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Angelo Borgia Agent extérieur
Nombre de messages : 314 Race : Panthère noire Clan : Arnaith Âge du personnage : 20 ans Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Mer 29 Aoû - 23:58 | |
| La journée qui vient de passer a été pareille pour l’agent Borgia que le reste de la semaine : difficile. Il a l’impression de ne faire que des choses qui ne relèvent pas de sa compétence ( trier des paperasses à la place des secrétaires payées pour ça, courir après des créatures alors que la nouvelle section des Arnaiths devrait s’en charger, cataloguer les créatures rattrapées tandis que les binoclards pseudo savants qui les ont crées sont censés en être responsables ). Lundi : " tel formulaire se range dans le bureau à droite, et telle lettre doit être signée par Catelyn en personne, oui. Non je vous dis que pour les inscriptions du type B4, une consultation d’Opale suffit, il n’y a besoin de déranger la chef pour ça. Les rapports des Arnaiths simples sont classés dans les rangements de droite, c’est pas compliqué, non ? Ceux de la section M, c’est top secret, et c’est pas vous qui vous en chargez ! Quelqu’un vous a-t-il expliqué ce putain de métier à la fin ?! " Mardi : une créature jaguar femelle repérée en liberté dans Paris par une dizaine de témoins et quelques agents, l’Arnaith Borgia est envoyé à ses trousses, suffisamment armé pour pouvoir l’abattre si elle présente de la résistance. « Mais que fait cette saloperie de nouvelle section qu’on a jamais vu ailleurs que planquée dans le bâtiment ? » La créature ayant attaqué Borgia, il l’a tuée par légitime défense. Mercredi : " Le mâle lion, à l’euthanasie, il a une maladie. La femelle guépard est clean, à la réadoption après être passée entre les mains des « casseurs ». Pareil pour le jeune lynx. La panthère mâle, trop vieux, euthanasié. La femelle lynx, euthanasiée, elle a une main cassée. "
Ce soir-là, Angelo revient d’une chasse en groupe : lui et plusieurs collègues ont cherché pendant toute la journée une créature de sexe masculin croisée panthère des neiges, qu’ils n’ont pas retrouvée. Evidemment, c’est lui qui est censé rédiger le rapport en essayant de ne pas trop avoir l’air ridicule. L’air est chargé d’électricité à cause du violent orage qui s’annonce, et malgré la saison estivale, la nuit est tombée, la luminosité diminuée à cause du mauvais temps. Ca sent vaguement la pluie, sur Paris, une pluie sale, grasse, chargée de pollution, une eau qui assombrit. Pas vraiment une onde purifiante. Et le temps semble avoir un impact important sur le mental de la créature déguisée en humain qui rentre chez lui, les mains enfoncée dans les poches et l’air sombre, quelques mèches fines et folles tombant devant ses yeux à la couleur artificielle. Il fait jouer ses clés dans la serrure de la porte d’entrée de sa maison, et la referme derrière lui d’un coup de pied placé, lançant ensuite les clés sur le canapé où il dort. Chez Angelo, ce n’est pas très accueillant : déjà, c’est le territoire d’un mâle, donc c’est pas très rangé, et pas excessivement propre – surtout qu’il n’y passe pas beaucoup de temps, et qu’il n’a pas de créature sous ses ordres. Directement en entrant, on a vue sur une baie vitrée contre laquelle est adossé le canapé parsemé de draps multicolores. A droite, une cuisine dont les éléments chauffants ne sont manifestement jamais utilisés, une plante verte qui crève de soif dans un coin, un frigo qui semble être le seul à marcher.
Non loin de l’entrée, un escalier aux marches salies de boue séchée, dans lequel Angelo s’engouffre pour monter à la salle de bains – en face de laquelle il y a une chambre fermée. Il se déshabille en marchant, laissant traîner ses affaires au sol – une veste sans manches, une chemise blanche, un jeans sombre – derrière lui. Comme il habite tout seul, il n’y a aucune pudeur à offenser, et il peut bien se balader à poil s’il en a envie. Il se douche rapidement, sans quitter ses lentilles de couleur noisette – ses yeux ont l’air de bien s’adapter au port presque permanent de ces lentilles, même s’ils présentent toujours un aspect irrité. Quand il redescend, Angelo a revêtu un jeans différent, quoique toujours de même coupe : porté un peu trop près du corps, dévoilant de longues jambes. Il ne porte d’ailleurs rien d’autre, assez peu sensible au rafraîchissement de l’air dû à la pluie.
Maintenant qu’il est propre, il se dirige vers la cuisine, ouvrant en passant d’un coup sec la fenêtre, le bruit de la pluie tombant sur le goudron résonnant dans toute la maison. Il met le nez dans son frigo, inquisiteur, et jette son dévolu sur un paquet de tranches de jambon, l’emmenant vers son canapé. Confortablement installé ( assis en tailleur avec les tranches de jambon sur les jambes et la zapette à portée de main ), il allume la télévision, éventre le paquet pour manger son contenu par petits bouts, se foutant pas mal de savoir qu’il offre un spectacle assez lamentable et navrant. Un vrai jeune célibataire presque dépressif, qui noie sa peine et son manque d’envie de vivre dans le travail, ignorant toute relation sociale sérieuse, et niant son mal-être. Il ferait peut-être pas mal de consulter un psy, mais Angelo a comme une sérieuse méfiance envers tout membre du corps médical – ces sales humains qui pourraient le dénoncer. Alors réussir à le traîner parler de lui-même chez un psychologue, ça tiendrait du miracle ! Rappelons que malgré sa paranoïa bien connue, il a laissé la porte ouverte, se souciant assez peu de savoir qui pourrait vouloir s’introduire chez lui. Il se pense de toute manière capable de se défendre : une créature panthère mâle d’un mètre quatre-vingt trois et environ quatre-vingt kilos, en soi, c’est déjà impressionnant. Doublé des entraînements des Arnaiths, c’est assez terrible comme adversaire – quoique celui dont on parle a une forte répugnance à sortir les griffes et les crocs.
En tous cas, Angelo déteste la pluie sur Paris, ça le fait sérieusement déprimer. Il n’aime pas penser non plus, penser à l’attentat dont on accuse les félins – il ne sait pas trop quoi penser, s’il a bien fait de se lier aux humains ou s’il devrait plutôt aider ses congénères. Et puis, par-dessus tout, il se sent extrêmement seul, mais ne peut s’empêcher de penser qu’il a voulu cette solitude le jour où il s’est échappé du labo où il était né, et celui où il décidé de se faire passer pour un humain.
[ Pv : Laïna. ] | |
| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Sam 1 Sep - 21:47 | |
| Tourne, tourne, le temps, tournent les saisons, tournent les heures. Tourne ultime moment et jamais ne revient. Prend ton envol, laisse venir l’avenir, ne te pose aucune question. Va petit oiseau, tu es grand maintenant, court jeune féline, court vers cette voix qui t’appelle, jamais ne retourne. Fait comme le temps, vit le présent, ne regrette rien. L’automne touche enfin à sa fin. Mais où vas-tu ainsi, chargée de ce panier alors que l’orage gronde ? Que fais-tu seule dans cette rue déserte ? Que cherches-tu, dis, en regardant le nom des gens sur les boîtes aux lettres ?
La vie n’a pas toujours été aisée, tu le sais. Mieux que personne tu as appris à te battre et à croire. Que te reste t-il de ton passé ? Rien ? Alors profites en et cours vers cet avenir que tu désires tant ! Mais où sont passés tes parents ? Tu as l’air si jeune… Ils sont morts ? Oui, c’est vrai que dans ce monde les félins ne sont pas les bienvenus. Et toi pourtant tu crois que si. Quel est ton âge petite fille ? 18 ans. C’est jeune. Tu es parfois tellement agressive toi qui est si belle et si douce. Pourquoi cette skysophrènie alors que tu es si jeune, que t’a-t-on fait petite fille ? Tu ne parles pas ? Oh ! Tu as rendez-vous. Alors va mon enfant, ne te retourne pas. Vole petite furie, vole vers cet être dont tu sembles pressé de voir. Vole vers cet avenir en qui tu sembles croire.
Ces mots, c’étaient ceux que le vent murmurait doucement aux oreilles d’une silhouette sombre qui marchait dans les rues de paris. Ce soir là, il faisait froid et la pluie tombait à grosses gouttes. Les nuages noirs s’étaient amoncelés dans l’après-midi et depuis peu les éléments s’affrontaient dans un combat sans merci. Il en fallait cependant bien plus que ça pour effrayer la longue cape noire qui glissait d’un pas fantomatique sur le trottoir. Mais elle ne tenait pas une faux comme la célèbre faucheuse seulement un panier en osier recouvert d’un tissu étanche, empêchant ainsi l’eau de pénétrer à l’intérieur. Laïna avait l’habitude des déguisements discrets et c’est vêtu de façon terrifiante qu’elle avait choisi de sortir ce soir là. Faire quoi ? En réalité, elle s’ennuyait un peu chez elle et elle ne voulait surtout pas gêner les retrouvailles récentes d’Algol et Noah. Même si ce n’était pas le cas, un être normalement censé ne restait jamais seul avec deux énergumènes de la sorte. On ne savait jamais comment les choses pouvaient tournées. Alors elle avait décidé de rendre visite à un jeune homme qui l’avait beaucoup marqué et avec qui elle se sentait fort bien. Sans compter que les moments qu’ils avaient passés ensemble au bord de la Seine resteraient marqués en trait positif dans l’esprit de la jeune féline.
Pas un chat ne rôdait dans les rues, à croire que Paris craignait de fondre devant un orage bénin comme celui-ci. Cela arrangeait bien la féline qui évitait ainsi d’être repérée. Bien que ses attributs félins soient cachés merveilleusement sous la cape. Quoique sa silhouette et sa démarche démontraient à elles seules le fait de ne pas être tout à fait humaines.
Elle arriva dans un joli petit quartier résidentiel, aux jardins bien entretenus. Nul doute que les humains n’avaient que ça à faire de leurs journées. Elle le contourna et s’enfila dans une ruelle plus sombre et aux maisons moins luxueuses. C’est fou les disparités possibles entre deux membres de cette espèce bizarre et sans cervelle. Certains étaient riches et vaniteux, d’autres pauvres et réservés. Au moins les créatures avaient elles l’avantage d’être toutes aussi dépourvu de matériel les unes que les autres. Laïna décida alors de parcourir son chemin par-dessus les toits. Au moins, vu d’en haut, Paris semblait moins contrasté.
Elle plia ses genoux et dans une détente extraordinaire sauta sur le toit d’une maison assez élevée. Et c’est ainsi qu’elle fit son ascension difficile sur les sommets tuiliers de la ville, s’arrêtant de temps à autre pour fixer le nom des rues grâce à sa vue exceptionnellement développée. Elle finit par arriver dans l’enfilade de maisons souhaitées et découvrit enfin le nom qu’elle cherchait. Elle avait réussi à dénicher la maison de ce cher Angelo. Et qui plus est, elle se trouvait à cet instant même sur son toit, trempée jusqu’au os, dégoulinant comme un vulgaire chat de gouttière. Ne la verrait-il jamais autrement que mouillée ?!
Elle alla pour redescendre devant la porte afin de sonner, lorsque son pied se déroba sur les tuiles glissantes alors que la foudre s’abattait à quelques mètres de là, dans le jardin d’un riche vaniteux qui visiblement venait de tailler le jour même sa pelouse et son gros arbre. Eh ben maintenant, il serait définitivement taillé le végétal monstrueux. Et Laïna allait définitivement se présenter mouillée et … pleine de terre ! Heureusement pour elle son panier était intact. Sauf qu’il fallait faire vite si elle voulait ne pas être repérée par tout le quartier. Le boucan qu’elle venait de faire en tombant du toit avait du s’entendre à des kilomètres à la ronde, bien que l’orage l’est un peu couverte. Elle ramassa ses affaires en ronchonnant un peu et s’apprêta à frapper. Elle n’en eut cependant pas le temps.
Et dire qu’un agent secret était censé être le maître de la discrétion, cherchez l’erreur… | |
| | | Angelo Borgia Agent extérieur
Nombre de messages : 314 Race : Panthère noire Clan : Arnaith Âge du personnage : 20 ans Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Mer 5 Sep - 20:15 | |
| Angelo laisse l’atmosphère dans sa maison se glacer conséquemment : il n’a pas allumé le chauffage, par flemme, et laisse les fenêtres grandes ouvertes pour une raison restée obscure. Il faut dire qu’il ignore avec beaucoup de talent le froid qui se répand sans pitié dans la pièce principale, et ce même s’il est resté torse nu. Le jambon est terminé en trois coups de canine, et il pose l’emballage en plastique sur la table basse non loin de lui, les clés de la maison suivant bientôt le même chemin dans un bruit métallique. Il se recale dans son fauteuil avec un grincement de dents, replaçant d’une main distraite ses mèches de cheveux en arrière. Il a l’air profondément absorbé dans la contemplation d’une vieille série dont toutes les répliques sont ponctuées de rires en boîte agaçants – d’ailleurs, elle n’a pas l’air de l’amuser du tout, cette série, il reste de marbre, ses traits durs soulignés par la lumière bleutée qu’émane la télévision. Il chiffonne consciencieusement du bout des doigts les draps multicolores qui parsèment son lit, et pose autour de lui un regard désintéressé. Ce soir, s’il s’en sent le courage, il tapera peut-être son rapport de mission, rangera un peu sa tanière, ou bien cherchera à manger quelque chose de plus conséquent que quelques tranches de jambon presque périmées. Ce n’est pas très probable vu la démotivation extrême qui émane de lui.
