruits... et déposa un tendre baiser sur les lèvres convoitées.

L'enfant gémit légèrement dans son sommeil, mais trop tard: la roue infernale de la luxure a commencé de tourner, les mains de la créature à caresser ces pomettes, puis ce cou de cygne, le buste plat, le vente fin, glissant sur les cuisses pour remonter vers le haut du corps frêle. Mélina, perdue entre la crainte, l'incompréhension et un commencement de plaisir était comme paralysée tandis que Luline poursuit son exploration... jusque dans les endroits les plus intimes, gouffre de plaisir en lequel pénètrent les doigts agiles et fins de la féline tandis que les bouches se mêlent, les langues s'entremêlent. Les respirations s'accélèrent, halètements tandis que les lèvres se séparent pour se frôler à peine. Des gémissements, très faibles, parviennent aux oreilles de la créature entraînant à sa suite l'angelot innocent dans cet abîme de lubricité, puis des frissons se mettent à parcourir le corps fragile... Et enfin, extase, instant d'éternité: une jouissance insoupconnée.

La petite pousse un léger cri, puis la porte s'ouvre brutalement, la lumière blafarde s'abat sur l'acte commis, révélant aux yeux adultes horrifiés cette scène qu'ils qualifièrent de crime. Des cris, des coups, Magdalena console sa nièce en pleurs, la prend dans ses bras tandis que pleuvent les blessures sur le corps menu de la Fée. Dégoût, colère, tristesse... l'amosphère est surchargée tandis que les cris déchirent le silence nocturne brisé. Tout n'est que hâte, précipitation, Luline cherche à échapper à ces mains épaisses et terribles qui distribuent la punition face au sacrilège commis. Puis, acculée, face à ce maître terrible et enragé, Luline sort ses griffes, tout n'est plus que sang, elle veut lui faire mal, elle en jouit même de sentir ces griffes s'enfoncer dans la chair tandis que les perles vermeilles l'éclaboussent, giclent sur son visage d'ange. Dominée par son instinct animal tel un fauve face au chasseur, elle ne pouvait se retenir. Se délectant de ce sang délicieux, elle profite de la carcasse qui lui est dûe, redevenue lynx pour un moment.

Puis réapparaît l'ange, terrassé par l'horreur de ce qu'il vient de faire. Honteuse, elle ne résiste même pas lorsque sa mère l'attrape, des valises dans une main, tirant celle qu'elle considérait comme la chair de sa chair de l'autre... Elle fut vendue peu de temps après à une certaine Opale Wang. Elle ne connaît rien de sa nouvelle maîtresse, et l'Inconnu fond sur elle tel un rapace terrifiant. Mais elle n'est pas lâche, elle continuera de se battre pour ses rêves et la survie de son univers merveilleux...

Autre: Rien n'a changé, si ce n'est qu'elle est à présent autant attirée par les femmes que par les hommes.

Aide ou pas les créatures libres: non

Pourquoi? Parce qu'elle est le chef des Arnaiths pardi !

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

Une jeune femme brune se débat entre ses draps, poussant des petits gémissements, trahissant un rêve qui semble ne rien avoir d’agréable. Sa respiration est saccadée et son visage emperlé de sueur. Ses longs cheveux aile de corbeau collent à son visage délicat. Il fait nuit noire, aucun astre n’illumine les ténèbres. La jeune femme dort dans une chambre luxueuse, trahissant une grande richesse et du bon goût. Un nouveau gémissement s’échappe de ses lèvres entrouvertes…

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Il pleuvait ce jour-là… Comme si le ciel savait déjà ce qui allait se passer et pleurait pour ses enfants égarés et sacrifiés au nom de la haine et de l’intolérance. Une grande réunion avait lieu aux locaux Arnaiths. La Thianra préparait elle aussi une réunion et les Arnaiths le savait. C’était le moment ou jamais d’éradiquer enfin ce fléau une bonne fois pour toute ! Des courriers avaient été envoyés à tous les membres, les priant de venir séance tenante au QG. Et ils étaient tous accourus.
Une ombre se tenait à la droite de Cloud, le chef. Une silhouette féminine, fine et élancée, tout de cuir noir vêtu, le visage sombre. Son chef motivait ses troupes avant le combat et l’adjointe l’écoutait, impassible malgré son air grave. Tant de sang allait couler aujourd’hui. Elle jeta un coup d’œil par la fenêtre. De la pluie, encore et toujours. Mais cela masquerait leur odeur et donc leur approche. Les félins avaient été trahis et leur fin approchait. Inexorablement.

Les humains pénétrèrent dans la thianra, après avoir égorgé et éliminé les gardes. Pas de demi-mesure possible. Après, ce fut le chaos. Alors que les félins écoutaient leur chef, les Arnaiths pénétrèrent dans la place, semant la mort et la destruction, mais pas sans en souffrir eux aussi. Cloud se jeta sur Noah, alors que le félin faisait de même sur son ennemi juré, dans un duel définitif. Catelyn aperçut Algol alors qu’elle venait de tuer un jeune félin un peu trop impétueux. Le léopard tentait de ramener de l’ordre et d’organiser la défense… Belle tentative mais sans succès. Les créatures tombaient sous le nombre et l’effet de surprise. Algol ne semblait pas avoir vu Catelyn, aussi se dévoila-t-elle à lui en faisant claquer son épée-fouet près du visage du félin qui esquiva. Il la regarda, une lueur sauvage dans le regard. Et le combat commença, rappelant étrangement un autre combat du même acabit, quelque part dans un vieil entrepôt.

Et cette fois, comme la dernière, Algol se révéla un adversaire redoutable. Les coups pleuvaient, les griffes déchirèrent les chairs de la jeune femme, au niveau de la cuisse et à d’autres multiples endroits, mais toujours sans gravité. Leur affrontement se prolongeait, légèrement à l’écart. Si Algol tombait, cela anéantirait les autres félins et Catelyn en avait bien conscience. Algol aussi. Il n’était pas stupide et même plutôt tacticien pour un animal. Elle ne savait pas du tout ce que devenaient Cloud et Noah. Un instant de distraction lui serait fatal. Aussi se concentrait-elle uniquement sur Algol. Algol qu’elle avait déjà eu à sa merci, sans pour autant le mettre à mort comme elle aurait du le faire. Au contraire. Elle l’avait aidé, prévenu l’hôpital pour le sauver et pire, elle l’avait délivré, le laissant filer. Encore maintenant ce comportement lui restait inexplicable. Heureusement que Cloud ne l’avait pas appris…

Elle se battait avec violence et haine. Pas vraiment dirigée contre lui… mais contre le doute qu’il avait fait naître en elle suite à cet affrontement. Perdue et ébranlée dans ses convictions les plus profondes, elle n’avait plus été tout à fait la même. Elle avait compatit au sort de ces créatures… C’était impensable et complètement troublant et inédit ! Et surtout profondément dérangeant pour son rôle de sous chef ! Aussi se battait-elle contre sa némésis, sans relâche, guettant une erreur de sa part. Erreur qui vint enfin.

