Maladies : l’hyper somnolence diurne, due à des accès irrépressibles de sommeil survenant plusieurs fois par jour et durant de 2 à 30 minutes. Le malade s'endort brusquement en mangeant ou pendant une conversation. L'activité en cours peut se poursuivre sous forme de comportements automatiques. Cette somnolence irrite souvent l'entourage qui la ressent comme un manque d'intérêt et de participation plutôt que comme le symptôme d'une maladie. Ces fluctuations continuelles de la vigilance s'accompagnent de difficultés d'attention et de mémoire. Elles peuvent entraîner des automatismes - phrases sans sens - rangements d'objets dans des endroits insolites - conduite d'une voiture dans un endroit imprévu ... L'éveil de ces malades est un état d'éveil actif, comme s'ils étaient incapables de maintenir un éveil calme sans s'endormir.
Les attaques de cataplexie sont une perte brusque du tonus musculaire sans altération de la conscience pouvant toucher quelques muscles seulement (chute de la tête, impossibilité d'articuler ou fléchissement des genoux) ou être beaucoup plus globale, entraînant une chute. Le malade ne perd pas connaissance mais reste cependant incapable de réagir à toute stimulation, ces perceptions sensorielles restant parfaitement conservées. Il garde le souvenir de tout événement survenu au cours de son accès. Ces épisodes sont déclenchés par une émotion: surprise, plaisir, rire ou colère.
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Histoire :
Des destinée il y’en a chaque jours des brisées, d’autres qui s’effacent, certaines qui arrivent à leur terme et se finissent brutalement, d’autres part un acte qui relève du plus pur sadisme, se voient à jamais réduite à la souffrance et aux fantômes. La destinée d’une jeune fille nommée Damie, est aujourd’hui emplie d’un malheur sans nom, que seul une mort brutale pourrait faire cesser, mais le sadisme demeure et la mort tarde a venir.
Arrondissement numéro seize, banlieue chic et prisée. Entre deux gros blocs à trois étages se trouvent une maison plus réduite, de seulement un étage. Il fait nuit… Il est 20h30. C’est l’Hiver. Les lumières sont allumées et par toutes les grandes vitres propres, on aperçoit l’intérieur raffiné de la demeure Deflow. Si l’on se rapproche l’on aperçoit une façade d’un blanc unie, trouée de fenêtre aux volets de bois marron. La porte d’entrée est double et est elle aussi en bois. Mais ce n’est pas cela l’important, car les choses meurent avec le temps. La table est mise dans le salon, quatre personnes y sont installés, chacun aux quatre points cardinaux. Quatre personnes… Une au teint nacré, et à la beauté surnaturelle fait concurrence aux lumières des lustres qui flamboient. Les trois autres sont malheureusement floues et distordus. Pourquoi sont-elles ainsi ? Pourquoi ne sont elles pas reconnaissables ? Pourquoi se poser de telles questions ? Si il n’est pas permis de les voir, alors c’est qu’il ne faut pas…
Une voie matriarche s’élève, une petite silhouette suivit de la silhouette nacré se lèvent et se dirigent vers l’escalier. Il semble que le repas soit terminé. Le couple flou du salon reste et demeurera ici. Pour l’éternité. Plus haut s’en suit un balai habituel, changement de vêtement, brossage de dents, petits cris dues au peigne tiraillant les cheveux blonds de l’être distinct. Balai de pas, balai de corps, balai de voix, balai de sons… Le binôme se pose enfin dans une chambre espacée, aux murs bleus et a la décoration enfantine. Le cadre se fait plus restreint et se limite maintenant aux contours d’un lit. Les deux silhouettes sont là, l’une plus distincte que l’autre, mais ce n’est pas important. C’est un petit garçon, d’après ce que l’on entend dire de la jeune fille nacré. Son petit frère qui plus est…
Elle tient sa tête entre ses mains fines et blanches et caresse de ses doigts légers une petite mèche de cheveux brune appartenant au garçon.
*Vois tu marc, ce que t’a dit maman au repas, il ne faut pas le prendre mal, elle veille a ton bien, et cette punition, qui selon moi était méritée n’est pas réellement insurmontable. Après tout, tu vas passer le week-end avec moi à la maison, certes tu ne verras pas tes amis,
mais fais moi confiance nous sortirons de la maison !*
A cela, le jeune garçon ne réagis que par un mouvement de la tête désordonné, que sa sœur a bien vite fait de calmer par une caresse à la tempe. Le garçon est enfouit dans son lit sa sœur assise a ses côtés en train de lui raconter maintes et maintes choses. La lumière de la chambre est allumée et il faudra sûrement l’éteindre avant d’aller dormir.
*Dit moi marc, qu’a tu envie de faire ce week-end hein ? Je crois qu’ils ont installé une nouvelle attraction au parc de jeux, si tu veux je prendrais la voiture et on ira tout les deux. Ça sera bien tu verras, on mangera une glace, a la van… Ah non au chocolat, ton parfum préféré. Puis si tu veux on achètera quelques trucs, je crois que maman nous à laissé des sous. Puis il se pourrait bien que tu vois tes amis las bas aussi, un coup de fil est si vite passé, on se sait
jamais…*
Le visage de la jeune demoiselle affichait un petit sourire complice lorsqu’elle diluait ses paroles. Le jeune garçon quand a lui
ne montrait plus signe de lutte, il semblait endormi. Cependant sa sœur ne s’arrêtait pas pour autant de discuter en regardant l’ampoule brillante à demi tamisée. L’ampoule, si brillante si chaude, cette lumière si douce… Si confortable…
La jeune fille continu de parler, elle parle, et parle encore de son week-end a son petit frère dont elle tient toujours
la tête entre ses mains, elle parle a l’ampoule, mais l’ampoule et maintenant éteinte, la chambre est dans la pénombre, aucun bruit ne perce le silence mis a part les paroles de la jeune nacré qui
prend du plaisir à les raconter. La porte de la chambre est défoncée, mais elle ne le remarque pas, la moquette est froissée, souillée, et pleine de sang, mais elle ne le remarque pas, elle parle sans s’arrêter, toujours vers l’ampoule qui demeure et reste coi. Le lit est déplacé, mais elle ne le remarque pas, l’armoire est en désordre et tout est déchiré, mais elle ne le remarque pas, elle parle sans s’arrêter, toujours vers l’ampoule qui demeure et reste coi. Elle baigne dans des draps tachés de sang, mais elle ne le remarque pas, elle tient la tête ensanglantée et entrouverte de son petit frère entre ses doigts, mais elle ne le remarque pas, elle parle sans s’arrêter, toujours vers l’ampoule qui demeure et reste coi…
La mort l’accable, la percute mais jamais ne la prend.