Finalement, il fait trop froid ici, même pour lui. Il se lève, va ramasser dans l’escalier la veste sans manche en fibre polaire qu’il avait laissé, et la zippe rapidement jusqu’à son nombril. La pluie tombe directement sur l’évier à cause de la fenêtre laissée ouverte juste au-dessus, mais il observe ce phénomène d’un air complètement désintéressé, alors que la laine polaire contre sa peau la réchauffe agréablement. Il lance ensuite un regard agacé à la télévision, restant planté entre la cuisine et le salon, comme indécis. L’orage l’ennuie, parce que son ouïe fine ne lui sert absolument à rien à cause des coups de tonnerre. L’odorat n’est pas le sens qu’il a le plus aigu, et la pluie le rend hors service : l’odeur de goudron mouillé se substitue à toute autre. Ne lui reste plus que la vue pour appréhender son environnement, ô joie. Encore un soupir, il ferme les yeux un moment en posant sa main devant, semblant tendu. C’est une triste constatation dans l’univers d’Angelo, mais elle est réelle : peu de choses peuvent prétendre à le détendre. Il n’arrive pas à calmer ses nerfs perpétuellement sollicités, et ça se ressent dans son attitude : personne ne le définirait par le mot « calme ». Il est stressé en permanence et tout dans son attitude le dénonce comme tel.
Il retourne s’affaler dans le canapé, yeux rendus noirs par l’obscurité régnante, et par la fatigue qui accuse ses traits déjà durs. Il remonte ses longues jambes contre lui, appuie un de ses coudes dessus et y cache son nez, en position défensive. Défensive envers qui ? Les autres en général, sans doute, qui inspirent tous une méfiance égale à l’agent double. Tous les autres, certes, sauf de rares voire très rares exceptions… A son souvenir précis, Angelo n’a jamais baissé sa garde devant personne, sauf ce soir-là, sur les bords de Seine… Ouais, Laïna. Il l’a bien senti pourtant que c’est une créature, une femelle qui peut être bien plus dangereuse que lui si elle se met en colère. Et même si le dialogue avait commencé de façon chaotique, il n’avait pas ressenti l’envie de se battre avec elle, verbalement ou physiquement. Il n’avait pas voulu la confrontation entre eux, et avait réellement laissé de côté, pour un moment, sa personnalité ombrageuse, agressive et paranoïaque. Entre d’autres occasions, il avait aussi laissé tomber l’agressivité et l’envie de provoquer. Mais jamais la méfiance ne l’avait quitté, sauf pour cette fameuse Laïna.
Cette rencontre commence à dater, il en garde un bon souvenir, même s’il est plutôt pessimiste quant à la suite des événements. Il s’est un peu renseigné sur la Thianra, leurs chefs, leurs aspirations, leurs buts, tout. Et il doute fort qu’une féline qui y soit apparentée décide de le revoir, lui… Puisqu’elle croit qu’il est un humain. Elle ne savait pas qu’il travaillait chez les Arnaiths, à l’époque. Maintenant, il est carrément devenu un de ces fameux et haïs Arnaiths. Une créature Arnaith, c’en est risible. Il attrape d’une main un paquet de bonbons à la menthe, et, les yeux toujours fixés sur l’écran – sans le voir, maintenant, il est perdu dans ses pensées – il les engloutit méthodiquement, les muscles de la mâchoire se contractant sous la peau fine. La saveur olfactive de la menthe n’arrive pas à prendre le dessus sur l’odeur de citron qu’a laissé sur Angelo sa rapide douche, couvrant ainsi totalement ses caractères plus… animaux.
L’orage enfle toujours, mais s’il l’avait rendu nerveux au départ, Angelo a l’air maintenant complètement hermétique aux conditions météo du moment. Il ne bouge quasiment plus, abandonné à la réflexion, mâchant en silence. Pourtant, un éclair bien plus proche que les autres le fait sursauter, et ses yeux faussement sombres se relèvent sur son environnement avec une expression aigue très proche de celles de ses ancêtres félins. Il regarde autour de lui avec méfiance, nuque courbée dans une attitude prédatrice et d’attente. Mécaniquement, la fausse humanité reprend le dessus sur les attitudes félines : il se redresse et fronce des sourcils, ressemblant maintenant tout à fait à un homme dérangé pendant sa séance télé. Pas besoin d’allumer la lumière pour savoir ce qu’il se passe, si c’est un humain qui a fait ce bruit en tombant du toit, l’obscurité sera un avantage pour lui. Malgré le bruit de la pluie et des éclairs, il est certain d’avoir entendu un choc devant sa porte. Le fauve se met debout, s’approche à pas rapides et silencieux de l’entrée, et ouvre la porte en grand. Sa surprise ne se traduira pas sur son visage aux expressions soigneusement contrôlées, et les lentilles qui couvrent ses iris n’aideront pas à transmettre l’impression de joie qu’il ressent. L’odeur de Laïna est plus forte que celle du goudron mouillé, on dirait… Il s’efface de l’entrée pour la laisser passer, un léger sourire imprimé semble-t-il pour un long moment sur ses lèvres minces.
« Tu es très jolie toute mouillée et pleine de terre. J’adore. Excuse le bordel qu'il y a ici… »
Aucune importance, il pousse tout ce qui traîne sous le canapé. Pour être précis, rien qui trahit son travail actuel en tant qu’Arnaith ne traîne dans cette pièce-là. Il débarrasse la féline de son panier, le posant en passant sur la table de la cuisine, jetant quelques papiers qui traînaient dans la poubelle.
« Très content de te voir, Laïna. Il pleut si fort que ça dehors ? »
L’arrivée de la féline l’a complètement tiré de sa léthargie, il monte à l’étage, redescend presque immédiatement avec deux serviettes sèches et propres dans les mains, lui en donne une, et pose l’autre sur sa tête. Il se charge ensuite de la cape noire de Laïna, qu’il envoie sécher sur un radiateur laissé à l’arrêt. Angelo offre à la féline un sourire sincère, et dont le réel message se lit aisément : tu m'as manqué.
« Ca va ? » | |
| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Lun 5 Nov - 21:17 | |
| Un bon proverbe célèbre disait : « La nuit, tous les chats sont gris ! » Dans le cas de la jeune féline qui se présentait devant la porte d’Angelo, c’était plutôt : « Sous la pluie, toutes les chattes sont humides ! » (et que personne n’y voie quelque chose de pervers). En bref, Laïna dégoulinait des pieds à la tête, tenant son panier miraculeusement sec, elle-même ignorant comment ce miracle était possible. Elle ne mit pas deux heures à passer précipitamment dans la porte, en poussant légèrement Angelo à cause de ses victuailles encombrantes. Si elle avait pu claquer des dents sans se blesser, elle l’aurait fait, mais reconnaissons que pratiquer ce genre d’occupation passagère lorsque l’on possède des canines bien acérées était un jeu fort dangereux pour l’intégrité de ses gencives.
Un large sourire se dessina alors sur les lèvres de la féline. Elle souleva légèrement la serviette qui lui recouvrait la tête, amusée. Décidément, cet Angelo la surprendrait toujours. Elle n’avait pas encore eut le temps de dire un mot qu’elle se retrouva débarrassée de son panier et de sa cape, chaudement enroulée dans elle ne savait combien de serviettes propres et chaudes.
« Tu veux rire, c’est une vraie tempête oui ! »
Et en plus, voilà que le mâle s’excusait pour le bazar. Bon, c’est vrai que les habits éparpillés dans l’escalier faisaient une déco très personnalisée mais bon. S’il avait vu l’endroit où elle logeait avec Algol, son frère adoré, il n’aurait pas eut tant de scrupule. Quoiqu’elle n’avait pas à se plaindre. Le pire n’était peut être pas Algol mais Noah. Ou elle-même du reste. Enfin, la question n’en était pas là. Elle se demanda juste un instant qu’elle aurait été la réaction d’Angelo en apprenant que son amie féline était ce qu’il y avait de plus proche des deux chefs tant recherchés. Elle avait par ailleurs passé l’après midi à mettre une troupe d’Arnaiht en déroute avec ses collègues. Ces derniers c’était visiblement lancé sur la piste d’Algol et là, c’était un domaine où il ne fallait surtout pas mettre Laïna au courant. Quiconque tentait de s’en prendre à son frère le payait très cher. Elle savait d’où les ordres venaient. Elle avait rencontré la chef Arnaiht plusieurs mois auparavant. Laïna savait que cette humaine de malheur ne lâcherait pas Algol. Elle s’était simplement fait une ennemie de plus à travers Laïna. Tout comme chaque Humains qui chasserait ceux que Laïna aimait.
Elle fut touchée par le sourire chaleureux qu’Angelo lui offrit et le lui rendit multiplié par 3. A elle aussi il lui avait manqué. Ce n’était pas tout les jours que l’on rencontrait un mâle comme monsieur le mystérieux au caractère de cochon. Dans sa spontanéité Laïnaienne, elle ne pu s’empêcher de se jeter à son coup. Et oui, pourquoi serait-elle la seule à être mouillée après tout. Avoir un jeune chien tout fou qui vous saute dessus quand il est heureux ne relevait pas d’un plus grand défi. Il est alors fort compréhensible désormais de savoir pourquoi Algol, qui n’aime que le blanc, voit d’un œil affolé l’arrivée soudaine de sa cadette. Vive les machines à laver !!
Bref, elle finit par lâcher Angelo et observer enfin un peu son environnement. Une armée d’ennemi aurait pu se tenir cachée dans cette maison, sa joie et sa fougue de revoir son ami étaient telles qu’elle aurait pu se faire prendre sans même avoir le temps de réagir. Mais la maison semblait sûre. Pour l’être totalement, Laïna avait son petit plan.
« Oui, je me porte à merveille comme tu peux le constater mon cher. Un peu humide, certes mais rien de bien inhabituel. Et toi, comment vont les affaires ? »
Elle se dirigea vers la cuisine, endroit favori de la féline. Laïna un ventre à patte ? Quelle hérésie de penser une telle chose. Juste un peu goinfre, mais elle se soigne. Elle en profita discrètement pour activer le brouilleur que lui avaient confié les grands, situé dans sa montre (et oui, même les chats savent lire l’heure !) pour qu’aucune de ses paroles ne soient décodées ou enregistrées par un micro intrus. Même si Angelo était un ami, Laïna avait appris à se méfier de tout et le proverbe le disait bien : « on est jamais trop prudent ». Surtout avec un ami aussi ténébreux et mystérieux que le jeune homme qui se trouvait non loin d’elle et qui fréquentait les Arnaith. Elle en profita par la même occasion pour fermer la fenêtre que le mâle avait laissé ouverte, transformant la pièce en baignoire. Ne lui avait on jamais dit que l’eau et l’électricité ne faisaient pas bon ménage !
Elle se permit de déballer ensuite, la totalité de son panier, laissant au grand jour de la lumière artificielle une montagne de denrées très difficiles à se procurer pour un félin normal par les temps qui couraient. Elle les avait pourtant eus tout à fait légalement, c’était le marchand lui-même qui les lui avait offertes. Bon nous oublierons de dire que le marchant en question avait malencontreusement mis les pieds dans un piège, arrivé dans son magasin on ne sait ni comment ni par qui, et que Laïna déguisée en belle humaine pieuse l’avait sorti de là sans arrières pensée et que ce n’est pas sous la menace qu’elle avait obtenue tout ça, sans parler qu’elle n’était pour rien dans le fait que tout cela soit arrivé. Tout cela vous parait confus ? Tant mieux, un bon agent secret ne se dévoile jamais !
La contenance du panier : du jambon cru et blanc, du pâté, des rillettes, des tomates, du foie gras, du fromage, quelques fruits, une bouteille de lait, des salades, du pain, du miel, des yaourts aux fruits, des tranches de bon steak, des gâteaux et plein d’autres choses encore. Comment tout cela rentrait dans un seul panier ? Déjà le panier était grand, ensuite, ne sous-estimez jamais Laïna !
« J’ai pensé que peut être, tu n’aurais pas mangé et que tu serais d’accord pour partager ce maigre repas. Même si j’ai bien remarqué un paquet de jambon déjà vide là bas. »
Et oui, Laïna à les yeux partout, y compris là où il ne faut pas. Elle lui offrit un doux sourire innocent, symbole de sa bonne fois. Ses yeux de braise brillaient de milles feux, illuminant un visage radieux et attendrissant. Elle avait beau avoir acquit un corps de femme plus qu’honorable, elle n’en gardait pas moins cette silhouette enfantine et cet air d’innocence éternelle. Il fallait reconnaitre qu’en termes de séduction elle aurait pu rivaliser avec les plus grandes stars malgré son âme sombre et ténébreuse. « Angelo, je suis désolée d’être aussi ennuyeuse mais aurais tu un vêtement sec à me prêter s’il te plait. Je ne voudrais pas attraper la mort avec mon haut trempé mais je ne pense que tu sois à l’aise si je me promène en petite tenue sous ton toit. »
Un autre sourire innocent et un brin de provocation, la belle était parfois un peu culottée. Elle profitait surtout du fait qu’Angelo se dise « pas du tout attiré par les femmes » pour le provoquer. C’était une grande joueuse, en tout terrain. Et quoi de plus craquant qu’une belle demoiselle aux allures enfantines et aux mèches collées sur le visage par la pluie et l’orage. Cependant, précisons-le, il n’y avait pas d’arrières pensées dans le jeu de Laïna. Elle faisait cela avec tout le monde, femelle ou mâle, grand ou petit. Ah ! Et puis pourquoi garder toute sa pudeur lorsque la première rencontre n’en avait de toute façon pas eut.