Algol sembla distrait par quelqu’un et le fouet de catleyn n’hésita pas : il fonça droit vers le visage du félin, lui laçérant la tempe, l’aveuglant de sang poisseux. Qu’est-ce qui l’avait ainsi distrait ? Elle ne le savait pas et cela avait peu d’importance, elle le tenait ! Elle sut à ce moment même qu’elle le vaincrait, comme la dernière fois. Cependant, elle fut étonnée qu’il ne devienne pas fou comme l’autre fois, inaccessible à la moindre raison. Un nouveau coup de fouet l’immobilisa au sol. Un ultime coup de pommeau l’envoya dans les limbes du néant. C’était fini. Catleyn sortait victorieuse. Mais d’où lui venait alors ce coup amer dans la bouche ? Elle se sentait tout sauf glorieuse. Elle jeta un coup d’œil aux alentours. Les Arnaiths achevaient les derniers félins. La salle était emplie de cadavres. Il semblait qu’il y ait eu légèrement plus de victimes humaines et que de créatures. Mais il restait encore des Arnaiths debout… pas de créatures. La thianra était vaincue. Définitivement.

Elle rassembla les survivants, chercha Cloud, sans succès. Même chose pour Noah : ils avaient tous deux disparu. On rassembla les morts et ils furent enterrés. Catelyn ne pouvait se résoudre à faire brûler les créatures. Aussi décida-t-elle de les faire inhumer aussi. Certains trouvèrent cela farfelus et inutiles, mais ils s’exécutèrent. Elles avaient droit au repos éternel après ce que l’humanité leur avait fait subir…

Elle ramena Algol chez elle, lui mit un collier et en fit son serviteur, elle qui s’était jurée de ne plus jamais en avoir. Mais qu’aurait-elle pu faire d’autre ? l’achever ? Non, elle ne le pouvait pas, comme elle ne pouvait pas le laisser à un autre. Sa faiblesse fut prise comme une cruelle ironie. Catelyn, l’adjointe Arnaith avait vaincu Algol, le sous chef de la thianra et l’avait ainsi domestiqué. Quelle belle leçon pour ce félin arrogant que de contempler la chute de ses espoirs et sa propre déchéance. La jeune femme l’enferma dans une cage, comme tous les félins. La réaction d’Algol l’attrista malgré elle. Où était passé le félin plein de verve ? Désormais, il était devenu presque muet, taciturne et renfermé, l’ombre de la panthère charismatique qu’il avait été. Quelques mois passèrent ainsi, sans que Catelyn ne put rien en tirer. Il se remit à parler peu à peu, mais toujours avec acidité. La jeune femme lui fournit toujours des vêtements crème, comme il aimait en porter et ce fut la seule chose qu’il accepta d’elle.

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Un éclair déchire la nuit et la jeune femme se réveille en sursaut, enfin délivrée de ses cauchemars. Depuis l’attaque elle fait souvent ce cauchemar où elle revoit tous les évènements. Tous ces morts, tout ce sang, la fin d’un rêve pour les félins qui n’avaient demandé qu’un peu de considération et le droit de vivre libre.

Elle se lève, enfile ses pantoufles et sa robe de chambre et descend à la cuisine boire quelque chose. Maintenant elle est la chef des Arnaiths, bien que pendant quelques temps cela ne voulu rien dire. Car sans ennemis, à quoi les Arnaiths auraient-ils pu servir ? Seulement depuis quelques temps ils avaient repris du service, de nouveaux troubles apparaissant. Catelyn avait choisi Opale comme adjointe. C’était une jeune femme posée et réfléchie, pas sanguinaire. Elle faisait du bon boulot. Catelyn ne savait pas qu’elle lui devait sa victoire sur Algol…

Inconsciemment, ses pas la porte vers une pièce fermée à clé, une clé que la jeune femme porta en permanence autour du cou. Bien sur, cela ne servait à rien de fermer puisque la personne à l’intérieur ne pouvait s’enfuir. Mais ainsi, personne ne pouvait entrer. Furtivement, elle ouvre la porte et entre, contemplant sa Némésis endormie dans sa cage. Puis, les yeux aux pupilles oblongues s’ouvrent sur un regard doré. Les deux ennemis se regardent ainsi, en silence…


Autre: Catelyn est devenu plus renfermée encore, plus froide. Elle porte une cicatrice sur la cuisse et sur le dos de la main, souvenir de son dernier combat acharné.

Ancien statut: "Je fus une créature qui se libera de ses torsionnaires humains... Pour devenir après le pire assassin de la Thianra..."

Nouveau statut: "Ils ont tenté de m'avoir à nouveaux... Ils en sont morts... Je demeure libre à nouveau..."

Maitre(s): "Personne ne peut s'interresser à des monceaux de chair déchiquetés... Premièrement ce fut des scientifiques... Secondairement une famille dont j'ignore le nom..."

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

- "Ma vie depuis l'attaque ?"

L'Ombre se perd soudain dans les méandres de ses souvenirs et de ses pensées...

*Le Temps du Chaos a débuté... Nous, anciennes créatures de la Thianra. Maîtres-Félins parmi les félins, Terreur et source du mal parmi les humains. Nous ne sommes plus un. Et pourtant...
Nous sommes toujours là... Nous jouant de tout leurs pièges et nous riant de toutes leurs erreurs... Les humains en nous créant, ont rendu réel la personnifaction de leur extinction future... C'est comme si ils étaient déjà morts... Même ces humains "repentis" qui disent nous aider... Je n'ai pas confiance en ces traîtres... Celui qui perd sa loyauté une fois... La perd définitivement... C'est la loi inéfable de l'espèce humaine...
Quand je pense que ces Arnaiths ont essayé de me reprendre... Moi !!! La créature sans nom... Leur pire erreur... L'Ombre de leur mort... Et ils ont osé me confier à une famille humaine ! Il faut croire que mon existence illégale n'a pas éffloré leur esprits stupides... Enfin... C'est bien... Maintenant ils sont morts... Tous morts... L'Homme, Sa femme, et leur petite fille de 7 ans qui osait m'appeler nounours à cause de ma tête féline... Que c'était une belle nuit rouge... Ils n'ont même pas eu le temps de crier tandis que je me libérais de ces deux jours de captivité...*

L'Ombre fulmine tant interieurement, qu'il est comme déconnecté du monde tangible et horrible de la réalité...

*Maintenant, nous créatures allons reconquérir ce que nous avons jadis perdu dans cette attaque : Notre liberté... Et ceux qui nous en empêcherons seront détruits...Héhéhéhéhéhéhé..."

Le ricanement de l'Ombre se fait entendre avant de se muer en un grand éclat de rire. Il manque d'étouffer... Puis quand il se ressaisit, il affirme dans un frissonement de moustaches :

- "De nouveaux cadavres à mon palmares suivit d'une longue dissimulation dans la forêt, à attendre mon heure... A manger de la vermine à tout les repas... Jusqu'a ce que j'entende une rumeur... Qui m'a fait revenir en ces lieux... Quelle rumeur ? Les paroles du dernier survivant d'un groupe d'humains qui affirmait que mon maître était encore en vie..."

Autre: "Ma capture m'aura valu une légère entaille à l'oreille en plus des bleus...Cette entaille demeure pour moi comme une preuve de ma défaillance..."

Aide ou pas les créatures libres: Non

Pourquoi? Parce qu'il est l'ancien tireur d'élite de l'Arnaith

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

Le jour de l'assaut

Araknos était tout d'abord un des meilleurs tireurs d'élite du monde, on ne connaissait pas meilleur dans ce domaine, il était aussi l'unique tireur d'élite du groupe Arnaith.

