Prénom et nom : Angelo Borgia.
Surnom : Personne ne le surnomme.
Âge : 18 ans. [Oui je sais, c'est jeune uu".]
Clan : Thianra. Enfin, c'est ce qu'on pense...
Croisement : Panthère noire.
Description physique : Angelo se présente comme étant un jeune homme d'allure déliée et mince. Ses articulations sont fines et souples, ses attaches fines également, pouvant le faire paraître comme étant frêle par rapport à certains de ses congénères. Par ailleurs, on peut s'étonner du manque total de signes montrant qu'il est une créature modifiée : il n'a pas d'oreilles, aucun appendice caudal et poilu, ses cheveux sont fins et bêtement bruns, quant à ses yeux, ils sont d'une profonde couleur chocolat. Et s'il est aussi humain, c'est parce qu'il [le vaut bien. Bon ok j'arrête -_-".] le fait exprès ! Ses pupilles, en fait, sont fendues, et de couleur jaune. Mais il porte une paire de lentilles, pour masquer cette différence. En effet, notre petit Angelo se fait passer pour un humain, un vrai de vrai, et il y arrive plutôt bien, grâce à cette tricherie immonde. [Non c'est vrai vous pouvez le dire, c'est une tricherie immonde.] Pour faire encore mieux illusion, il a travaillé énormément ses expressions faciales, et est donc passé maître dans l'art de la mimique et de la grimace. Il arbore le plus souvent une expression assez espiègle et pour tout dire gamine, et semble souvent de bonne humeur. Pourtant, cette impression de jeunesse qui se dégage de son visage aux traits finement ciselés est contrebalancée par la sûreté et la souplesse de ses mouvements : c'est encore dans ceux-ci que se révèle le plus sa nature de créature. Marque de fabrique féline assurée. Ainsi, il peut quand même attirer les soupçons sur lui... Bien sûr il trouvera des excuses vaseuses.
Description mentale : Angelo est un gamin par excellence. Un gamin sanguinaire, mais un gamin. Il aime jouer au "petit chef", ne lui donnez pas de responsabilités, il prend immédiatement la grosse tête. Tant qu'on est sur les défauts, on peut également citer une forte irascibilité [il se met en colère très vite & très fort], un penchant très agaçant à vouloir "jouer" [il peut s'agir d'un innocent lancer de boulettes de papier, comme d'une torture infâme d'un oiseau], et d'une certaine propension à ne pas répondre aux questions. Par contre, il n'est pas trop lunatique, étant d'une humeur assez égale, mais pas pour autant rationnelle. Il semble assez inconscient des risques qu'il encourt en travaillant pour la Thianra tout en se faisant passer pour un humain [et ce, des deux côtés : la Thianra se demande si on peut vraiment compter sur lui, et les humains le sentent trop différents pour l'accepter réellement], mais il ne faut pas se fier à cette apparente imprudence : il est méfiant, voire paranoïaque dans ses bons jours. Il sait également bien cacher ses sentiments, mais semble un peu trop émotif pour être réellement sérieux [monsieur s'émoit d'un rien, c'est normal, il est jeune]. En revanche, il a une fierté assez aigue, tout en sachant la taire quand il le faut, et possède un optimisme désarmant. Charmant garçon !
Histoire : C'aurait été dans tous les cas une exagération de dire que l'endroit était propre. Il avait été conçu pour être propre, mais dans l'utilisation, dans la réalité des choses, il ne l'était pas. C'était une grande bâtisse, aux carrelages blancs réguliers, soigneusement posé par les artisans, et aux peintures vertes peu engageantes propres aux locaux pseudo-médicaux. Les barreaux des cellules - dont la taille ne variait jamais - était droits, solides, correctement électifiés. Les hommes qui travaillaient ici ne voulaient certainement risquer leur vie. Ils étaient seulement, pour la plupart, des scientifiques ; les autres étaient des gardiens, des brutes épaisses prévues en cas d'évasion, et bons pour frapper à tort et à travers - afin d'étouffer dans l'oeuf toute rébellion. Le bâtiment de forme strictement rectangulaire abritait une trentaine d'animaux, des grands fauves pour la plupart, capturés directement dans les réserves soi-disant protégées. Les autres pensionnaires de l'endroit se comptaient par centaines, et se revendaient très bien. Il s'agissait de mutés, d'hybrides, obtenus d'un croisement entre les humains et les félidés.
Parmi tous les couloirs identiques dont les cellules étaient bondées de " créatures " destinées à l'adoption par les humains, il y en avait quelques uns qui étaient dits " spéciaux ". Ainsi, l'un d'eux contenait les créatures destinées à l'euthanasie - trop violentes pour l'adoption, auteurs d'un massacre, récupérées miraculeusement dans la nature - et un autre abritait celles que l'on disait utiles à la recherche scientifique. Un jour, un scientifique choisit de classer une jeune créature de 4 ans nommée PN1 - 126/V² dans les sujets de recherche scientifique plutôt que de l'envoyer à l'euthanasie. Ce choix se basait bien plus sur le hasard que sur de réelles raisons scientifiques, et PN - 126/V² survécut, enfermé dans une cellule électrifiée.