Elle se dirigea ensuite avec ses victuailles en direction du canapé. La télé était allumée et l’émission était particulièrement affligeante. Observant son environnement elle ne put que sourire. La déco manquait franchement de style et l’air était trop froid…Mais le canapé était confortable.
[Comme quoi il ne faut jamais désespérer. désolée pour le retard] | |
| | | Angelo Borgia Agent extérieur
Nombre de messages : 314 Race : Panthère noire Clan : Arnaith Âge du personnage : 20 ans Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Sam 10 Nov - 14:19 | |
| Pas vraiment surpris, Angelo réceptionne la féline contre lui avec douceur, une main s’appuyant sur sa taille, l’autre dans le dos. Ouais, ben c’est elle qui a commencé, et il peut pas s’en empêcher. Il la serre brièvement, mettant en paroles tout ce que son comportement trahit très aisément :
« Tu m’as manqué, tu sais. J’pensais pas que tu passerai un jour ici… »
C’est sûr qu’entre Laïna et Angelo, c’est pas forcément facile. Deux félins, certes, mais une fermement accrochée à la Thianra – et à ses chefs – et l’autre bossant chez les Arnaiths, sans que personne sache qu’il soit une créature. Encore une fois, Laïna, malgré son caractère vif, arrive à calmer Angelo, et à détendre ses nerfs trop sollicités. Il se prend à penser que ce ne serait pas si grave si elle savait qu’il est une panthère noire ? Pinçant les lèvres légèrement, il décide de remettre ce genre de réflexion à plus tard, quand il n’aura plus le charme magnétique de la féline sous les yeux – non vraiment, c’est abusé d’être aussi attirante, on devrait mettre au point un permis à points pour ce genre de trucs.
Et non, Angelo a beau être un Arnaith retors et vendu à l’ennemi, il n’y a pas une dizaine de ses collègues planqués dans sa maison au cas où une grande tête de la résistance féline s’amènerait chez lui. Il se donne beaucoup de mal à faire croire qu’il est un humain tout ce qu’il y a de plus normal – quoique extrêmement seul, mais il y en a quelques autres dans son cas – et il n’accepterait sans doute pas une telle intrusion sur son territoire de chat d’appartement – déjà parce qu’on ne piétine pas son chez lui comme ça, Angelo est un animal un minimum territorial, et de deux, parce qu’il y a Laïna. Ouais même s’il n’espérait pas la voir venir, il protégeait quand même sa venue… A regret, il laisse la belle féline le lâcher, et pendant qu’elle observe l’état des lieux – pas reluisant c’est vrai, mais il aurait pu faire pire, au moins ça sent pas le fauve – lui la regarde, yeux noisette adoucis d’une expression vague.
Il la trouve peu changée, toujours très attirante et semblant en être complètement inconsciente, quoique les traits peut-être un peu plus marqués, le corps encore un peu plus affiné. Il a fait quelques recherches, juste histoire de savoir si « sa » féline est connue dans le département de recherches Arnaiths. D’habitude, il se tient éloigné de ce genre de dossier, ne se colletant avec ses congénères que sur le terrain. Mais là il a trouvé : Laïna, créature léopard avec un croisement encore mal déterminé, très dangereuse, attachées aux plus hauts chefs de la Thianra – « cette saloperie de tigre, et le jaguar, là » avait annoté l’agent qui s’était chargé du dossier. Comme si un seul Arnaith n’était pas au courant de l’identité des chefs de ma Thianra, franchement. Malgré son attitude paranoïaque, sa peur d’être découvert permanente et tout ce qui fait qu’il est très difficile à vivre et à approcher, Angelo, dès le départ, avait décidé que « ce n’était pas grave ». Pour Laïna, il peut bien prendre des risques. Et ça, ça veut dire quelque chose, même s’il n’a pas vraiment envie de savoir quoi.
Il remarque bien le geste qu’elle a, activant sans doute un brouilleur, mais ça le fait sourire de façon entendue : elle a raison, elle est en territoire ennemi. Ca ne prouve que son esprit, et sa volonté de se battre – même si elle est venue le voir. Il la suit dans la cuisine, appuyant sa longue silhouette de mâle dominant sur un mur, l’observant tout déballer avec un certain amusement – et il est aussi un peu impressionné, il faut l’avouer. Il siffle entre ses dents, exprimant son admiration.
« Quelle montagne de charcuterie ! »
C’est pas lui que ça gêne ; sans surprise, Angelo est un carnivore strict dans l’âme, qui fait la grimace devant le moindre brin de verdure qui lui passe sous le nez. Il est presque autant séduit par le contenu du panier que par Laïna, on dirait. Quand la féline parle du plastique du jambon abandonné, il jette un regard en coin à la table basse du salon.
« Ouaiiis j’ai mangé cinq tranches de jambon, mais j’ai un estomac beaucoup plus grand que ça. »
Vu la taille du chaton, ça peut se comprendre, cinq tranches de jambon ne servent certainement pas à entretenir 1M86 et environ 80 kilos de muscles. Un vrai mâle dominant, je disais. Sitôt la requête de Laïna entendue sur les vêtements, il va chercher sur son canapé un pull de couleur bleu marine, à la matière un peu rugueuse mais très chaude, imprégné du parfum de la panthère noire. Un petit sourire malin joue sur les lèvres fines du grand fauve alors qu’il lui tend le pull :
« Oh disons que si tu te promènes en petite tenue chez moi, je doute qu’on mange. »
Mais non c’est pas une menace… D’ailleurs, il a l’air de très bien savoir se tenir, Angelo, il reste très correct, pour l’instant. Il reste un peu plus longtemps que Laïna dans la cuisine, histoire de jouer les hôtes à peu près corrects :
« Dis moi, tu veux boire quelque chose, peut-être ? J’ai du soda hyper sucré, du jus de fruits… périmé mais pas entamé, du lait… » Il secoue la brique de lait près de son oreille et fait la grimace. « Très douteux, et de l’alcool, bières, et des trucs plus forts. »
Pour lui ce sera un malibu coca – ça périme pas l’alcool, et le coca non plus. Après réception de l’avis de la féline, lui aussi traîne vers le canapé sa proie – à savoir du pain et des rillettes, plus deux trois autres ( kilos de ) cochonnailles – et s’installe à côté de la féline, poussant par terre tout ce qu’il y a sur la table basse, posant avec précaution les deux verres remplis dessus, puis les victuailles, en cercles organisés. Cela fait, il attrape une tranche de jambon cru – fana de jambon, la panthère – et la déchire en lamelles très sérieusement, jetant un coup d’œil amusé à Laïna à sa droite.
« Mon canapé te plaît, princesse ? » | |
| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Mer 14 Nov - 0:21 | |
| - Citation :
- « Oh disons que si tu te promènes en petite tenue chez moi, je doute qu’on mange. »
Laïna pris le pull qu’Angelo lui tendait en lui rendant son sourire en coin, puis alla se poster dans l’entrée pour être cachée par le mur qui la séparait du mâle, ôta ses habits détrempés en prenant soin de garder ses sous-vêtements et enfila le tricot dans un geste souple et agile. Il était bien trop grand pour elle mais c’était un avantage, lui servant plus de robe que de pull. Au moins son ami n’aurait aucune excuse sur des vues pas très pieuses. D’un autre côté elle n’en attendait pas moins des affaires d’Angelo. Entre 1m86 et 1m65, c’est certain que la différence de taille était évidente. Elle s’ébroua un peu dans le pull, un frisson lui traversant la colonne vertébrale de bas en haut puis elle s’y dorlota pour s’imprégner de l’odeur flagrante de son hôte. Sa sentait bon et il était peu probable qu’Angelo puisse un jour récupérer son vêtement.
A la question qui suivi, Laïna mit une certaine hésitation dans sa réponse. La tentation de boire un verre d’alcool lui traversa l’esprit. Un petit remontant de temps en temps ne faisait pas de mal. Mais au moment de passer commande, elle s’abstient.« Je veux bien un verre de coca nature s’il te plait ! »Laïna ne pouvait pas, en cet instant, prendre le risque de plonger dans l’abandon de son être. Si l’alcool arrivait à lui faire perdre la maîtrise de son être, ce qui serait arrivé de toute façon puisqu’elle ne tenait absolument pas ce genre de breuvage, c’en était une autre qui allait prendre le contrôle de la situation. Et ça, tant que les siens n’étaient pas près d’elle, elle s’y refusait. Angelo n’aurait aucune chance de la maitriser si Sekhmet reprenait le dessus sur Laïna. Bien sûr, elle ne pouvait pas en parler à son ami. Sa skysophrénie était une conséquence lourde de son passage comme créature de combat dans la mafia et cependant ignorée de tous sauf d’Algol et d’Opale. Et même si Angelo y était pour beaucoup quand au fait que Laïna ait repris la domination de son être, elle ne pouvait pas partager ce secret sans crainte.
Qui était Laïna ? Une petite fille innocente et idéaliste, brisée par le pire des cauchemars. Les autorités normales n’avaient aucun dossier sur elle. Les Arnaihts quant à eux devaient en avoir un minime du fait de son attachement non caché aux deux chefs. Cependant le plus gros dossier se trouvait chez la Thianra. Et oui, seul le sous-chef possédait l’âme de la féline et parce que seul à connaitre ses secrets, seul aussi à pouvoir la contrôler. Sekhmet était née du sang et de la haine des humains. Ce qu’ils lui avaient forcée à faire, aucune créature de son genre n’aurait pu l’accomplir à moins de se créer une double personnalité dénuée de tous sentiments, de toute culpabilité, de toute conscience. De là était né un monstre sorti du sang bouillonnant qui avait coulé de son cœur à découvrir un monde aussi vil. Elle était classée comme dangereuse chez les humains et la chef Arnaiht pouvait le leur confirmer ! La vérité était même pire et pourtant… Laïna était une féline droite et loyale, ne fonctionnant que sur la gentillesse et la tolérance. Bon avec un caractère de cochon mais ça c’était le côté génome XX qui voulait ça. Et Laïna appréciait trop le mâle pour courir le risque de lui montrer son côté obscur.
Il revint s’asseoir auprès d’elle avec les précieux breuvages, les posant sur la petite table basse dont il se débarrassa de l’encombrement en poussant tout par terre. C’était effectivement une façon de voir le rangement. Elle l’aida à installer les victuailles avant de le regarder, amusée, s’attaquer à une tranche de jambon cru. Quelle délicatesse. A croire qu’il n’avait pas mangé depuis huit jours. Elle se contenta quant à elle, de prendre délicatement un morceau de foie gras (pas du tout des gouts de luxe la madame) et de la tartiner sur une tranche de pain frais. MIAM !! Que la vie pouvait vous semblez douce parfois. Laïna n’était pas une carnivore pure, elle était un ventre à pattes. Tout ce qui était comestible passait sans difficulté dans l’estomac de la demoiselle. De la viande au poisson, en passant par les légumes et les fruits et les féculents, sans parler des aliments entièrement chimiques aux couleurs criardes visiblement pas naturelles pour un sous et qui avaient l’avantage d’avoir un gout divinement affreux. Et pourtant, non ! Elle ne prenait pas un gramme.« Oui, ma foi, ce canapé me convient tout à fait très cher ! »Elle finit d’avaler sa tartine, bu quelques gorgées de son breuvage et se calla au font du canapé, le regard fixé sur cette étrange boîte vide qui faisait du bruit et mettait en scène des gens débiles toujours en train de gesticuler dans tous les sens. Un long soupir s’échappa de son être. Elle était si bien à cet instant. Elle avait chaud, était repus et se trouvait dans un endroit confortable (malgré le bazar environnant) et en sécurité, accompagné du male le plus sexy de l’année. Que pouvait-on bien demandé de plus lorsqu’on s’appelait Laïna ? Pour une fois, elle aurait été tentée de dire « Rien ! ». Elle calla son bras sur le rebord du canapé avant d’en faire un soutient pour sa tête, les genoux ramenés contre elle, son autre bras les enserrant pour les maintenir en position. Seul sa longue queue rousse tentait de brèves actions, signe du contentement total de la féline.