Ce jour-là il avait pour mission d'ouvrir et de couvrir l'insertion des troupes Arnaith dans le domaine de la Thianra, chose simple pour un tireur d'élite n'est-ce pas...
En effet, ce jour-ci il fit un carton incroyable descendant un bon nombre de créature à une vitesse largement acceptable, seulement il avait une erreur fatale pour ce dernier, il était situer sur un toit à 100 mètres du lieux de confrontation, et il tirait en position debout, il fut repérer par une créature qui se planquait car elle avait peur, mais en voyant cette opportunité, elle décida de monter sur le toit et de ce charger personnellement d'Arak'....

Elle atteignit le toit sans difficulté, puisque Arak' agissait souvent en solitaire et n'avait donc aucune couverture..., c'est alors que la créature assomma d'un grand coup ce dernier avec une planche, lui ouvrant le crâne et l'assommant bien-sûr, il avait beau être une masse, prit par derrière et frapper d'une grande force sur la tête il n'aurait rien put faire sauf être plus malin et moins stupide...

La créature l'emmena dans un lieu hors-combat se doutant que tôt ou tard on viendrait chercher Arak' sur son toit pour lui donner de nouvelle information sur sa mission.
Il l'emmena dans une cave et il l'enferma pour allez chercher deux ou trois choses pour charcuter ce dernier qu'il croyait mort.

Arak' ce réveilla une demi-heure plus tard avec un horrible mal de crâne, mais Arak' avait un automatisme, la douleur passait après le combat...
Il devait être béni des dieux car par chance il se rappelait à peu près de ce qui c'était passé et il avait fait une brève déduction de ce qui avait pus se passé, il perçut alors le bruit des clés ouvrant la porte de cave, il fit mine d'être inconscient, attendant le moment propice pour tenter quelque chose.

La créature s'approcha du corps d'Arak' pour commencer ces activités quelques peu étranges, c'est alors qu'Arak' lui attrapa la jambe et s'occupa de ce dernier, le tuant bien-sûr.

Pendant tout ce temps, un homme monta sur le toit pour donner les nouvelles informations à Arak' seulement il constata qu'il restait le fusil et qu'il était accompagner de sang...
L'homme constata qu'Arak' s'était fait avoir et qu'il était mort, il fit donc son rapport au leader de l'Arnaith Catelyn....

Huit mois et quelques jours

Araknos à dû se faire oublier ne sachant ou ça en était là-bas, il n'avait plus d'arme de toutes catégories et il était affaiblit suite au coup porté à sa tête, étant considérer comme mort, il n'était donc plus membre de l'Arnaith, il a reprit sa vie précédente, chasseur de prime, il c'est procurer les mêmes armes qu'avant mais d'une technologie avancé bien-sûr, il est de retour aujourd'hui mais il est seul pour l'instant ne sachant ou tout en était, il n'a pas oublier Catelyn, bien qu'il ne soit pas sur que cet courte relation était simplement sexuelle ou bien sentimental... En tout cas le choc en serait des plus choquant, lorsqu'ils apprendraient le retour de ce dernier...


Autre: Il porte une cicatrice sur l'oeil gauche, qui est de couleur rouge... désormais, il a dû se faire opérer à cause du coup à la tête, et il y a eut quelques petit problème... ou des effet secondaire comme vous l'entendez....

Ancien statut: créature tigre de la Thianra (Tueuse)

Nouveau statut:Créature libre et solitaure de la Thianra

Maitre:Aucun

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

Après son intégration à la Thianra, Zekaty a rencontré pas mal de gens dont des créatures tigres. Silue qui est devenue une de ses amies lui à parmi de ne pas rester associale toute sa vie. Mais que voulez vous les humains ne sont pas qu'une race qui déteste ce qui lui est différent. Comment peut-on dire aujourd'hui que oui untel à croiser une créature féline. Non aujourd'hui c'est différent, les hommes ont gagné la bataille et les félins sont en grande parti disparu. Mais maintenant l'enfant à besoin de jouer et pour jouer il lui faut des ennemis. Les souvenirs des félins resurgissent et nait une idée. Pourquoi ne pas les aider pour pouvoir de nouveau les détruire. Voilà le petit jeu auquel les humains ce sont lancé depuis quelques mois alors que les rares créatures encore en vie depuis "L'Attaque" étaient enfin en paix.

Mais parlons de cette ataque si importante pour les humains et si deshonnorante pour les créatures. Alors qu'une grande réunion était tenue Zekty faisait la sécurité dans le coin. Elle ne participait pas directement à la réunion et c'est peut-être ce qui la sauva. En effet il se trouvait que l'arrivé des humains en masse favorisa un combat rapproché. Mais la Thianra était au dépourvu et elle finit apr perdre. Alors que la pluie s'abattait sur la ville et les locaux, Zekty continuait de combattre pour aider les siens, mais l'information de la mort de nombreuses créatures ne lui était pas parvenu. Elle se battit toute la nuit et tua nombreux humains. Puis le lendemain la découverte macabre tomba tel le couperet. Des milliers de créatures disparues, beaucoup d'entre elles mortes. Une véritable éctamobe dont notre créature eue du mal à se faire. Elle récupéra alors quelques vivres et quelques munitions pour fuir la ville le plus vite possible.

Elle vécue lontemps dans la foret qui était plus une jungle qu'autre chose. Elle vécut de "chasse" primitive et récupérait l'eau de pluie pour boire. Son mode de vie se rapprocha de celle des animaux. Aujourd'hui elle a décidé de sortir de son trou pour voir ce qui est advenu de Paris. Elle cherche les créatures encore libres et surtout voudrait savoir l'évolution des choses.

Autre:/

Humains:

Aide ou pas les créatures libres:

Elle en a rien à foutre, mais elle ne cache pas qu’elle les hait toujours autant…

Pourquoi?

Elle les hait, tous simplement…
Elle leur voue une haine intense qui lui ronge les tripes, la consume intérieurement, lui empoisonne la vie, mais pour rien au monde elle ne changerait de point de vue… Les tuer, les exécuter, leur faire la peau, tout cela était sa vie avant que la victoire n’aboutisse… Déjà qu’avant elle n’avait rien, et maintenant il lui enlève se raison d’être ?!! Non, jamais elle ne pourra faire autrement que de vivre pour les détruire… Si il advenait qu’elle en croise un ou une, elle serait sûrement se resservir de ses armes. Elle n’a pas oublié ce qu’elles lui ont fait et elle ne pourra jamais leur pardonner… Alors non, jamais elle ne les aidera jamais !