====
La jeune créature d'une dizaine d'années se hérissa dans sa cellule, et cracha de colère contre les barreaux électrifiés qui le maintenaient prisonnier. Suite à quelques problèmes dans le couloir, les humains avaient augmenté leur portée, et le garçon n'arrêtait pas de récolter des coups de jus douloureux. Il alla se rouler en boule au fond de sa cellule, ses grands yeux dorés surveillant les mouvements des hommes en blouse blanche dans l'allée. Sa voisine de droite faisait un bruit terrible, et toutes les cajoleries et menaces des humains n'y changeaient rien : elle se jetait contre les barreaux de sa cellule en feulant à mort. Lui, il y voyait une certaine malédiction, et à la longue n'y prêtait plus attention - puisque de toute manière elle n'était pas en colère contre lui. D'après ce qu'il avait compris, elle allait enfin atteindre son but ; il lui semblait bien avoir entendu parler d'euthanasie, ces derniers temps. Quand il était plus jeune, ce genre de discussion avait tendance à le hérisser. Avec le temps, il s'y était fait, et se contentait d'espérer qu'il ne s'agissait pas de lui. Aujourd'hui, il n'avait pas envie d'accompagner les feulements furieux de sa voisine. La dernière fois qu'il s'était avisé de le faire, trois gardiens lui étaient tombé dessus, et il avait gardé des bleus pendant trois semaines.
Il se redressa quand un gardien fit jouer sa clé dans la serrure de sa cellule pour laisser entrer deux impeccables scientifiques vêtus de blanc. Il ne poussa pourtant pas le vice à s'approcher d'eux, les regardant pénétrer son territoire sans précaution. Il était trop jeune encore pour qu'on le qualifie de dangereux - mais ils venaient à deux au moins depuis peu de temps, ce qui était bon signe. Les deux hommes s'arrêtèrent devant lui, et l'un d'eux lui sourit.
" Salut Angelo. Prêt pour quelques tests ? "
Il inclina la tête sur le côté, à la manière du jeune animal qu'il était quelque part. Et répondit d'une voix tout à fait normale, celle d'un enfant de dix ans intelligent - cela mit mal à l'aise le scientifique moins familier.
" Oui. Il y en a beaucoup aujourd'hui ? "
" Je ne crois pas. "
Les seules choses qu'on lui demandait de faire maintenant était des tests psychologiques. Il semblait bien s'en tirer - ils le qualifiaient de " garçon intelligent " avec un air troublé, ou fier. L'homme qui l'appelait Angelo était son naisseur, il l'avait pris en affection et il n'y avait que lui pour sembler un tant soit peu fier de lui. Il lui avait expliqué ce que signifiait son vrai nom PN - 126/V². PN pour son croisement, panthère noire, 1 pour mâle, 126ème produit obtenu de ce croisement et V² pour Viable et Vivant. Ses voisins étaient L1 - 384/V un jeune lion qui vivait sous respiration artificielle pour observation biologique et G2 - 98/V², la vieille femelle guépard devenue folle. Pour le moment, il n'était pas autorisé à sortir de sa cage ; seules les créatures qui passaient des tests physiques le pouvaient. Comme il n'avait pas encore fini sa croissance, il était encore consigné à l'intérieur pour un petit moment. Il se pliait pourtant avec bonne volonté aux exigences des scientifiques ; il avait compris presqu'immédiatement qu'il n'était pas du tout dans son intérêt de s'en faire des ennemis.
====
Encore une fois, c'était une sorte de vision d'apocalypse pour les pauvres humains qui se trouvaient là. Toute la fureur et le danger contenus dans ce couloir reflétaient bien l'animalité des créatures qui y étaient enfermées. Une créature-lynx ceinturée par un gardien aux biceps gros comme sa cuisse se débattait avec colère, crachant et feulant tout ce qu'elle pouvait. Encore une qui finirait très vite à l'euthanasie, et qui serait classée comme erreur de jugement. Les autres hybrides, ceux qui étaient enfermés, hurlaient à la mort dans leur cellule, tout crocs dehors. Un, particulièrement.
PN - 126/V² avait maintenant dans les 15 / 16 ans. Il était devenu un jeune mâle au caractère ombrageux, vif, et de taille sinon impressionnante, du moins respectable. Il n'hésitait ni à sortir les griffes, ni à montrer les crocs, ni à jouer avec une grande habileté de ses dehors très humains pour mettre mal à l'aise les humains qui le maintenaient prisonnier, et les autres créatures. Pour l'heure, il s'amusait beaucoup à provoquer la créature lynx déjà très énervée, profitant d'une panne généralisée des courants électriques. Ce qui devait arriver arriva : le lynx parvint à se libérer de l'étreinte de son geôlier, et se jeta comme un fou contre les grilles de la cellule de la panthère noire, qui accueillit l'agression avec un grondement ravi, et une série de coups de griffes. Des années passées en cage n'aident pas pour apprendre à se battre, mais l'instinct est largement suffisant, et les longues griffes tranchantes ouvraient des blessures qui saignaient abondamment, même légères. Il fallut six gardiens pour séparer les deux créatures, et PN - 126/V² fut envoyé à coups de pied bottés contre le mur de sa cellule et accueillit avec des feulements mécontents les coups de matraque qui lui pleuvaient dessus. Son adversaire eut le même traitement brutal ; mais il n'en ressentit aucune satisfaction.