Son regard se porta de nouveau sur Angelo, un doux sourire se dessinant finement sur les lèvres de la jeune féline. A le voir comme ça, Laïna l’imaginait en gentil chaton ronronnant. Comment un être tel que lui pouvait coudoyer avec ces Arnaihts ! Et pire ! Avec Cathelyn !! Quel gâchi ! Et pourquoi Laïna avait eut la fâcheuse amitié pour cet être complètement inconnu, visiblement parano et trop séducteur pour elle. Sans parler que si Noah venait à découvrir qu’elle s’était faite amie avec un Arnaiht, elle était morte ! Elle était en train de se mettre dans les mêmes ennuis que son frère. « C’est une ironie assez amusante, n’est ce pas ? On est là, tous les deux, heureux de se revoir. Qui pourrait à cet instant penser que toi et moi sommes d’une opposition radicale. ! »Elle lui sourit gentiment. Elle ne lui en voulait pas. La situation lui était même égale. « Meilleurs ennemis en quelque sorte ! »Si Angelo s’était renseigné sur le féline, c’était également réciproque. Oh ! Certes ! Tout comme elle, les informations n’étaient pas exhaustives. Jeune homme mystérieux, aux origines inconnues. Etre humain aux apparences banales mais aux réactions assez animales. Bref, rien qu’elle n’eut pas encore deviner. Sa surprise fut de découvrir sa monté au sein des Arnaihts. Tiens donc ! En tant qu’humain aux odeurs sérieuses de mâle félin, il était assez étonnant d’apprendre une telle chose. Et alors, pourquoi ne tentait-il pas de la tuer ou de la capturer, vu les liens de jeune femelle avec les responsables Thianra ! Et pourtant, elle lui faisait confiance.
Elle se rassit normalement avant de se pencher vers la petite pour boire une gorgée de son verre avant de se réinstaller au fond du canapé, les oreilles à demie baissées dans une attitude implorante, initiée plus par séduction que par réel apitoiement. Elle aimait beaucoup Angelo et surtout, elle adorait jouer les séductrices. Jeu dangereux si l’on en convient mais qui ne la gênait pas du tout.« Parlons de choses plus gaies ! J’ai remarqué que tu n’as pas de créature domestique. Pourquoi ? Tu dois en avoir d’ici peu ? Un homme comme toi n’a certainement pas beaucoup de temps pour s’occuper de sa maison et pourtant elle est jolie, elle mériterait un meilleur entretient. Surtout si tu passes tes journées à courir par fantaisie ! … Et qu’à tu fais pendant tout ce temps?» | |
| | | Angelo Borgia Agent extérieur
Nombre de messages : 314 Race : Panthère noire Clan : Arnaith Âge du personnage : 20 ans Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Mar 25 Déc - 1:33 | |
| Un sourire amusé étire les lèvres d’Angelo alors qu’il voit Laïna ressortir de sa planque avec son pull sur le dos. Elle est tellement menue par rapport à lui que ça lui fait une robe des plus seyantes, quoique par goût lui aurait souligné sa taille d’une ceinture. Enfin, elle n’est pas là pour faire un défilé de mode, et il renonce à lui faire part de son observation – surtout que si elle le prend au sérieux, il n’a qu’une seule ceinture chez lui, et elle sert actuellement à tenir son pantalon sur ses hanches droites. Et il fait absolument confiance à Laïna pour essayer de lui arracher l’instrument si jamais elle lui trouve une utilité quelconque, tiens… Tout en servant les verres, il jette de courts regards en coin à la féline, comme s’il ne croyait pas vraiment à sa présence ici. C’est vrai que vu leurs situations réciproques c’est très ironique cette soirée tranquille, comme entre deux vieux amis taquins et insouciants. Malgré leur jeune âge, Angelo et Laïna n’ont pas vraiment le droit d’être insouciant – sur l’une pèse la révolte féline, sur l’autre les responsabilités arnaiths – et pourtant ils prennent un droit qu’ils n’ont pas. On est pas du même camp, on s’entend bien, on fait rien de mal, et merde au monde entier. Sans compter qu’il est parfois bon pour les nerfs de se détendre un peu – et qu’Angelo ferait mieux de se souvenir de ça un peu mieux s’il ne veut pas mourir d’une quelconque crise cardiaque à vingt-cinq ans… Quoique vu sa corpulence et sa résistance, il durera sûrement un peu plus que ça. Un vrai guerrier, cette panthère noire.
Il lance à la féline un coup d’œil noisette amusé quand il la voit se servir en foie gras. Effectivement, c’est qu’elle mange de l’or cette petite dame-là ! Lui se contente aisément d’être le plus économique des deux – sur le long terme, le plus économique c’est celui qui mange le plus, n’est-ce pas, et qu’il faut bouffer pour entretenir tout ce muscle… Après le jambon cru, il s’attaque indistinctement aux blancs de dinde, jambon cuit, saucisson, tout ce qui lui tombe sous la canine. Sauf le foie gras, son palais trop grossier ne saisissant pas toute la subtilité de ce petit bout de fausse viande – il estime donc être arnaqué : peu de quantité, pas de goût, bref aucun intérêt, il laisse ça à la séduisante féline à ses côtés puisqu’elle a l’air d’aimer ça ! Alors comme ça son canapé convient aux fesses de dame Laïna ? Il découvre ses dents – les dents, toujours les dents, jamais les crocs même s’il est en présence amie – dans un sourire amusé :
« Il peut être confortable, c’est ici que je dors. »
Et il a dû laver les draps très récemment, parce que son odeur corporelle n’est pas trop répandue sur le canapé. Disons que ça reste agréable pour qui apprécie un tant soit peu la saveur olfactive d’Angelo. D’ailleurs, il pose lui aussi son regard noisette sur la télé, et arque un sourcil avec une expression réprobatrice et agacée. D’un geste rapide, le voilà maître de la zapette, et il éteint d’autorité cette stupide télévision, offrant à Laïna un beau sourire en guise d’excuse.
« Je vais être jaloux si tu continues à l’admirer ainsi, regarde-moi plutôt » propose-t-il, l’expression se faisant un peu plus charmeuse.
Il cherche ? Un peu. Elle aussi, il faut dire, ils sont deux à jouer au même jeu, sur ce coup-là… Ca semble ravir la grosse panthère – il n’aime pas s’amuser tout seul, c’est normal. Et s’il n’est pas très doué à la base en séduction, il faut avouer qu’il apprend vite. Comme il se concentre ensuite sur le dépiautage d’une tranche de charcuterie quelconque, il laisse la queue rousse de Laïna battre contre sa cuisse, appréciant cette espèce d’intimité qu’ils partagent en ce moment. C’est vrai qu’il a quelque peu remisé son caractère entier et ombrageux grâce à la joie qu’il éprouve à revoir sa belle féline, et qu’il semble beaucoup plus mignon qu’à l’accoutumée, cheveux un peu ébouriffés, yeux un peu brillants, sourire presque en permanence aux lèvres. L’effet Laïna, cherchez pas… Il écoute la remarque très juste de la féline en mâchant méticuleusement son bout de viande, sourcils légèrement froncés – c’est plus une expression de réflexion que d’ennui. Une fois la bouchée avalée, il répond, avec un léger haussement d’épaule.
« Oh j’allais pas te détester parce que d’un coup je découvrais que t’étais de la Thianra. De toute manière je m’en doutais un peu. » Il pioche encore dans le plateau de charcuteries, faisant un sourire. « Et puis je t’aime beaucoup, c’est tout… Pas d’explications à ça ! »
Et il faut avouer qu’il est assez content que son appartenance aux Arnaiths – parce qu’il est intimement persuadé que Laïna s’est renseignée sur lui, il a en haute estime l’intelligence de la jeune féline – n’ait pas freiné l’affection qu’elle lui porte. Non, ok, il en est carrément heureux et n’y croyait même pas avant de la voir sur son palier, détrempée et pleine de boue, son panier accroché au bras. Lui aussi termine son verre d’alcool et de soda d’un trait, yeux demi-fermés, gorge exposée. Ensuite il se lèche consciencieusement les lèvres, remettant en place quelques mèches de cheveux trop longues, yeux fixés sur la féline assise sur son canapé. Son visage fin prend tout entier une expression amusée et appréciatrice alors qu’elle se fait un peu dragueuse, oreilles plaquées en arrière – il adore quand elle fait ce genre de chose, et il ne se gêne absolument pas pour le montrer.
« Tu appelles ça des choses plus gaies ? … » En fait, ça l’amuse plus que ça ne le dérange, et il lance autour de lui un regard circulaire pour constater l’évident laisser-aller qu’il y a dans le rangement de ce salon. « Hum, eh bien un homme tel que moi est tout simplement allergique au principe d’esclavage… Et aux poils de chat. Comme ça la question est réglée ! »
L’allergie aux poils de chat est un évident mensonge, et d’ailleurs il ne s’en cache absolument pas, un sourire joueur fixé aux lèvres. Ce qu’il a fait ? … Il fronce un peu des sourcils. Voyons, il s’est fait recruter par les Arnaiths, il a envoyé à l’euthanasie plusieurs dizaines de créatures qui n’avaient rien demandé à personne, en a rattrapé une dizaine d’autres, a eu à supporter quelques secrétaires humaines avec moults difficultés… Rien de racontable à la jeune féline qui lui fait face, il le craint. Vite, trouvons une diversion ! Un sourire séducteur prend place sur ses lèvres :
« C’est pas non plus très gai ce que j’ai à raconter… J’ai une meilleure idée. »
Inutile de préciser que le volume de sa voix a largement baissé alors qu’il approche ses lèvres de celles de la féline, et il l’embrasse délicatement, comme si elle était une chose précieuse mais pas fragile, à ménager. D’ailleurs, c’est ce qu’elle est.
[ HJ : Cadeau de Noël on va dire XD. Désolé pour le retard ! ] | |
| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Mer 26 Déc - 17:45 | |
| Une lueur bleutée, une sensation cotonneuse… Laïna avait vu Angelo venir et pourtant elle n’avait même pas tenté se défiler. Allergique aux chats, vraiment ? Quel dommage. Elle ne savait plus trop quoi penser : cet instant lui convenait parfaitement et pourtant elle savait que ce geste avait été commis pour se défiler de sa dernière question. Cependant, elle s’abandonna au présent pour profiter entièrement de ces quelques secondes inattendues.
Tous ses sens se trouvèrent brouillés. L’odeur du mâle la submergea sans qu’elle ne puisse s’y opposer alors que ses lèvres venaient effleurées les siennes. Elle parut se raidir un moment, la belle féline n’ayant seulement jamais été frôlée par un mâle de la façon « jeu amoureux ». Et pour cause, elle était plus qu’attirante et séduisante, elle le savait mais se gardait bien d’offrir ce précieux bijou à quiconque. Puis elle se détendit. C’était agréable et tellement doux. Elle ne tenta à aucun moment de le stopper. Meilleure idée, mouais…
Et pourtant, malgré les apparences et sa façon de toujours provoquer, Laïna n’était pas si simple à séduire et encore moins à oublier une idée lorsqu’elle l’avait en tête. Elle n’autorisa donc pas le jeune homme à continuer une autre fois et fixa ses grands yeux de braise dans ceux de son compagnon.
« Si tu es tant contre les principes d’esclavage pourquoi travailles-tu chez les Arnaihts ? Ce sont tout de même les premiers à vouloir réduire les créatures libres à néant si elles n’acceptent pas d’avoir un maître. Et c’est TON boulot Angelo, de décider du sort d’êtres vivants exactement comme toi en les traitant avec plus de mépris que tu ne traiterais un meuble de ta maison. »
Elle n’était pas en colère, non, simplement elle avait en horreur que les choses ne soient pas en accord avec ce qu’elles étaient. Il avait choisit son camp, elle ne le jugeait pas mais elle n’était pas dupe non plus. Que ferait-il si un jour sa chef lui donnait l’ordre de tuer la jeune créature ? Toute cette situation était des plus absurdes. Et pourtant elle n’aurait échangé sa place pour rien au monde. Mourir ne lui faisait pas peur et elle préférait même que ce soit quelqu’un qu’elle aimait qui le fasse. Elle allait jusqu'à espéré que cet instant ne tarde pas trop, à douter de l’utilité de sa cause.
Son regard s’abaissa dans une atmosphère de mélancolie. Elle se leva doucement après avoir laissé monter un soupir langoureux et alla se caller à la fenêtre. Dehors le temps ne semblait pas s’améliorer, la lune n’était même pas visible. Elle détourna son regard vers Angelo, un air plus sérieux, plus dangereux que d’habitude dans les yeux.
« Et tu diras a ta chef adorée que la prochaine fois qu’elle envoi ses homme sur le terrain pour retrouver Algol je serais vraiment méchante. J’ai été gentille et joueuse aujourd’hui mais la prochaine fois c’est leur tête sur un plateau qui lui sera ramené ! Passe le message, je ne rigole pas lorsqu’on s’attaque au miens et je l’ai déjà prévenu ! »
L’agressivité qu’elle avait dans la voie n’était aucunement braquée sur Angelo mais la haine envers la chef Arnaiht était telle qu’elle ne pouvait se maitriser. Ouf ! En tout cas, elle se sentait soulager d’avoir dévidé son sac. Bientôt son sourire réapparut sur ses fines lèvres, son regard se refit plus doux et tous ses muscles se détendirent.
Elle était épuisée à toujours devoir fuir, courir et trouver milles plans abracadabrants pour arriver à ses fins. Cela devait bien faire plusieurs semaines qu’elle n’avait pas eut une nuit de sommeil correct. Toujours sur ses gardes, à brouiller les pistes qui pourraient mener les humains jusqu’à la Thianra, trouver des recrues dignes de ce nom, ne faire confiance à personne. Elle rêvait d’un peu de répit, de tendresse et de compréhension et elle était en train de s’en prendre au seul être qu’elle avait daigné choisir comme « de confiance ». C’était du beau.