Partie commune:

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

Du sang… Rien que du sang de ces maudites créatures…
C’est ce dont Galwen rêvait toutes les nuits… Ex membre des Arnaith., comme bien d’autres, elle avait eut du mal à se réintégrer à la société après la défaite des créatures…
Elle n’avait jamais trouvé se place au sien de ce groupe anti-créatures, mais elle aimait ce qu’elle faisait… Tuer et détruire une par une ces erreur de la nature… Se venger, de tout ce qu’elles lui avait fait endurer durant sa vie…

La jeune femme n’était encore que dans la vingtaine, mais elle trouvait sa vie désœuvrée… Depuis toujours elle avait vécu avec les créatures, elle n’avait toujours eut qu’un seul but dans sa vie, c’était de les exterminer…

La mort de Lucian, son frère de cœur, son père son ami, son unique amour… Puis l’apparition d’une haine indomptable pour ces êtres, l’approfondissement des techniques de combat… Les combats eux mêmes, et enfin les mises à morts… Les exécutions volontaires, le soulagement de voir ces amoncellements de chaires ensanglantées… L’impression d’avoir enfin accompli quelques choses de grand et de bien pour tous…

Jamais elle n’avait réellement retrouvé sa place au sein du groupe après la mort de Lucian… Ce refermant sur elle-même, doutant de tout, se posant des tonnes de questions qui resteraient à jamais sans réponses… Elle avait peu à peu délaisser le centre du comité, pour se contenter d’un poste de combattant… Elle exécutait les ordres comme une machine de guerre, destructrice…

Lors de l’affrontement final, elle avait tenu bon jusqu’à la fin, combattant, tuant égorgeant, saignant ses opposants sans aucune pitié… Lorsque les combat avait cessé, elle avait essuyé sa lame, salué Catelyn, et était partie sans demander son dut, sachant que tout était celé…
L’ennui l’avait gagné bien vite à son goût… N’étant pas une femme d’intérieure, elle ne s’occupait pas de son petit appartement, et encore moins de son corps… Elle avait fini pas s’habituer au monde de la nuit, tombant peu à peu dans la débauche… Danser, boire fumer, s’adonné aux plaisirs sexuels… Elle donnait son corps à qui en voulait, passant d’un partenaire à un autres de soirées en soirées…

Sa vie n’ayant plus aucun sens, elle traîne, la plus part du temps enivré… Mais toujours armés… Elle savait au fond d’elle que son instinct de tueuse n’était pas mort… Il suffirait que quelqu’un vienne lui dire que l’affrontement recommence pour qu’elle ressorte les armes et qu’elle soit de nouveau de la partie… Prête à de nouveau tuer et étriper de la créature…

Mais seule elle ne peut pas faire ce travaille de désintoxication… Il lui faut de l’aide mais qui lui tendra la main ? Elle n’attend que ça… mais ne l’avouera pas…

Autre:

Elle supporte très mal la compagnie des autres… N’ayant plus rien à leur dire, dut à son manque de vie…

Aide ou pas les créatures libres:Bien sur que non…

Pourquoi? Cornelulus n’aide personne…

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:
Les dirigeants Arnaith réunissaient tous leurs soldats, enfin c’est ce qui était annoncé dans la lettre que tenait Cornelulus. Le jeune homme eut un léger sourire en déchirant le papier trempé par la pluie. Encore une réunion à la con où il allait perdre son temps pour revenir sans avoir rien compris aux stratégies énoncées… Mais il se devait d’y aller, c’était la seule condition pour pouvoir tuer… Assister aux réunions.
Le tueur s’y rendit donc à contre cœur. Cloud le chef commença, et comme à son habitude Cornelulus écoutait à peine attendant le moment où on le laisserait repartir en chasse. Il avait repéré une jeune créature Lynx, qui se promenait beaucoup trop souvent seule du côté du cimetière et il comptait bien échanger quelques banalité avec. Le ton du Chef changea et devint soudain très grave, ce qui intrigua l’adolescent qui se remit à écouter. Cloud parla d’une réunion secrète de la thianra, d’un traître qui aurait révélé les informations, mais surtout d’une attaque surprise qui allait apporter la victoire aux humains. Ils allaient s’attaquer à ces vilaines bêtes au moment où elles s’y attendaient le moins et au moment où elles se sentaient les plus fortes. Quelle délice pour le jeune psychopathe qui allait pouvoir se repaître du sang de ses ennemis.

On insista bien pour que personne n’agisse seul, l’assaut devait être ordonné, précis et d’un même élan.
Cornelulus avait été désigné pour entrer parmi les premier afin d’égorger les sentinelles de l’entrée. Une fois le boulot fait sans trop de problème l’attaque fut lancée. L’effet de surprise était à son maximum, les créatures étaient totalement désorganisées, et s’écroulaient comme des mouches sous les coups Arnaith.
Cornelulus était comme un diable, lacérant les fauves avec son couteau, se frayant un passage entre les combattant et décimant le plus de monstres possible. Le sang commençait à remplir l’entrepôt, l’excitation du jeune homme était à son paroxysme. Il prenait un malin plaisir à voir mourir ces immondices.
Les corps s’empilèrent sur le sol, le jeune humain était couvert de sang. Il avait reçu de sérieuses blessures dans la bataille mais tant que ses jambes le portaient il continuait à tuer inlassablement. Un certain temps s’écoula, un temps qui pour beaucoup avait semblait être une éternité, laissa place au silence. La guerre était jouée. Il n’y avait plus une créature debout, et les soldats Arnaith ramassaient leurs morts. Cornelulus comptait ses morts, il était tout à fait satisfait, ce soir il avait fait une bonne chasse. Il resta silencieux un moment un sourire démoniaque au lèvre puis décida de partir, plus rien ne le retenait en ces lieux.
Mais un Arnaith l’interpella, il était avec quelques compères et tous semblaient contempler quelque chose sur le sol.

« Et toi, on sait que tu aimes les créatures on t’en a réservée une, elle est en vie… »

Le soldat pouffa de rire en prononçant ces mots mais à son grand étonnement le jeune homme lui répondit :

« Qu’on l’amène chez moi, un trophée de cette chasse m’intéresse grandement. »

Puis il s’en alla. C’est ainsi que depuis l’assaut de la thianra ; Cornelulus est devenu le maitre de la panthère Silue Ramachi.

Autre:
Il utilise maintenant une paire de griffe en métal pour se battre à arme égale avec les créatures.

Ancien statut: Créature de la Thianra

Nouveau statut: Créature esclave

Maître: Leicka Jolinar

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

Say avait été présente durant la grande réunion, comme toute créature qu’elle avait croisée dans les couloirs de la Thianra plusieurs jours avants. Parmi la foule, la jeune créature sentait la peur que plusieurs créatures sentaient. Cela l’énervait. Elle ne comprenait pas pourquoi ils avaient peur, même si les risques étaient énorme. Elle attendait, comme toutes les créatures présentes dans la salle. Elle voyait le chef de la Thianra sur le podium improvisé. Tout les yeux braqué sur lui devait sûrement lui coller un trac énorme. Mais personne n’était en état de le penser. Le bruit d’une porte qui s’ouvre fit tourner la tête de Say. Elle était une des premier à voir ce qui l’attendait. La mort pur et dure était le seul mot qui régnait dans sa tête. Mais elle était loin de vouloir quitter ce monde. En moins de temps qu’il fallait pour le dire, plusieurs de ses semblables étaient au sol, sans vie. Elle n’en revenait pas. Ils avaient taper fort pour une fois. Mais savait-elle que c’était la dernière ?

Elle n’eu pas le temps de se poser la question qu’elle fonçait déjà dans la bataille. Les griffes sorties, elle se débattait du mieux qu’elle pouvait. Evitant les quelques coups d’une matraque d’un homme, elle l’assommât, n’aillant pas le temps de l’achever car plusieurs autres personnes étaient déjà en train de l’écraser. 4 Hommes étaient en train de la tenir pour ne pas qu’elle s’échappe. Et position de force, ils braquèrent un fusil sur sa tête. Say voyait déjà toute sa vie défilé devant ses yeux. Elle consignait néanmoins de se débattre, pour la vie, pour la sienne.