Il passa le reste de la journée roulé en boule contre le mur, yeux étrécis observant tous les mouvements, sans bouger. Il put ainsi entendre les humains parler du dysfonctionnement du système électrique et des dangers que cela représentait. L'incident de l'après-midi prouvait bien qu'il fallait changer les créatures de la section d'expérimentation d'endroit, sous peine de graves problèmes. Le déménagement commença le lendemain, par les plus jeunes et les plus âgées des créatures présentes. Après midi, ils s'attaquèrent à celles qui étaient dans la force de l'âge - ils en gardaient d'ailleurs très peu dans cette section, car ils étaient trop dangereux. Ce fut une occasion d'en envoyer pas mal à l'euthanasie, mais PN - 126/V² ne parvint pas à saisir s'il était concerné ou pas. Il attendit donc, inquiet et nerveux.
Ce fut la créature lynx avec qui il s'était battu qui le sauva. Alors que le scientifique chargé des transferts passait près de sa cellule, la croyant vide, il lui bondit dessus, le tuant net d'un coup de griffe précis. PN - 126/V² avait toujours été considéré par les humains comme une créature intelligente. Il n'avait jamais compris s'ils le comparaient aux autres créatures, ou à eux-mêmes. Toujours est-il que par moments, il avait des inspirations soudaines qui relevaient du génie. Un coup de griffe dans la serrure de sa cellule - endommagée dans son combat contre le lynx - et il fut dehors. Il ne perdit pas de temps à sauver l'autre prédateur - tant pis pour lui s'il se retrouvait à la section euthanasie -, et ramassa la blouse du scientifique et s'en vêtit, s'éclipsant rapidement vers des sections qui lui étaient inconnues.
Suivant son instinct, il fut bientôt hors de la base. Les humains n'étaient peut-être pas très malins, mais ils avaient au moins la décence de leur donner des vêtements. Il était ainsi habillé d'un jeans sale et déchiré, et d'un t-shirt dans le même état. En partant dans la ville, nez au vent, il décida que c'était largement suffisant pour commencer, et qu'il aviserait ensuite.
En quinze jours de vie vagabonde dans la ville de Paris, il découvrit une masse de nouvelles choses, qu'il assimila à une vitesse hallucinante. D'abord, qu'il lui fallait à tout prix un nom plausible pour vivre parmi les humains. Il reprit le prénom que lui avait attribué affectueusement son naisseur - mort sous les griffes d'un tigre déchaîné - Angelo, et choisit un nom à la va-vite dans un bouquin d'histoire chipé dans une librairie - Borgia. Ensuite, que les humains n'aimaient vraiment pas sa couleur d'yeux - jugée sans doute trop féline. Pour le moment, personne ne l'avait dénoncé, mais il savait confusément que ce n'était qu'une question de temps. Certes, le labo où il était né n'allait pas se vanter d'avoir perdu une créature panthère noire dans la nature, mais les civils n'étaient quand même pas complètement idiots. Quand il était encore au labo, il s'amusait parfois à prendre des expressions humaines, et à ne plus sortir les griffes, ou montrer les crocs. Il en avait fait maintenant un leimotiv de vie, et faisait très attention à ne pas paraître trop félin. Et il eut un jour la chance de découvrir l'existence de lentilles. Une paire d'yeux à poser sur les siens. Camoufler leur couleur dérangeante. Parfait. Il vola à l'arrachée les sacs de citoyens lambda qui sortaient de chez l'opticien pendant longtemps, récoltant ainsi une collection impressionnante de lunettes, de lentilles correctives et d'ordonnances jusqu'à ce qu'il tombe sur ce qu'il cherchait. Des lentilles colorées. La couleur, il n'y fit pas attention du tout. Elles étaient chocolat, et il n'aurait pu trouver mieux, parce que cette couleur était la plus apte à adoucir - à tenter d'adoucir - son expression sauvage, et trop orgueilleuse.
Par la suite, malgré son jeune âge, il postula pour un emploi - ironiquement au service des Arnaiths - tout en même temps essayant de prendre contact avec la Thianra. Il semblait s'amuser de cette position controversée, difficile à tenir. Quand la Thianra tomba, il aida certaines de ses créatures à s'échapper, d'autres à trouver un maître pas trop dur, tout comme il en laissa d'autres à leur triste sort. Quant aux humains, il continua à travailler parmi eux, sans jamais s'intégrer complètement à leur monde.
Talent(s) particulier(s): Il est très souple, et ressemble à un humain pratiquement à la perfection.
Propriétaire: Personne decides mee disait l'Âne dans Shreck v_v.
Style de combat: Il se bat par impulsions, et devient ultra-violent lorsqu'on le menace de trop près. Malheureusement, il n'est pas très fort car il répugne énormément à sortir ses griffes.
Autres: Agent double ! [Cette expression fait sérieuse au possible.]