Elle se ressaisit tant bien que mal et lui offrit un sourire un peu gêné mais sincère et très doux avant de retourner à ses côtés, se blottir contre la carrure rassurante du mâle.
« Excuse moi, je suis odieuse je sais. Je… »
Elle n’en dit pas plus. Les mots finissaient par l’agacer plus qu’autre chose. Se justifier ne servait à rien. Au mieux Angelo comprendrait au pire il la foutrait à la porte. Aucune importance de toute façon, Laïna n’était plus de celle qui se formalisait. Il était rare qu’elle se laisse diminuer et personne ne la voyait jamais pleurer. Ce temps là était révolu, une sorte de sécheresse ophtalmique due au temps où elle était encore entre les mains de la mafia. Du reste, elle se garda bien de le lui dire car Angelo ne devait pas être au courant de cette période mais s’il avait voulu de vraies informations sur la Laïna qui était blottie contre lui à cet instant, il lui suffisait d’aller dans les fichiers archivés de la mafia et de chercher à « créature de combat : Sekhmet ». Il aurait même eut droit aux vidéos des combats.
« Enfin bref, passons, où en étions nous ? »
Et zut ! Il n’avait cas pas essayé de changer de conversation de cette façon d’abord ! Et puis Laïna avait en horreur d’être prise par surprise. Cependant, elle devait reconnaitre qu’Angelo n’avait pas eu une si mauvaise idée que ça. C’est vrai, après tout, elle était tellement bien au chaud, tout contre lui, à entendre son cœur battre. Sans s’en rendre compte, elle laissa même ce qui aurait pu être interprété par un ronronnement, s’échappé de sa gorge ; tandis que ses petites mains de chipies jouaient les doucereuses avec le buste du puissant mâle. Passant d’un extrême à l’autre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire – c’était d’ailleurs la caractéristique skysophrène de la féline qui rendait Laïna unique- elle se transforma en chaton tout doux dont on aurait pu faire n’importe quoi. Et il n’existait plus un seul signe de sa soudaine révolte, comme si cette dernière n’avait jamais eut lieu. Bizarre ? Non, simple créature déchue et torturée, résultat des mains de fer des humains. Et qui en cet instant disait sans parler : « Angelo, aime moi et je serais à tes ordres ».
[réponse au cadeau de noël lol. j'espere que ce sera pas trop naze,mais j'aime pas quand ça va trop vite j'aime bien garder du suspense XD.] | |
| | | Angelo Borgia Agent extérieur
Nombre de messages : 314 Race : Panthère noire Clan : Arnaith Âge du personnage : 20 ans Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Mer 26 Déc - 20:34 | |
| Le contact de Laïna est encore mieux que ce qu’il s’était courtement imaginé – Angelo n’est pas un rêveur, c’est un pragmatique, et il ne s’autorise de folles divagations que très peu de fois, il n’a pas le temps pour ça. Confusément, il sent que la féline apprécie autant que lui le moment ; après tout si elle n’aimait pas ça elle n’aurait qu’à le repousser, il ne cherche pas à lui imposer quoi que ce soit… Et en étant aussi proche d’elle, il perçoit son odeur agréable, la texture de sa peau sur laquelle se sont arrêtés ses doigts, délicatement appuyés sur elle. Il a bien fait de s’enhardir à l’embrasser, tiens, il faudra y penser plus souvent. Il n’était pas naïf au point de penser que ça suffirait à la faire taire – y’a que les mâles que ce genre de gestes peut réduire au silence, c’est bien connu – et il soutient tranquillement le regard de la féline, avec une expression heureuse et tranquille au fond des yeux. Expression qui ne flanchera pas pendant la tirade de la rouquine, même s’il l’écoute avec un grand sérieux. Comment lui expliquer ses sentiments particuliers face à « tout ça » ? Il ne peut pas – ne se sent pas prêt – à lui avouer sa vraie nature, même si elle doit s’en douter. Pour le moment, il préfère qu’ils fassent semblant de croire tous les deux qu’il est humain pure race, et rien d’autre, et soupçonnable de rien, de préférence. Elle soulève une contradiction intéressante, à laquelle il est difficile de répondre… Heureusement qu’il sent parfaitement qu’elle n’est pas en colère contre lui, ni indignée, elle ne comprend juste pas. Et pour cause, il n’y a pas grand-chose à comprendre. Il incline un peu la tête sur le côté, restant assis sur le canapé, un bras appuyé le long du dossier, attitude nonchalante d’une panthère en territoire connu.
« Tu sais… Tu es quelqu’un de passionné, qui tient à tes idéaux. Je ne suis pas comme ça, mon travail n’a pas besoin d’être en accord avec mes idées personnelles. Je veux juste… » Il s’arrête de parler quelques instants, cherchant son expression, yeux errants sur les victuailles de la jolie féline. « Juste être tranquille. Et crois-moi, je ne méprise pas les créatures… »
Et quand il parle, il n’a pas l’air de se justifier, ou de s’excuser ; c’est simplement un état de fait. Laïna et Angelo s’entendent très bien, se draguent mutuellement, et se plaisent mais ils ont une vision des choses profondément différente, et le mâle est bien en peine pour expliquer ça à la féline. Il fait un petit sourire encourageant, signifiant par ce geste qu’il trouverait dommage qu’ils se disputent et ne veuillent plus se voir ni se parler simplement pour ce léger… « détail ». La panthère voudrait continuer à ignorer leur affiliation opposée dans la guerre, ne pas y penser, faire comme si de rien n’était, parce que dans son cas, leur lien est plus important que son embrigadement Arnaith. Il la regarde s’éloigner, calme et restant à sa place, sans bouger de position ; ah si, finalement, il cale une de ses jambes sous ses fesses. Il observe la féline à la fenêtre, cils baissés sur ses yeux à la couleur artificielle, une expression adoucie au visage, qu’il conserve alors qu’elle le met en garde. Son mot d’ordre semble être quelque chose du genre « ne pas s’énerver, rester calme ». Il ne peut évidemment pas transmettre un message de ce type directement à Catelyn mais prend note de la menace de Laïna ; il n’a pas assez de poids pour bloquer la chasse au sous-chef de la Thianra, mais il pourra au moins éviter de prendre part à sa poursuite en prétextant une intense fatigue… Un léger hochement de tête ponctue la tirade de Laïna, il semble très compréhensif face à l’agressivité de la féline. Comme il est agent de terrain, il sait parfaitement à quoi correspond la vie infernale des créatures pourchassées : les Arnaiths ne les attrapent pas à tous les coups, mais ils sont très fouineurs et remontent rapidement les pistes, admirablement organisés. C’est très dur d’être en fuite sous le régime Arnaith, et le mâle assis dans le canapé en est parfaitement conscient – et mieux, il est formé pour que ce soit dur.
Quand Laïna revient s’installer contre lui, il passe un long bras autour d’elle, rassurant et pas rancunier ; lui-même rassuré par l’expression de son sourire.
« Oh c’est comme ça que tu me plais : odieuse, mauvaise caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds » déclare-t-il avec un petit rire très doux, passant une main dans les cheveux de la féline pour les remettre en place. Câlin mais pas envahissant. Il a d’ailleurs la délicatesse de ne pas relever le petit ronronnement dont apparemment elle ne s’est pas rendu compte ; et aura la prudence de ne pas essayer de le reproduire. Et comme elle semble calmée de son petit accès de nerfs, il l’embrasse sur la joue, fermant à demi les yeux, appréciant manifestement ce petit moment calme et intime entre eux, baissant sa garde – mais attention, c’est juste parce que c’est elle… Il a un sourire à l’expression mitigée, et parle à voix basse :
« Meilleurs ennemis, tu disais, hein… Je crois que c’est pile la bonne définition… »
Et y’a pas que Laïna à dire sans parler, parce que quand il se colle contre elle dans un geste câlin et doux, ça signifie « les Arnaiths ne seront jamais aussi importants que toi, tu sais ». Il a maintenant une jambe calée dans le dos de la féline, l’autre coincée sous ses fesses, genoux reposant sur la cuisse de la demoiselle, un bras contre elle, l’autre soutenant sa tête d’orgueilleux fauve presque dompté… Et aux lèvres un sourire bêtement content, une expression détendue qu’il n’adopte pas souvent, un regard appréciateur et certainement pas vulgaire. Il a un petit gloussement ravi.
« On est mieux ici que dehors, si tu veux mon avis ! »
Et pour cause, la pluie fait un bruit très reposant en cognant contre les tuiles du toit de sieur Borgia.
[ HJ : Mais non c'est très bien allons ! ] | |
| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Jeu 27 Déc - 23:13 | |
| Depuis de nombreuses années, les créatures étaient sous le joug humain sans jamais avoir osé se révolter. Et pourtant, un jour, la Thianra avait fait son apparition, mettant depuis des bâtons dans les roues des maîtres nonchalants et violent et semant le trouble dans les esprits bien rangés des esclave n’ayant aucun accès à la culture. La Thianra était aussi un refuge pour les créatures qui souhaitaient un asile et une vraie famille.
C’est ainsi que voilà quatre ans, une jeune fille aux allures enfantines, rentra au sein de ce qui était alors la plus puissante organisation terroriste pour la liberté et l’égalité des félins. Naïve et sensible, elle ne tarda pas à trouver refuge auprès du sous-chef pour en faire ce qu’elle appelait son « grand frère ». Et pourtant, lorsqu’elle croisa la route de ces âmes déchues et torturées, elle ne s’imaginait pas un jour devenir comme eux. La petite fille qu’elle était n’avait aucune prédisposition à la guerre, la haine ou même le mépris de la vie. Incapable d’écraser une mouche, il n’avait pas fallu lui demander ôter la vie à un être humain. Bien sur, les siens avaient essayé de l’entrainer à se battre mais sans aucun résultat possible. Tout ce qu’elle aimait c’était lire, écrire, apprendre et surtout chanter. Laïna avait toujours été une cigale dans l’âme et il lui était inconcevable de se taire une journée. Son plus grand rêve avait été d’être une chanteuse reconnue qui avec ses chansons aurait pu obtenir l’égalité de tous sans la moindre violence. Et pourtant… Les humains en qui elle croyait tant et envers qui elle refusait d’être violente, oui ces humains qui l’avaient ôté de son territoire et des bras de son père pour l’éduquer, ces imbéciles l’avaient trahis.
Et aujourd’hui, elle se retrouvait là, dans une maison d’humain, dans les bras d’un de ses pires ennemis à ne souhaiter qu’une chose : que le temps s’arrête sur ce bonheur simple et décalé. Elle ne haïssait pas les Arnaihts parce qu’ils étaient humains mais parce que c’étaient eux qui l’avaient jeté dans les bras de la mafia. Eux qui avaient causé sa skysophrénie, eux qui avaient fait qu’elle avait passé six mois à se faire violée, a combattre, a vivre sous la torture sans jamais avoir une seule blessure soignée, à être traité pire qu’un meuble, ne manger qu’une fois tous les trois jours pour être plus assoiffée de sang et être plus dangereuse lors des combats. A ne manger que de la viande crue, subir les séances de fouets pour la durcir. Oui, tout cela ne serait jamais arrivé sans les Arnaihts.
Cependant, avec Angelo c’était différent. Il n’était pas comme EUX, elle le sentait. Aucune idée d’où elle avait ce ressenti mais c’était ainsi et elle avait envi d’y croire. Qu’enfin quelqu’un puisse l’aimer pour autre chose que son physique exceptionnel ou le fait que sa tête soit mise à prix. Il s’imposait sans rien imposer, un tour remarquable que Laïna appréciait énormément. Il était fougueux sans être prétentieux, beau sans être machiste. Humain d’apparence mais cœur de créature, elle le sentait.
Lorsqu’Angelo fit sa remarque sur l’orage qui se faisait entendre au dehors, la féline lui sourit tendrement. Oui, elle était bien mieux dedans, serrée tout contre lui, sentir cette odeur rassurante, une âme amicale qui ne lui en voulait pas, la possibilité d’être elle-même sans aucune limite, la certitude d’être en sécurité et protégée quoiqu’il pouvait se passer. Elle se blottie un peu plus contre lui, augmentant par ce fait le contact physique. Aucune gêne, aucune pudeur, Angelo comprenait et ça… Personne à ce jour n’avait réussit cet exploit. La suite des évènements lui importaient peu pourvu qu’il reste là, près d’elle.
Ses petites oreilles rousses se mirent à frémirent pour chatouiller le nez de son compagnon, histoire de l’embêter. Malgré son caractère entier et ténébreux, Laïna n’en restait pas moins une enfant douce et espiègle. Et pendant qu’un petit rire joyeux s’échappait de sa gorge, elle finit par pousser Angelo de façon à ce qu’il se retrouve allongé, sans défense, la belle triomphant le mâle. Cette perspective de l’individu l’intéressa grandement. Il avait l’air tellement doux comme ça le jeune ténébreux. Elle le fixa de ses grands yeux, se rapprochant doucement de lui avant de lui rendre le baiser qu’il lui avait offert quelques instants plus tôt.