«Tu sais ce qui m’amuse vraiment, c’est de voir le sang giclé sur le sol. Surtout celui de ma 16ème victime de la journée, donc, je vais compter avec toi les dernière secondes de ta mort. »

Elle n’avait vraiment pas de chance, les dernière moments de sa vie, elle les passait avec un malade sur son dos. Jouir de la faiblesse. Bon, elle aussi en avait profiter. Mais elle n’était jamais en position de supériorité par le nombre. Et cela la dégoûtait vraiment.

«Un… »

Say commençait à s’agitée comme un animal qui n’avait plus rien à perde, et c’était bien le cas.

«Deux… »

Et qu’il s’amusait ce petit salopard. Ses amis eux, tenaient fermement Say. Ils n’attendaient que le coups de feu pour s’attaquer à quelque chose d’autre.

«Et...T… »

Trois ? Boum, tout était fini. En une seconde, elle avait déjà fait ses adieux. Elle s’était bien apprêtée à allez retrouver toute sa famille. Les yeux fermée, elle voyait tout ceux qu’elle avait perdu.

«Trois ! »

La coup de feu d’un fusil ce fit attendre, mais ce n’était pas le seul dans toute la salle. L’homme au revolver était au sol. En dessous de deux homme des Arnaith. Say, elle, était au sol, mains sur son œil droit. Une créature avait envoyé balader deux ennemis sur l’homme au fusil. Retournant en même temps Say, la balle avait fini son parcours sur l’œil de Say. Elle avait mal, vraiment mal. Mais elle se relevât quand même, en regardant tout autour d’elle. Elle avait encore la force de sa battre, même si elle commençait à ne plus y voir très claire. Elle pris au hasard une personne qui n’avait pas la même odeur que ses compatriotes et elle lui enfonçât ses griffes dans la bras.

*Le bras ?*

Elle n’avait pas voulut lui enfoncer là. Elle avait des problème car il lui manquait un œil. Elle était déboussolée. L’Arnaith se retournât, la folie dans son regard. Apparemment, il n’était pas heureux de la petite griffure qu’avait fait Say. Le jeune homme, pas plus de 20 ans, lui lançât son bras dans la figure. Elle l’évitât, en s’abaissant. Et lui envoyât un coup de pied dans les bijoux de familles. L’homme au sol, se tenant ses partie laissât u peu la paix à la jeune fille.

*Bon, maintenant, j’en fini avec lui.. *

Le main gauche dans les aires, elle descend son bras quand… Toc ! Say était au sol. Assommée par un homme qui passait par là. En sombrant dans l’inconnu, elle se dirigeât dans le monde de l’inconscience.

Say se réveillât dans un endroit inconnu. Les mures blanc, une porte blanche, une lumière blanchâtre. Un hôpital ? Elle n’en savait rien. La seule chose qu’elle savait, c’est qu’elle devait sortir de là au plus vite. Mais malheureusement, plusieurs barreaux se dressaient devant elle. Elle portât ses mains à son cou. Son cou brûlait. Les mains sur sa chaire, elle descendit un peu plus bas pour arriver sur un bout de cuir. Du cuir ? Qu’es que un collier faisait autour de son cou ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Mais elle voulait à tout prix l’enlever. Elle sortit ses griffes quand… Limées, elles étaient limées. Elle se trouvât un peu dépitée. Il lui semblait que tout moyen étaient vains. Un liquide froid lui touchât le bras droit. Inquiète, elle sursautât pour finir par voir que ce n’était qu’un petite dose de liquide jaune glissât dans la perfusion qui lui rentrait dans le bras. Prise d’un violent choque à la tête, elle portât sa main à sa tête. Touchant au passage un bandeau. Une nouvelle question. Elle cherchât ce qu’il pouvait bine couvrire quand elle passât au dessus de son œil droit. Un flash lui permit de se souvenir. Elle n’avait plus qu’un œil. Jamais Say ne s’était sentie aussi… enfermée et abattue. Mais elle se promit de tenir le coup. Il le fallait bien. Elle s’était battue pour restée en vie. Et ce n’était pas ce jour qu’elle allait lâcher. Mais peut-être demain ou dans 5 jours…

Mais ce ne fut pas 5 jours, mais 6 mois durant lesquels Say sombrait un peu plus dans la solitude et dans l’enfermement. Jour après jour, elle voyait de nouveau visage. Elle ne savait pas où elle était, ni quelle date l’attendait au lendemain. Elle sombrait peu à peu dans un vide que beaucoup de personne pouvaient connaître. Un jour, elle en eu marre. Elle sortit ses griffes qui avaient repris leurs tailles normales. Bien pointue, elle pouvaient tranchée aisément la chaire mais pas les barreaux. Beaucoup de créatures qui avaient séjournée dans la même pièce qu’elle avaient essayer, mais ne vain. Regardant ses armes, elle eu un petit rictus de folie. Voilà qu’elle commençait à quitter ce monde pour entrez dans le sien. Elle avait déjà vécu pas mal de temps en pensant que tout allait s’arrêter, mais elle n’en pouvait plus. Doucement, la partie tranchante de sa lame rencontrât sa peau fine. Pour finir avec 3 petites marques sur son bras gauche. Elle observait son liquide de vie s’échapper. Tranquillement, la grande faucheuse allait la prendre. Mais ce ne fut pas la faucheuse, ce fut une aide soignante qui se dépêchât de lui recoudre ses plaie qui avaient déjà laisser le sang coulé un bon nombre de temps. Mais pas assez pour la laisser mourir.

Peu de temps après, environs 1 mois. La porte blanche s’ouvrit une nouvelle fois. Comme à son habitude, elle se retournât pour être dos aux barreaux. Mais un garde la piquât avec son bâton. Réflexiblement, elle se jetât sur le bâton qui n’était pas encore sortit de SA cage. Elle essayât de le briser, mais les sédatifs étaient beaucoup trop puissants pour elle. Elle lâchât donc la barre de métal pour se recroqueviller sur elle-même. Elle observât d’un mauvais œil le garde. Un jour elle allait se venger. Et Ca elle en était sure. Enfin, elle portât son regard sur la personne qui avait franchit la porte plutôt. Une jeune femme se tenait devant elle. Enfin, se tenir était un bien grand mot. La jeune femme reposait sur une chaise roulant. Ce qui attirât le peu de raison qui restait chez Say. Elle observât un temps la jeune fille pour finir par lui retourner de nouveau le dos. Elle n’était pas de bonne humeur. Comme tout les autres jours d’ailleurs.

La femme avança sa chaise roulante pour se trouver le plus près possible de la créature. Elle ne voulait pas la brusquer ni même l'effrayer. Quoi que effrayer une créature était chose très dure.La jeune femme avait remarqué qu'elle avait été regardée sous toutes les coutures et surtout son fauteuil. Leicka avait maintenant l'habitude et ne s'en formalisait plus. Elle contourna la personne et se plaça en face d'elle.

« Madame vous ne devriez pas trop vous approchez, même quand ils sont sous sédatifs on ne peut jamais connaître leur réaction. »

« Je sais tout ça, veuillez nous laisser. »

La femme avait parlé d'un ton froid et sec en regardant bien en face le garde. Elle s'adressa ensuite à Say.

« Bonjour, je suis Leicka Jolinar et je suis venue te ...délivrer, ou tout au moins de faire sortir d'ici. »

Leicka attendit quelques secondes avant de poursuivre afin que les paroles qui allaient puissent faire leur effet.

« Je sais que tu n'as pas envie de rester là. Mais c'est à toit de choisir, soit tu me suis de ton plein grès, soit je te laisse moisir ici. A toit de choisir. »

Leicka avait parlé d'une voix douce mais basse pour que seul Say l'entende. Le garde était resté à la porte.
Elle fit avancer son fauteuil jusqu'à la porte. Et attendit la réaction de Say. Elle allait lui laisser 5 minutes. Si elle ne bougeait pas, alors elle se serait trompée sur son compte.

Mais Say bougeât vaguement. Un peu sonnée, elle avait compris un peu moins de la moitiés, mais juste ce qu’il lui fallait. Le prenant plus pour une obligation, elle fit un petit « oui » de la tête. Elle n’avait de toute façon pas d’autre moyen de se faire comprendre car elle sombrait déjà dans l’inconsciente. Enfin, elle allait quitter cet endroit dont l’odeur lui brûlait son odorat. Elle n’attendait plus que le jour où elle pourrait enfin respirer l’air libre. Pour elle, la cage lui semblait déjà loin. Mais avoir un maître était une sorte d’emprisonnement. Enfin, c’était déjà mieux que d’être sous sédatif 24heures sur 24.

Ce fut deux jours plus tard que Say rouvrit les yeux dans une nouvelles cage. Elle était propre et elle n’avait plus de petit tuyau. Les tremblement au sol lui permettait de s’imaginer qu’elle était dans une sorte de camion. Un coup de frein se fit entendre. Le camion s’arrêtât net, faisait un peu bouger Say qui ne s’y attendait pas. Quelques seconde après l’arrêt du véhicule, des portes métalliques s’ouvrirent devant la créature. Ne faisait rien, elle laissât les deux gros bras prendre sa cage. Elle était assise dans un des coin, comme elle avait pris l’habitude de le faire et attendit de voir son nouveau maître dont elle avait déjà oubliée son visage. Un coup de sonnettes puis deux. Un troisième allait se donné quand la porte de la maison s’ouvrit. Une jeune femme en chaise roulante se tenait devant les deux livreur. L’un d’eux, celui avec une casquette lui tendit des papier à signer. Cela fait, il lui donnât la clé de la cage et du joli collier que Say avait autour du coup. Un clac violent faisait signe que les deux livreurs avaient fermé la porte du camion pour repartir laissant un petit nuage de fumée derrière eux.

Say n’avait pas quitter du regard son nouveau maître. Mais « maître » était un bien grand mot, car la jeune créature ne se serai jamais laissée domptée. Un clic et un clac puis la cage s’ouvrit.

Autre: Elle porte un bandage à son œil droit. Un autre bandage est présent sur le début de son bras gauche qui cache 3 petites cicatrices.

Ancien statut: créature asservie

Nouveau statut: idem

Maître: Wind Shift

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

Pourtant, cette journée avait d'abord ressemblée aux autres. Le ciel était resté gris, le temps humide et triste, Wind Shift d'une humeur de massacre.
Durant l'absence habituelle de ce dernier, sa créature avait agit comme à l'accoutumée: elle avait nettoyé toute la maison, astiqué plus que de raison le mobilier juste pour le plaisir de voir sa frimousse souriante s'y refléter et épluché les quelques livres de cuisines à sa disposition pour le repas qu'il préparerait à son maître –il était d'ailleurs passé chef dans l'art de l'omelette au bacon, et semblait ces derniers temps s'intéresser grandement aux expériences culinaires toutes plus étranges les unes que les autres, aux risques et périls de Wind Shift, par ailleurs.
Oui, une journée calme, tout à fait normale.

"Chante rossignol chante, toi qui as le cœur gai! Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer!"
Casey paraissait presque danser en cheminant à travers le tout petit jardin qui entourait la demeure de son Maître. Il s'amusait à rester le plus longtemps possible sur un pied, ou exécutait même des roues ou des galipettes au côté bien félin qu'un enfant humain de son âge aurait peut-être eu quelques difficulté à imiter. Il ne jouait pas. Du moins, il était sûr et certain d'être chargé d'une mission particulièrement difficile qui ne lui laisserait même pas le temps de jouer dans la maison. Chacun sa vision des choses, en somme.
Il s'occupait du jardin. C'était l'une des tâches qu'il préférait, même si Monsieur Shift ne semblait pas accorder grande importante à cette part de son travail. Il prenait un soin délicat, quoique modeste de part son manque d'instruction sur l'horticulture des plantes qui jalonnaient le petit jardin. Il avait du faire avec ce qu'il avait sous la main –à son arrivée, il y avait déjà des forsythias qu'il adorait pour les belles fleurs jaunes qu'elles donnaient au printemps- mais à présent il était singulièrement fier des fruits –ou plutôt fleurs- de son travail.
Fredonnant toujours cette petite comptine, la blonde créature s'accroupit au pied d'un des murs de la maison, dévoré le lierre et le liseron.
Un immense sourire vint illuminer son visage poupin, alors que ses oreilles effilées frémissaient d'un plaisir non dissimulé. Devant lui s'étalait une petite dizaine de marguerites. Leur blanc immaculé et le jaune vif de leur cœur se détachaient nettement sur le fond grisâtre et glauque du mur. Il avait un attachement spécial pour ces fleurs pourtant assez banales et symboles même de la simplicité. Aujourd'hui, elles étaient toutes magnifiques, laissant éclater ces feux d'artifices fait de duvets d'anges et de gouttes de soleil.
Un air infiniment tendre vint empreindre le visage de Casey, alors qu'il sortait avec douceur les griffes de sa main droite. Peut-être que Monsieur Shift serait content de voir ces jolies marguerites dans sa chambre…peut-être qu'il les remarquerait, qu'il serait content…qu'il lui dirait un mot gentil! Le cœur léger comme si ces rêves allaient se concrétiser, la jeune créature s'attela à sa tâche en reprenant son petit chant avec entrain.
"Il y'a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai…!"