Les lèvres d’Angelo étaient sincèrement divine et elle y serait restée accroché si elle n’avait pas eut une espièglerie en tête. Ses mains glissèrent doucement sur le corps du jeune homme, sensuelles, douces, provocatrices. La peau du mâle était agréable, soulignant des muscles saillants qui firent frémirent la féline dont la queue se mit à se dandiner sans qu’elle ne puisse la maîtriser. Arriva bientôt le niveau qu’elle souhaitait et l’objet de ses désirs : la ceinture. Elle détacha rapidement la boucle pour ôter le morceau de cuir sans qu’Angelo ait le temps de la contre dire. Les femmes disposent !! Elle se releva alors d’un bon, consciente de la cruauté qu’elle venait d’infliger au mâle et passa la ceinture autour de sa taille, simulant une robe avec le pull qu’elle portait. Ôtant alors le lien qui retenaient une partie de ses cheveux, elle s’éclaircie la voix.
« hum hum ! Monsieur Borgia, croyez vous que ceci est politiquement correct ! Je vous ai embauché pour capturer les créatures pas les draguer ! Vraiment, comment pouvez-vous accepter cette apparence de bête affreuse. Ne vous ai-je donc pas donné assez de secrétaires pour assouvir vos fantasmes !! Et regardez moi ça, même pas capable de manger proprement avec une fourchette ! Vous vous conduisez comme un dégoutant. »
Elle avait prit un air hautain et une voix forcée, simulant la direction des Arnaihts. Oh ! Ce n’était pas vraiment de la moquerie, juste de la provocation. | |
| | | Angelo Borgia Agent extérieur
Nombre de messages : 314 Race : Panthère noire Clan : Arnaith Âge du personnage : 20 ans Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Ven 28 Déc - 22:43 | |
| Ironie du sort, quand tu nous tiens… L’agent Borgia, homme de confiance – ou presque – parmi les Arnaiths, frotte sa joue contre les cheveux doux d’une féline abandonnée entre ses bras, sur son canapé. Un léger sourire joue sur les lèvres fines du pseudo ennemi des créatures alors qu’il ferme à demi les yeux, avec pour ferme intention de rester ici jusqu’à ce que Laïna décide qu’elle en a marre et qu’elle retourne se battre pour la cause de leur race commune. En attendant, il espère bien que ça sera le plus tard possible, et pose un baiser tendre sur les cheveux de la belle féline, lui signifiant son envie de ne surtout pas bouger, de ne pas se poser de question et de tout ignorer, juste un peu, le temps de se détresser et d’être heureux, un peu, dans cette guerre sans merci que se livrent leurs camps. Angelo étant d’un caractère un peu plus retors que sa dulcinée, il est capable de jouer un double-jeu convaincant sans trop de difficultés, d’adapter son comportement aux êtres qui lui font face et de ne jamais être sincère sans se poser plus de questions que ça sur sa qualité en tant qu’être humain – euh, de créatures plutôt… La féline assise contre lui, cachée dans ses bras puissants n’est semble-t-il pas dans le même cas ; et elle a eu moins de chance que lui. Et pourtant à quelles concessions elle cède en restant là, avec lui, à apprécier le câlin qu’ils partagent ! La panthère étouffe un murmure admiratif en glissant ses lèvres contre la joue de Laïna, ne s’aventurant pas à chatouiller son cou : les humaines apprécient sûrement ce genre de contact, mais il faudra plus de temps à la créature qu’est Laïna pour laisser s’approcher une paire de lèvres de sa jugulaire !
En fait, Angelo méprise aussi sombrement et profondément les humains ; après tout il a eu à subir des mauvais traitements de la part des scientifiques, dans un temps plus lointain mais qu’il n’a pas oublié. Être traité comme un animal de basse catégorie, un incapable qui ne comprend aux discussions se tenant entre deux hommes chauves et transpirants en blouse blanche… Ces imbéciles qui voulaient le castrer parce qu’il devenait trop grand, trop fort, trop mâle dominant. Mais Angelo ne réagit pas souvent aveuglément, et il préfère se poser en observateur cynique et un peu blasé de la race humaine – surtout que c’est plus facile depuis qu’il a échappé à leurs mains, leurs tests imbéciles et leurs inquiétudes quant à son intelligence dite « supérieure ». Il n’a jamais croisé une créature plus bête que lui, pour qui le QI ne signifie absolument rien. Il répond au sourire tendre que lui adresse la féline, le cœur se fendant avec discrétion ; comment peut-on croire que les créatures sont des êtres inférieurs, doués de peu d’intelligence et sanguinaires ? Il est persuadé que Laïna peut très bien se montrer extrêmement sanguinaire et violente, mais quand il la voit telle qu’est elle maintenant, à l’instant-même… On ne peut pas vouloir emprisonner des êtres aussi fiers et libres que lui-même et Laïna, ce n’est pas possible, c’est contre-nature, tout simplement.
Il a un léger gloussement quand la paire d’oreilles douces glisse sous son nez, et il se redresse un peu, faisant jouer sa grande taille pour éviter la taquinerie. Manifestement, c’était ce qu’attendait la belle femelle, parce qu’elle appuie ses petites mains sur sa poitrine, pour le faire basculer en arrière, le laissant allongé sur le canapé, complètement exposé. Mais face à la rousse, on dirait que ça n’a aucune importance, même pour un mâle au caractère aussi entier et dominant que peut l’avoir le brun… Il sourit, étire ses longs bras, sans aucune velléité de protection, complètement offert ; les mains posées sur la taille de Laïna la maintiennent doucement alors qu’il répond doucement au baiser qu’elle lui donne, avec application et sincérité. La peau fine largement exposée sous la veste sans manches en polaire qu’il a enfilée plutôt frissonne doucement sous les doigts caressants. Décidément, cette soirée tourne très bien… Mais c’était sans compter le sens de l’humour espiègle de la jeune féline – mais comme selon Angelo ça fait partie intégrante de son charme, ça ne la rend que plus attirante – et le mâle a un sursaut surpris quand elle attrape sa ceinture. Il comprendra vite que ce n’est aucunement à visée sensuelle, parce qu’elle lui enlève et la met sur ses propres hanches, dénoue ses cheveux, et se met à imiter Catelyn en se pavanant devant lui, à pas comptés et d’une voix contrefaite assez réussie, il faut l’avouer. Confusément, il sent bien qu’il n’y a vraiment d’envie de se moquer derrière ses gestes – parce que Catelyn veut absolument rattraper le félin nommé Algol, et que Laïna a horreur qu’on pourchasse ce dernier, alors les deux femmes ont quelques comptes à régler. Il reste allongé sur son canapé, esquivant la difficulté en se mettant à imiter un dénommé Araknos Arikilèm – qui connaîtrait bientôt une mort atroce, mais pas encore – un type qu’il ne peut pas supporter.
« Hum. Moi Araknos, toi Catelyn. Moi y en a faire boum sur créatures. HAHAHAHA ! »
Il rit ensuite sincèrement, parce que Laïna vient d’évoquer les secrétaires qui l’énervent tant, non loin de son bureau. Rapport à la souplesse et aux mimiques adorables de la féline, elles ont autant de charme qu’une cruche ébréchée… Il tend les bras vers Laïna, réclamant silencieusement un câlin.
« Disons qu’on est chacun obligé de supporter sa croix, et que dans mon cas, ce sont les secrétaires… »
Il ne poussera pas l’indélicatesse à lui demander si elle est jalouse, il veut l’avoir dans ses bras encore un peu, parce qu’il se sent très bien et très déstressé quand elle est là. L’effet Laïna est carrément visible sur la panthère noire : ses traits se sont détendus, il est plus souriant, plus ouvert, et plus lisible. Moins soucieux, moins les yeux noirs, fini de l’expression méfiante et traquée. Avec Laïna – et elle seule – dans les parages, Angelo peut s’autoriser un large relâchement de sa surveillance, il ne veut profiter que de sa présence. Il incline la tête sur le côté, lui sourit tendrement.
« T’es invitée à rester dormir ce soir, si tu veux. » | |
| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Dim 30 Déc - 17:31 | |
| La remarque sur les secrétaires sembla beaucoup amuser Angelo. Ce qu’en soit, Laïna ne concevait pas, il n’y avait vraiment rien de risible là dedans. Jalouse ? Jamais de la vie ! Laïna n’était jamais jalouse. Enfin, c’est ce qu’elle aurait voulu faire croire. Une croix à porter, elle allait lui en faire une tient ! Et oui, Laïna était un être particulièrement possessif. Non par domination mais plutôt dans un souci de protection. Elle, elle était en mesure de lui apporter une aide utile, mais ces machins tout maigre à lunette avec leur sourire niais et leurs pensées fines… Enfin, dans le cas de celles qui côtoyaient Angelo bien entendu ! S’il venait à se faire attaquer, qui saurait le défendre ?
Laïna ne tarda pas à revenir contre Angelo lorsqu’elle se rendit compte qu’il quémandait sa présence en silence. Elle lui offrit un sourire taquin et joyeux avant de venir lui sauter dans les bras –sans aucun euphémisme, malheureusement pour le beau mâle- en laissant entendre un rire slave et mélodieux. Deux véritables gamins aux abords de Noël. Deux gamins oui, gouverné par leur jeune âge, leur insouciance et leur fougue. Deux gamins qui espéraient pouvoir vaincre les difficultés de leurs aïeux et trouver enfin les clefs du temps pour arrêter l’instant.
Laïna se prit soudain à rêver dans les bras de son ami. Angelo avait parlé d’avoir une vie tranquille… Oh ! Comme ce rêve paraissait doux aux pensées de la jeune féline. Oui, une vie de paix, quelque part sur Terre, libre, dans une petite chaumière loin de toute cette violence. Un mâle à ses côtés, des petits courants dans le jardin et la cloche de l’entrée qui sonne pour accueillir ses amis et son frère. Rêve utopique mais rêve tout de même. Une question lui vint alors à l’esprit, que serait-elle devenue si elle n’avait pas eut la curiosité d’aller rencontrer le monde humain autrefois ? Qu’était devenue sa contrée sauvage ? Aurait-elle à ce jour été mariée et aurait-elle eut connu le bonheur ? Son père serait-il encore en vie ? Un afflux de questionnement dont elle se serait fort passée. Elle posa sa tête sur un bras d’Angelo et regarda vers la cuisine. Oui, cette maison était sympathique et avec un gros potentiel pour la mettre en valeur. Les humains avaient tant de chance et ils n’en prenaient même pas conscience. Oh combien elle aurait aimé se trouvé au fourneau, préparer de la bonne cuisine à son ami, lui laver ses affaires pour qu’elles soient chaudes et propres à son retour, ranger la maison pour que la vie ne lui semble moins pesante. Etre présente à ses côtés quotidiennement pour que les choses ne lui soient moins stressantes. Elle s’étala de tout son long sur le beau ténébreux, profitant des caresses aussi douces qu’une sucrerie.
« Invitée à dormir ici ? Dans tes bras ? »
Hum… Cette idée était bien plus qu’attrayante au regard de la féline. Même si le canapé n’était pas très large. Elle eut un rire sincèrement enjoué en se levant et en prenant les mains d’Angelo dans les siennes.
« Si je dois dormir là, il va te falloir laver mes affaires et me montrer où il serait possible de prendre une douche. Mes cheveux sont franchement trop collés par la terre pour dormir ainsi. »
Elle le fit lever en le tirant en avant et en profita pour lui déposer un chaste baiser sur la joue. Oh ! Non ! Ne rien brusquer, juste provoquer jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus tenir. Jusqu’où pourraient-ils tenir dans leur jeu de séduction ? Au fond, elle était existée de l’apprendre.
Elle se détourna de manière incitatrice avant de ramasser les victuailles qu’il restait sur la table et de les ramener dans la cuisine. Et hop ! Tout ce beau bazar finit dans le frigo du beau ténébreux et les déchets à la poubelle. Et ben ! Plutôt chétif le contenu du réfrigérateur, heureusement qu’elle avait eut la bonne idée de venir le lui rentrer.
« Il te faudrait vraiment une compagnie, comment veux tu essayer d’avoir une vie tranquille alors que tu es seul et qu’il y a un tel fouillis ! Et puis avec ton travail, tu n’as même pas le temps de manger correctement ! Si tu n’aimes pas les esclaves, pourquoi ne te trouves tu pas une femme !? »
Elle disait cela de façon sincère et naïve, sans arrière pensée. Elle lui offrit un regard doux et un sourire séducteur, ses petites oreilles rousses jouant à se baisser et à se relever. Elle se racla le fond de la gorge, un peu gênée.