Or cette journée n'avait pas finit normalement…pourquoi la routine si paisible avait-elle été subitement brisée?
Se mordant l'ongle nerveusement, assis en tailleur sur le perron de la maison et scrutant anxieusement la ruelle désespérément vide, Casey attendait le retour de son maître. Mais celui-ci avait maintenant plusieurs heures de retard.
Le dîner, qu'il avait pourtant préparé avec un soin particulier, était déjà froid. La maison était plongée dans la pénombre, le vestibule étant le seul endroit où l'applique murale diffusait une lumière blanche et glacée.
Pourquoi ne rentrait-il pas? Qu'est-ce qui n'allait pas?
Casey étouffa un gémissement dans sa gorge, sentant une inquiétude mordante s'emparer de son petit cœur. Il voulait voir la silhouette de son maître se profiler face à lui, lui adresser une remarque acerbe, lui ordonner de réchauffer son dîner et d'aller mettre sa blouse ensanglantée dans la buanderie.
Mais rien. Personne.
La nuit était tombée, un voile sombre était passé dans le ciel sans étoiles ni lune, ne laissant que des ténèbres grouillantes de monstres dissimulés. Le garçonnet tremblait. Pas seulement de froid, mais de peur. Sa gorge était douloureusement nouée, et il laissait échapper quelques gémissements plaintifs de temps à autres, plus comme un chiot abandonné que comme le félin qu'il était…Et si, comme Monsieur Stanford, Monsieur Shift décidait de partir sans lui? De le laisser tout seul avec les monstres cachés dans le noir?
Il craignait de rester à l'extérieur en pleine nuit, mais en même temps il voulait attendre ici qu'il revienne. Juste le savoir présent le rassurerait complètement, mais…A cet instant précis, la chaleur d'une douce étreinte lui manquait cruellement…
Une heure passa, puis deux, et son maître n'était toujours pas retour. Casey luttait pour garder les yeux ouverts, résister à sa fatigue qui lui tendait ses bras pour un simulacre de réconfort. Sa tête dodelinait à un rythme étrange, mais ses yeux dorés aux pupilles dilatées par l'obscurité dévisageaient toujours la ruelle avec son espoir inébranlable.
Monsieur Shift n'allait pas l'abandonner, non. Monsieur Shift était gentil, il aimait bien Casey…il ne le laisserait pas tout seul…il ne voulait plus être tout seul.
Les oreilles du Chaton s'affaissèrent tristement sur sa masse de cheveux blonds, et il sentit des larmes lui monter aux yeux, inexorablement. Le petit se recroquevilla sur lui-même, l'air penaud, et fronça les yeux pour tenter de chasser brièvement la lourdeur qui les assaillait.
Puis il y eut la lumière de ces phrases. Des claquements de portières, des voix d'hommes inconnus. Casey sursauta et bondit sur ses jambes, un grand sourire illuminant son visage poupin. C'est son maître qui revenait?!
Mais quand les bruits se rapprochèrent, et qu'il put apercevoir les nouveaux arrivants dans le rai de lumière provenant du vestibule, son sourire s'effaça aussitôt.
Et comme son esprit d'enfant commençait à comprendre ce qu'il se passait, ses grands yeux s'écarquillèrent démesurément, comme deux immenses soleils redoutant ce monde teinté d'un noir anthracite et d'un rouge écarlate...


Les marguerites trônaient comme autant de charmantes princesses dans leur petit vase de verre, posé sur le bord de la table de chevet. La douce lumière de la matinée faisait paraître leurs pétales plus blancs, plus purs encore qu'ils ne l'étaient déjà.
La fenêtre avait été ouverte pour aérer la chambre d'habitude plongée dans une pénombre que son occupant semblait chérir. Un vent tiède et agréable faisait frémir les rideaux, et tentait également de se glisser sous le drap blanc froissé qui épousait la silhouette d'un homme couché.
Une petite créature était assise à même le sol, le menton appuyé sur ses petites mains elles-même reposant sur le rebord du matelas. Ses yeux, rougis et empreints d'une fatigue qu'on ne lui connaissait guère, demeuraient fixés sur le visage de son maître, comme si elle craignait qu'il ne s'évapore subitement et définitivement. Mais le Vétérinaire Arnaith restait bien là, dans le même état que lorsque deux de ses collègues l'avaient reconduit chez lui, estimant qu'une hospitalisation n'était pas nécessaire à leur "zombie" préféré. Ils n'avaient donné que quelques instructions à l'enfant qu'ils avaient trouvé avec surprise à l'entrée, puis étaient repartis aussi sec, se posant d'obscures questions sur les loisirs de leur confrère.
Casey avait beaucoup pleuré, mais à aucun moment ses larmes n'avaient suppléé son devoir de serviteur: il était resté auprès de Wind Shift toute la nuit, épongeant souvent de ses mains tremblantes la sanglante blessure de son bras. Penaud, il attendait son réveil avec cette sourde et mordante crainte serrant sa gorge.
La jeune créature se rapprocha d'une sorte de léger bond de son maître, osant à peine respirer. Il étendit une main diaphane et hésitante vers celle inerte du vétérinaire, et noua ses petits doigts autour de son index froid avec une délicatesse prudente qui ne lui était pas familière. Il n'en tira aucune réaction, et de toute manière il n'en espérait pas. Si Monsieur Shift se réveillait à cet instant précis, il doutait qu'il soit très content de constater son audacieuse initiative…
Casey esquissa un petit sourire de bienheureux, et colla sa joue contre la froide texture du drap en continuant d'observer sous cet angle étrange le visage assoupi de son maître.
Il profitait de ce fragile petit instant de calme, se gorgeant de ce si simple contact qui lui apportait tant.
Parce qu'il savait au fond qu'après cela, tout reviendrait "à la normale". Monsieur Shift se réveillerait, il retournerait travailler et lui, il vaquerait à ses tâches quotidiennes, comme si jamais rien ne s'était passé…


Autre:

Ancien statut:créature libre de la Thianra

Nouveau statut:Créature libre !

Maitre:Vous croyez au Père Noël ?

Histoire depuis l'assaut de la Thianra:

Le temps était pluvieux ce jour là. Elle se baladait un peu, histoire de passer le temps qui la séparait de la réunion que le chef avait commandé. Elle rêvassait dans son petit monde, imaginant enfin la victoire des créatures. Enfin la paix et la possibilité de se promener sans peur dans les rues ! Et qui sait, peut être même… Elle songea à Noah et Algol pendant que ses pas la menaient à eux. Elle s’engouffra dans les petites rues et les dédales de la ville avant d’arriver au QG de la réunion. Ils étaient tous là, tous ses amis qui attendaient impatiemment que le beau chef ténébreux prenne la parole. Lui avait réussi à rassembler le plus grand nombre jamais vu de créatures, lui avait monté un réseau contre les humains qui s’étendait très loin, lui avait la force de les protéger contre n’importe quel danger… Et Algol, posé contre le mur au pied de l’estrade sur laquelle Noah attendait tranquillement que toutes les créatures soient arrivées pour commencer. Laïna avait une affection toute particulière pour lui. Il était la première créature qu’elle avait rencontrée dans cette ville. Il allait vraiment mal ce jour là. Il y avait Opale aussi, mais elle était humaine et surtout Arnaith. Pourtant, Laïna les aimait tous deux comme son grand frère et sa grande sœur. Elle savait bien qu’elle devait être un peu collante mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle aurait bien aimer rester plus souvent avec ses supérieurs, pourtant elle essayait tant bien que mal de garder ses distances. Elle était comme ça, bourrée d’affection et toujours prête à obéir à un ordre donné par le chef ou le sous-chef. Elle retourna son attention sur le chef et senti ses paumettes rougir. Il était si beau. Et si mystérieux. Elle se ressaisit lorsqu’il tourna la tête vers elle et lui fit signe de s’asseoir au premier rang vu la taille qu’elle faisait. Elle obéit docilement avant que la réunion ne commença.

Elle buvait littéralement les paroles du tigre, sentant une féroce envie de se dévouer corps et âme pour la cause qu’il implorait et les créatures autour d’elle semblaient dans le même état d’esprit qu’elle. Les minutes semblaient des secondes. Et puis, jetant un coup d’œil rapide au sous-chef elle le vit relever la tête brutalement et crier le nom du tigre. Puis ce fut le flou. Des cris, des coups de feu, des bruits de griffes qui pénètrent la chair musclée des être sur leur fin. Elle vit ses amis tomber les uns après les autres sur le sol, leur dépouille défigurée baignant dans une rivière de sang qui finissait par rendre l’odeur de l’endroit insupportable. Elle se battait comme une lionne (même si elle est croisée léopard) et ses coups atteignaient souvent leur cible. Elle reçut une balle dans l’épaule droite et tomba à genou au moment où elle entr’aperçut Algol tomber ! Non ! C’était impossible ! Pas lui ! Malgré la douleur et le sang qui lui coulait le long su corps et de la figure, elle planta ses griffes dans les entrailles de son assaillant et les lui sorti avec une rage terrible. Elle ne sentait plus aucune douleur à cet instant. Plus rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Un des Arnaiths se dirigea alors dehors en essayant de fuir mais c’était peine perdue. Elle le suivit et lui trancha la gorge dans la rue, une lueur de jouissance apparaissant dans ses yeux. Son cerveau était déconnecté et seul son instinct de félin tueur contrôlait ses gestes à cet instant. Elle était violemment blessée mais ne sentait rien tant sa rage et sa douleur intérieur la rendaient folle. Tous ses amis, Algol, Noah ! Pourquoi ? Tous tombés sous le joug des humains ! C’était impossible, ça ne pouvait pas être vrai !

- Algol ! Noah ! Say !

Elle hurla si fort que ses cris ameutèrent une bande de mafieux du coin qui rôdaient dans ce quartier mal famé. Il l’encerclèrent pour l’achever mais des dernières forces qu’il lui restait, elle en tua deux avant de recevoir un violent coup sur le crâne et tomber dans la boue laissée par la pluie. Seules quelques paroles parvinrent à ses oreilles pendant que le reste de son corps était plongé dans des abîmes.

- Elle est coriace ! Elle les a tués tous les deux !
- Et vous avez vu ? Elle avait déjà combattu auparavant.
- C’est une comme elle que le patron cherche. En plus elle est jeune, belle et vraiment féline !
- Aller ! On l’embarque ! Elle est dans un sale état mais de toute façon, elle s’y habituera.

Et puis le noir.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle était allongée sur une sorte de paillasse avec une couverture sur elle. La pièce où elle se trouvait était sombre et humide, entourée de barreaux de fer. Elle avait mal dans le moindre de ses membres mais elle était en vie. Elle tenta de se relever et senti un poids peser autour de son coup avant de se rendre compte qu’elle était enchaînée au mur par des maillons de fer reliés à un gros collier de cuir brun. N’ayant pas la force de tirer dessus pour se détacher, elle se contenta de se rallonger sur sa planche, la tête tournante. Peu de temps s’écoulèrent avant que quelqu’un ne vienne pour lui apporter de quoi se nourrir.

- Tu es réveillée ? Alors mange si tu ne veux pas que le patron se fâche.
- Excusez-moi, où sommes-nous ?
- Ferme là ! Les créatures ne parlent pas sans autorisation !

L’homme pénétra dans la cellule et lui assena plusieurs coups qui ne lui arrangèrent aucunement ses douleurs. Ce fut le début de ses plus grands cauchemars

Après avoir été assommé par la bande de voyou, elle avait été donnée à un chef de réseau de combat de félin situé en Russie. Le principe était celui des combats de chiens ou de coq mais avec des créatures. Celle qui perdait était automatiquement mise à mort par son rival. Laïna, au caractère si doux et tolérant souffrit le martyr tant physiquement que mentalement. Lorsqu’elle fut en état de combattre, son maître diminua de moitié ses rations alimentaires et les coupait entièrement les veilles de combat pour augmenter sa fureur. Au début, ce fut des entraînements presque doux en comparaison de ce qui l’attendait. Elle fut battue violemment jusqu’à tant qu’elle finisse par se rebeller. Elle apprit la haine, la faim, le désespoir, la violence et la douleur. Plus le temps passait, plus elle devenait méchante. Elle n’avait plus qu’un ordre : survivre à tous les prix. Tel que le lui avait appris les siens de la Thianra. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à eux. Ses amis morts, Algol au sol, Noah parti. Elle versa beaucoup de larme, trop de larmes. Tant qu’elle finit par ne plus pouvoir pleurer. Elle finit même par haïr ses anciens supérieurs.

Un beau jour, alors qu’elle se tenait tranquille dans sa cage, deux des hommes de la bandes entrèrent et lui accrochèrent les mains et les pieds pour l’immobiliser, avant de la violée comme des bêtes. Elle avait perdu jusqu’à son innocence. Les fois suivantes, elle se laissa faire, comprenant qu’il était inutile de résister. Ce fut son quotidien pendant plus de six mois. Les hommes et la mort. Elle gagnait chaque combat, mettant en pièce ses adversaires sans aucune pitié. C’était une véritable boucherie, étalant les macabés à chaque fois sur le sol en moins d quelques minutes. On la surnomma vite Sekhmet, la déesse lionne. Car en même tant que sa puissance grandissait, son corps se transformait pour laisser place à une véritable métamorphose. Personne n’aurait pu la reconnaître tant elle était devenue mâture de forme. La gamine avait disparut, l’idéal avec.

Jusqu’au jour où le combat qui renversa les données arriva. Elle devait se battre contre une créature mâle assez âgée par rapport à elle. Il était grand et comme elle, coupé de léopard. Mais les yeux de l’homme reflétaient plus de la tristesse que de la haine. Pourtant, ils se bâtèrent jusqu’à l’épuisement et ce fut Laïna qui donna le coup de grâce. Mais elle se rendit compte alors que l’homme qui agonisait n’était autre que son père, qu’elle cherchait depuis si longtemps. Elle venait de le tuer et il mourut en lui prononçant les mots qu’elle avait oubliés. Elle pleura en serrant le corps du seul qui l’ait jamais respecté et qu’elle venait de trahir.
Désormais, plus rien ne pouvait plus la calmer. Il était même devenu impossible d’approcher de la cage. Jusqu’au jour où le réseau fut démantelé. Dans l’embrouille qui se propagea cette là, elle profita du fait qu’un homme tentait de la contrôler pour l’amenée contre le mur et la fusiller pour le tuer et s’enfuir de cet enfer.

Elle resta longtemps sur les routes, à voguer au gré du vent, entendant son surnom partout où elle passait. Partout les gens connaissaient Sekmet mais personne n’était en mesure de la désignée. Ses pas finir par la ramener à Paris, traquant tous les êtres et créatures qu’elle avait décidées d’éliminer. Seul le sang l’apaisait quelque peu. Lorsqu’elle entra en ville, elle sue alors que les siens n’étaient pas tous morts. Elle se mit à leur recherche, ayant dans la tête de trouver pourquoi cette erreur avait été faite lors du raid des Arnaiths et décidée à ce que même sans la Thianra, les êtres impures paient de leurs actes prête à tout pour ne plus laisser filer sa liberté…


Autre:Elle est devenue le contraire de ce qu’elle fut autrefois. Elle possède une énorme cicatrice qui lui traverse la totalité de son dos, souvenir de l’un de ses plus violent combat sans parler des multiples autres qui lui parsèment le corps. Elle est devenue maître dans l’art de traquer mais n’a cependant pas perdu celui du chant où elle excelle. Et ça doit être à peu près tout…