« Hum… Bon, et bien et si tu me montrais la douche maintenant. Je ne voudrais pas me perdre, il faudrait que je t’appelle pour me sauver. »
Elle détacha sa ceinture, permettant au pull trop grand qu’elle portait, de reprendre sa forme large autour du corps svelte de la féline. La ceinture quant à elle se retrouva dans les mains de Laïna avant de venir entourer la taille d’Angelo. Les choses devenaient intéressantes… | |
| | | Angelo Borgia Agent extérieur
Nombre de messages : 314 Race : Panthère noire Clan : Arnaith Âge du personnage : 20 ans Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Dim 20 Jan - 6:39 | |
| C’est réellement sans aucun état d’âme que le mâle profite du contact de Laïna tout contre lui, il n’a pas envie de se demander quelle serait la position des Arnaith là-dessus ou quoique ce soit. Mauvaise, évidemment qu’elle serait mauvaise cette réaction : Angelo est un Arnaith et Laïna une féline de la Thianra ! Mais ils n’ont semble-t-il besoin d’aucune autorisation de quelques côtés que ce soit pour se câliner tendrement renversés sur un canapé confortable, chacun à profiter de la sensation de l’autre contre lui, et divaguant en même temps dans ses pensées. Angelo ne rêve pas à protéger Laïna de la sauvagerie des combats, du choc des idéologies humaines et félines, du traumatisme de sa condition, non. S’il veut garantir sa sécurité, ce sera de manière purement physique – parce qu’il ne supporterait pas qu’on la blesse, c’est sa féline et il la veut en un seul morceau. Ah oui certes, il doit bien y avoir d’autres mâles qui courtisent cette superbe créature, il en est bien persuadé mais… Comment dire ? Elle n’aura qu’à choisir entre toutes ces propositions… Il lui embrasse tendrement les oreilles, se remettant ensuite à lentement caresser ses cheveux. Il est complètement accro à la sensation douce qu’ils ont sous ses doigts… La ceinture est trop pénible à remettre quand il est couché, ils l’abandonnent donc sur le canapé, Angelo la virera avant qu’ils ne se couchent. Une vie paisible, planqué quelque part, loin de tous ces fracas et fournie avec de la compagnie ? Bien sûr qu’il serait partant. Evidemment qu’ils n’ont en pas les moyens. L’un est paralysé par sa paranoïa et a trop besoin d’un soutien pour réussir à s’échapper définitivement, l’autre est trop engagée dans la lutte pour la laisser tomber maintenant. Sous n’importe quel prétexte. Il en rêverait bien aussi, de ce genre de petite vie rangée dans quelque région du monde qu’elle veut, Laïna et lui, et pour une fois, des choses simples. Ca les changerait ! Mais non, il ne peut se permettre ce genre de divagations. Ce n’est absolument pas à l’ordre du jour, elle ne sait même pas qu’il est un mâle de la même espèce qu’elle – enfin, elle s’en doute sûrement très fort.
Il sourit quand elle précise qu’elle est invitée à dormir dans ses bras ; il lui avait laissé le choix, et il a bien fait. Décidément mademoiselle Laïna a vraiment de bonnes idées. Mais voilà, il ne peut plus rester tranquillement affalé sur son canapé avec la féline calée contre lui. Il s’assied puis se met debout alors qu’elle lui tient les mains, puis lui pose un baiser sur la joue – sans doute pour se faire pardonner de le remettre debout alors qu’il était si confortablement installé… Il détaille rapidement ses cheveux du regard – c’est vrai qu’ils ne sont pas extrêmement propres, mais tout de même il persiste, ils sont doux. Angelo la regarde remballer ses provisions, un petit sourire amusé aux lèvres, se chargeant de dépendre d’un séchoir tordue un drap de bain immense – il pourrait servir de trampoline à un bébé au moins ! Il porte la serviette de couleur bleu et jaune criards sur son bras, et le sourire s’agrandit quand il entend la féline récriminer.
« Je n’demande que ça, de la compagnie mais… pas trop envahissante, et puis discrète. A moins de beaucoup apprécier quelqu’un, j’ai du mal à le voir tous les jours… »
Instinct de solitaire fort qu’ont les panthères, hein Angelo, c’est dur de gérer ça avec les envies grégaires typiques aux humains. Il hausse des épaules, incline la tête sur le côté, et rit légèrement, d’un rire profond, qui part du ventre et fait vibrer les cordes vocales.
« Tu parles de trouver une femme comme si il y en avait dans toutes les rues de Paris ! Figure-toi qu’il faut encore qu’elle veuille de moi, et c’est la partie la plus difficile à remporter… »
Faux, faux, et archi-faux. L’énorme difficulté, c’est qu’Angelo l’accepte sans trop de méfiance. Une fois que ça c’est fait, il faut effectivement qu’elle veuille bien de lui – et vu le caractère de cochon qu’a chopé l’agent Borgia à force d’être mis au contact de ses secrétaires gloussantes, c’est effectivement pas le de la tarte. Parfois, le charme assez trouble qu’il dégage fonctionne, mais il y a beaucoup de femmes qui n’aiment pas du tout, prétextant qu’il a une aura « noire et chargée ». Trop de stress finira par tuer Angelo ! Il avance une main hardiment vers les oreilles de Laïna, les caresse avec la plus grande douceur, puis tourne ses talons, sourire doux – et un peu crétin, faut avouer – aux lèvres, montant les escaliers.
« En face, une chambre, jamais utilisée. Si jamais cette nuit je te prends toute la place ou couette, tu peux venir squatter ici… Normalement y’a tout ce qu’il faut, oreillers, plaids, et même des plantes vertes crevées, mais elles sont pas dangereuses pour la santé. »
Il lâche la main fine de la féline en désignant une porte peinte en blanc, sur leur droite.
« Et la salle de bain donc… Bonne douche ! »
Il lui pose un baiser sur la pommette, câlin sans trop en demander, laisse traîner sa main sur les épaules de la féline, mais redescend bien vite au rez de chaussée, la laissant tranquille pour sa douche, terminant un bri n de ménage histoire de faire passer le temps plus vit e. Il a par contre l’éteint la télé – chiantes ces émissions à force… Quand Laïna redescend, il est assis sur le fauteuil, un coude posé sur sa cuisse, le visage appuyé sur le poing fermé. Ah si, y’a un truc qui a changé : son gilet sans manches polaire était fermé quand la féline est arrivée, il est maintenant ouvert sur toute la longueur.
[ HJ : Désolé ç_ç les partiels m'ont eu ! / HJ ] | |
| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Mar 25 Mar - 20:21 | |
| Mais bien sur que les femmes pouvaient se trouver à n’importe quel coin de rue à Paris. La ville était tout de même encore assez peuplée pour ça. C’était surtout lui qui devait être difficile. Et le fait d’être un homme le mettait bien à l’abri des âmes mal attentionnées qui auraient voulu s’offrir sa beauté sans son consentement.
Elle suivit Angelo sans se faire prier lorsqu’il monta les escaliers pour lui indiquer la salle de bain. Sa peau frissonna avec grâce lorsque le jeune mâle passa ses mains sur ses épaules en lui déposant un baiser sur la joue. Quel radin celui là vraiment ! Elle le regarda redescendre après un bref « merci » et entra dans la pièce convoité. Mon dieu quelle pagaille ! Peu importait, elle était sale, que les carreaux soient poussiéreux n’avait strictement rien d’intéressant. Elle quitta son grand pull en laine et alla se poster devant le miroir en piquant le peigne de môssieur pour démêler sa longue crinière. Il lui fallu un long moment avant de parvenir enfin à la rendre lice.
Son regard se porta sur ce corps longiligne et puissant qu’elle possédait. Sous ses apparences de belle féline aux allures tentatrices se cachait un corps meurtri. Rares étaient les parcelles de peaux ayant échappées au sort tragique des cicatrices. Les plus impressionnantes restaient sans doute celle qui lui traversait le dos, celle qui signait son épaule droite et la trace des trois griffes au niveau de son abdomen. L’histoire de chacune d’entre elle avait été tenue secrète par Laïna. Seul son frère en connaissait les causes. Dire que deux ans auparavant, hormis les traces définitives du collier à clou de son deuxième maître, ce corps était l’égérie même du parfaitement pur. Seulement les hommes étaient passés par là, avec leur autorité et leurs idées supérieures. Les créatures n’étaient que des animaux, bon à dresser pour obéir, les femelles présentées aux mâles comme de vulgaires chattes, entravées pour ne pas qu’elles bougent et que les chances de saillit soit plus grande, les petits vendu en animal de compagnie, les mâle non destinés à la reproduction ou trop dominants castrés pour calmer leurs ardeurs. Laïna connaissait trop cette atmosphère sordide qu’on essayait de masquer en occupant les esprits sur les créatures libres à éradiquer pour ne pas trop révolter l’éthique. Ce monde était ignoble, ce monde était le sien. Autrefois, le fait d’être une créature asservie ne l’avait aucunement révoltée. La vieille dame qui l’avait recueilli après sa capture dans sa contrée sauvage, avait été une véritable mère pour elle. C’est elle qui avait appris à la féline à lire, écrire, coudre, broder, tricoter, soigner avec des ingrédients simples et encore bien d’autres choses. Elle avait eut sa chambre à elle, décorée comme celle d’une princesse, toujours habillée et coiffée comme telle. Son deuxième maître, bien que moins saint dans ses activités n’avait pas été plus mauvais et Laïna n’éprouvait aucune rancœur quant à l’histoire du collier. A son entrée dans la Thianra, il aurait été impossible de lui demander de combattre les humains. Malheureusement, tous les humains n’étaient pas tendres avec leur esclave et certains les considéraient même comme leur simple objet dont ils pouvaient en faire ce qu’ils voulaient. Laïna ne demandait qu’à refaire confiance à quelqu’un mais les traumatismes du passé avaient laissé des séquelles trop vives.
L’eau chaude sur son corps lui procura une sensation bienfaisante qui la décontracta comme rarement. Au diable ses problèmes, le jet d’eau lui fit oublier tous ses tracas soudain. Depuis combien de temps n’avait-elle pas goûté au réconfort simple d’une douche ! En fait, depuis la chute de la Thianra. Elle s’était lavée, n’allons point croire que cela faisait deux ans qu’elle se baladait avec la même peau souillée ! Mais elle avait du se contenter d’eau de rivière froide, accompagnée lorsqu’elle le pouvait d’un savon de Marseille. Elle avait toujours été très propre mais sa toilette ne relevait jamais de la détente. Elle attrapa au bout d’un moment, le flacon de savon liquide dont Angelo devait se servir pour se laver lui-même. Elle en renifla le contenu avant de le faire valser à l’autre bout de la pièce en s’étouffant. Citron ! Qu’elle horreur ! Comment pouvait-il faire pour accepter de porter une odeur pareille ! Elle farfouilla alors dans tous les recoins et finit par dénicher une bouteille dont la senteur lui convenu. Le shampoing crème hydratant ça sentait meilleur que l’affreux citron. Elle du s’y reprendre à au moins trois fois pour que ses cheveux reprennent l’aspect naturel qui leur était propre. S’ils semblaient doux avant, lavés ils étaient aussi doux qu’un pelage de chinchilla (petit rongeur amusant à la fourrure dense et soyeuse) et plus brillant qu’un miroir. L’avantage du jumelage humain/félin. Sa peau prit aussi une toute autre texture, moins poisseuse peut être, plus fine et nette. Lorsqu’elle stoppa le jet pour aller s’enrouler dans la grande serviette qu’Angelo lui avait prêté, la féline sentait bon et avait même changé d’apparence. Elle faisait moins sauvage et rebelle, rappelant sans difficulté la douce enfant qu’elle était au fond d’elle-même. L’image qui se répercuta dans le miroir lorsqu’elle s’y contempla lui convenu d’ailleurs d’avantage. Une chemise noire qui trainait et un caleçon trouvé à côté –Ayant bien sur vérifié que le tout était propre avant de les enfiler- et la belle se trouva fort bien vêtu pour redescendre tenir compagnie à son compagnon d’infortune.
Il était là, dans le fauteuil (mon spectateur du premier soir), assis l’air languissant. Son gilet ouvert en grand, Laïna voyait un certain ennui dans le regard de son ami si… si… attirant… Elle s’approcha doucement d’Angelo, un doux sourire sur le coin des lèvres. Etait-ce un rêve ? Elle, la petite fille brisée en train de vivre une histoire de princesse. L’emmènerait-il sur son beau cheval blanc ? Tous les deux, s’enfuyant comme deux fantômes vers ces terres imprenables et inconnues que personne encore n’avait foulées.
Selon d’autres scénarios ou d’autres belles histoires d’une autre époque, Angelo aurait pu être le gars le plus populaire d’un lycée, convoité par toutes les filles mais restant indifférent à ces regards envieux. Grand joueur de basket, capitaine de l’équipe et bon élève mais rongé par une douleur inconnue de ses pairs type battu par son père. Laïna, jolie jeune fille naïve et timide arrivant dans une ville inconnue, aucune connaissance. Une petite surdouée (tant qu’à faire ne nous refusons rien…) très mignonne mais trop effacée pour être regardée, venant de perdre ses parents, seule et solitaire. Les filles plastiques toujours plus garces et prétentieuses, professionnelles du pompon girl à ne vivre que pour le maquillage et l’idolâtrie de leurs beaux champions. La plus populaire s’imaginant depuis toujours en couple idyllique avec le garçon le plus craquant du bahut. Angelo trop braqué sur son jeu et ses problèmes. Beau et convoité mais ne parlant à personne sauf à son meilleur pote bref une coquille d’acier dans laquelle reposait un cœur de cristal. Laïna, noyant sa peine et sa solitude dans le piano et le chant, en passant par les histoires abracadabrantes et les maths les plus pointues et un jour ces deux âmes malheureuses fusionnant pour une des plus belles histoires jamais écrite (on va pas non plus refaire un remake de Hight Scool ou de Roméo et Juliette!) En bref, imaginez la suite, Laïna revint bien vite à son mâle. Elle rêvait d’une histoire à l’eau de rose dans un monde libre mais n’oubliait pas longtemps la réalité des choses. Elle avait 18ans passé, était en coopération avec les plus gros leadeurs de la mafia de libération féline et n’avait rien d’une belle étudiante surdouée dont la seule occupation était de rêver de l’avenir. Angelo ne devait même pas savoir que la féline qui était en face de lui avait un niveau de culture et de capacité d’étude supérieur à la moyenne. Un félin libre ne savait en général pas écrire et à peine lire. Et en face d’elle, un jeune homme comme elle qui risquait une double mort s’il venait à se faire prendre, sachant qu’un félin chez les Arnaiths était automatiquement éliminé pour traîtrise par la Thianra et que les Arnaiths le remercierait pour ses loyaux services mais auraient le regret du fait de son appartenance aux félins, de le trucider aussi. Le pauvre, ce serait douloureux… Tout ça pour un peu de tranquillité. Et oui avoir 19ans dans un monde de brut n’avait rien de palpitant.
Elle s’assit face à lui, sur la table basse, le regardant avec un air angevin, croisant les jambes en appuyant son coude dessus. Deux jeunes adolescents qui découvrent le côté agréable de n’être pas seuls. Elle aurait tant voulu pouvoir vivre en réel, ses rêves d’adolescente qui découvre les choses en s’amusant, en allant à des fêtes, en répondant à un indice glisser dans le paysage que son amant lui aurait laisser discrètement pour un rendez vous secret, se disputer pour du rouge à lèvre avec ses copines. Sauf que tout ça ne lui était pas possible et l’innocence n’avait plus aucun sens. Et pourtant, face à Angelo, elle avait envi d’y croire, juste un peu encore, quelques heures seulement, qu’être jeune pouvait encore avoir un peu le sens de l’espoir et de la volupté enfantine. Ses beaux yeux de braises aux reflets douloureux se perdirent alors dans ceux d’Angelo.
"Tu as l’air bien songeur ! A quoi penses-tu ? A aller t’inscrire dès demain dan une agence matrimoniale ? "
Un petit sourire taquin se dessina sur son visage devenu clair et sans défaut. Bien sur qu’elle plaisantait, elle ne voulait pas le voir avec une autre. Ils étaient bien tous les deux, alors pourquoi chercher plus loin quelque chose que l’on possède déjà ?
[Désolée du retard, vraiment, quelques désagréments informatiques. Parait que je porte la poisse avec les higt tech. J'espere que j'ai pas tout loupé et que mon niveau n'aura pas trop chuté] | |
| | | Angelo Borgia Agent extérieur
Nombre de messages : 314 Race : Panthère noire Clan : Arnaith Âge du personnage : 20 ans Date d'inscription : 03/03/2006
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Mar 1 Avr - 16:04 | |
| HJ : L'informatique ne fait jamais ce qu'on veut, tu es pardonnée avec bonne volonté ! Rassure-toi, ton niveau est parfait. /HJ
Angelo attend gentiment que Laïna finisse de se doucher, sans même pester intérieurement contre le temps qu’elle met à ça. Il se doute qu’une créature libre n’a pas la chance de croiser une douche tous les quatre doigts, et puis bizarrement quand les choses viennent de Laïna, tout de suite il les prend avec plus de sérénité et de compréhension – deux attitudes qui lui sont habituellement complètement étrangères. Ah elle parvient à bien des choses sur l’ombrageux Arnaith, la jolie féline… C’en serait presque de la magie, à ce niveau-là ! Faut pas croire, Angelo a beau avoir les pieds sur terre – voire trop – lui aussi il aurait aimé, pour eux deux, une autre vie, dans un autre décor, et sans ce foutu croisement qui les marque tous deux aux yeux des humains. Être capitaine de l’équipe de basket, proclamé « cible à avoir » du lycée, et se la jouer taciturne et ombrageux ? Bien sûr que ça lui dirait. Surtout que taciturne et ombrageux, il l’est déjà un peu. Bon, il se passerait de la partie « battu par son père » mais même avec ça, ça ira très bien, si y’a une belle histoire d’amour à la clé, et surtout, qu’on lui foute la paix, comme il ne fait que le réclamer… Il n’entend pas Laïna redescendre les escaliers, parce qu’il est plongé dans ses pensées, cherchant ce qu’il va bien pouvoir mettre sur ce foutu rapport de mission – à part « Nous avons échoué lamentablement, en même temps normal vu l’équipe de glands que vous m’avez assigné. La prochaine fois, faites plus attention, bien à vous, Borgia. » Il relève ses yeux à la couleur fausse sur la féline alors qu’elle s’assied en face de lui, et son expression se fait joueuse et amusée alors qu’elle évoque la possibilité qu’il aille s’inscrire dans une agence matrimoniale. Son sourire se fait mutin, et il acquiesce avec une fausse expression sérieuse :
« Effectivement, j’y réfléchissais. Alors, tu me vois mieux avec une brune ou une blonde ? »
Les yeux noisette observent plus longuement la féline qui lui fait face, et il lui sourit tendrement. Laïna réussit l’exploit de toucher Angelo par sa beauté et ses expressions, et connaissant la bestiole, c’est vraiment quelque chose de peu courant chez lui. Il lui sourit tendrement, toute idée ayant trait à son rapport de mission foireux s’étant envolé. Les Arnaiths attendront, la Thianra avec, et la guerre aussi, tant qu’on y est. Pour l’instant, il a bien envie d’essayer de voir si en ignorant tout le monde suffisamment fort, on peut disparaître de la circulation. Par la seule force de sa volonté. C’est très douteux, effectivement, mais Angelo n’a absolument envie de rien faire d’autre que de rester avec sa féline, la contempler, et lui ronronner dessus. Enfin, au sens figuré, il est de trop gros gabarit pour se risquer à ronronner – et puis les panthères noires ne ronronnent pas. Toujours est-il qu’il tend les bras vers Laïna, qu’il l’attire doucement contre lui, comme si elle était quelque de précieux à protéger, et il se laisse tomber couché sur le canapé, la féline contre lui, dans ses bras. Il fait une légère grimace, se cambre, et vire la ceinture – toujours elle – de dessous leur deux corps. Cela fait, il n’y a plus aucun obstacle à ce qu’il teste la douceur de la chevelure rousse en y perdant ses lèvres, et ça ne fait que confirmer ce qu’il pensait depuis le départ. Les cheveux de Laïna sont exceptionnels, et il y développe une addiction très prononcée. Les lèvres descendent dans le cou de la rouquine, caressantes, et il soupire un peu. Traduction : je suis content d’être ici avec toi, tu sais. Il se redresse un peu, souriant :
« Dis donc, elles te vont presque mieux qu’à moi, mes fringues. »
Un bras coule le long de la taille de la féline, la calant mieux contre le propriétaire, leurs peaux dénudées glissant l’une sur l’autre. Angelo n’est certes pas aussi déshabillé que Laïna, mais il ne lui reste plus que son jeans, son pull en polaire sans manches, et ses sous-vêtement. Le mâle s’enivre de l’odeur de la féline, respirant doucement mais avec une certaine conviction dans son cou, manifestement très satisfait de sa position. Une idée lui traverse alors l’esprit, et le fait froncer des sourcils. Non, c’est une mauvaise idée, il ne peut pas… Débat entre conscience et esprit pratique dans la tête d’Angelo, qui continue de câliner sa féline avec tendresse et douceur. Amusant de voir combien ce mâle dominant, avec sa haute taille et ses muscles, arrive à se faire peluche pour sa belle… A nouveau, il se redresse, mais cette fois il desserre ses bras du corps de la jolie rousse. Finalement il a peur ? Il ne veut pas d’une relation avec une féline qui le mettrait trop en danger envers ses supérieurs ? Son sourire attendri dénonce que ce n’est ni sa pensée ni son intention alors qu’il se relève du canapé en posant un baiser sur les lèvres de Laïna.
« Attends, je reviens. »
Il monte à l’étage en franchissant les marches deux par deux, à son habitude – il a d’assez grandes jambes et il est assez tonique pour cet exercice. Il est de retour moins de cinq minutes plus tard, et ce qui a changé dans sa physionomie est très visible ; c’en est limite choquant. Il a tout simplement retiré ses lentilles colorées, laissant au regard de Laïna ses pupilles fendues de créature pur jus, qui aiguise ses expressions – à l’inverse de l’artifice dont il use quasiment en permanence. Sans ses lentilles, Angelo a encore plus l’air ombrageux, il prend toute l’envergure du fauve qu’il est, et surtout, il s’expose devant la féline plus qu’il ne l’a fait devant quiconque à ce jour. C’est confus, c’est sous-jacent et carrément implicite, mais même si elle se doutait fortement qu’il était un mâle de son espèce, lui en apporter une preuve aussi visible est réellement une grande première dans la vie de la panthère. D’ailleurs, il va vite se recoucher contre elle, caler le bout de son nez dans son cou, et ferme bien vite les yeux. Attendant les commentaires avec une certaine appréhension, c’est vrai. Il cale sa tête sur un des coussins du canapé, et rouvre à demi ses yeux dorés pour observer la féline derrière la barrière protectrice de ses longs cils. Qu’est-ce qu’elle en pense ? Est-ce que ça va changer son attitude ? Angelo ne l’avouera jamais, mais il redoute plus que tout qu’elle le rejette violemment, parce que son ego s’en remettrait difficilement. Certes, ce serait aussi dangereux pour sa couverture, mais… Bizarrement, étrangement, pour une fois dans sa vie, cette histoire de mensonge permanent et d’inquiétude sourde qui va avec passe après, bien après ce que peut penser la féline. Il se colle à elle, un peu quémandeur, un peu inquiet. | |
| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Vous devez préciser le titre avant de pouvoir poster. Mar 8 Avr - 1:14 | |
| Tout comme un gamin vous répondrait spontanément « le chocolat ! » à la question « Qu’est ce que tu préfère manger ? », Laïna aurait répondu « cette nuit » à la question « Qu’elle est selon toi le meilleur moment de ta vie ? ». Elle s’ennuyait, elle avait alors fait un saut chez le seul être envers qui elle avait de l’affection en dehors de son frère et elle se retrouvait là, propre et repue, à peine vêtue, calée contre certainement l’un des plus beaux et rassurants spécimens masculins, a ne se poser aucune question en dehors de celle de trouver le moyen de stopper le temps. Elle avait finalement décidé, au moment où Angelo l’avait attiré contre lui et que leur peau s’étaient frôlées, qu’il n’y avait aucune raison qu’elle ne soit pas une ado normale et qu’elle ne se conduise pas comme telle hormis le fait de se faire barrière soi-même. Au diable les Arnaiths, la Thianra, la guerre et le reste du monde ! Au diable les principes, les idéaux, la solitude et le bon sens. Elle aurait tout le temps d’y réfléchir une fois morte, ce qui ne tarderait peut être pas à arriver vu la face romantique du moment que le monde portait et il était hors de question qu’elle se prive d’un peu de bonheur pour des cons qui n’en valaient pas la peine.
« Ni brune ni blonde ! Rouge comme moi ! »
Elle eut un certain mouvement de réticence lorsque le mâle descendit le bout de son museau dans son cou. Tout ce qui avait un lien avec une relation entre elle et un être masculin avait toujours été quelque chose de douloureux et traumatisant. Bon ok, avec lui, c’est un peu elle qui l’avait provoqué c’est vrai, m’enfin il aurait peut être pas fallu qu’il se fasse des idées non plus ! Laïna n’était pas comme ça ! Enfin, normalement. Car la tendresse c’est un peu comme la liberté, y goûté un jour c’est l’adopter toujours. Elle ôta bien vite sa raideur, malgré le fait qu’il fallu bien que ce soit Angelo car une créature comme elle n’admettait en général sous aucun prétexte que ce soit d’offrir son cou en refuge à des lèvres qui plus est logiquement ennemies. Seulement voilà, Angelo, c’était différent. Depuis leur première rencontre. A partir de l’instant où Angelo eut accès au cou de la femelle, il aurait pu faire d’elle ce qu’il voulait. Il venait de passer les derniers remparts de pudeur de la jeune féline. Du reste, quelqu’un d’observateur aurait remarqué la teinte rouge que ses pommettes avaient prises. Ce genre de sensation était encore inconnue à Laïna, une sorte de boule dans les intestins qui remonte jusqu’à la gorge et vous fait complètement perdre la tête. Déjà qu’elle n’en avait plus beaucoup ! Fort heureusement, Angelo eut l’excellente idée de bouger.
La jeune léopard se retrouva seule dans le salon, chiffonnant le drap machinalement. La fuyait-il, avait-il oublié quelque chose ? Son regard se porta vers la fenêtre avant de s’emporter vers les cieux couverts de gros nuages noirs qui dégorgeaient toute leur eau sur la misérable ville de Paris. Et dire que là bas, au bout du monde, se trouvait une terre dont personne n’avait jamais réussi la domination. Une terre pacifique où tout le monde cohabitait dans la tolérance et la paix. Où tuer servait uniquement à se nourrir, où chaque être vivant était respecté pour lui-même, où la vie était célébrer, où la différence était considéré comme une véritable puissance et non comme une tare. Une terre où elle était née, une culture que son père et ses proches lui avaient enseignée. Une terre située aux frontières des anciens Tibet, Inde et Nepal. Une terre qui avait au court de l’histoire assisté et du se défendre contre bien des envahisseurs bornés qui n’avaient qu’une idée, la dominer et exterminer toute forme de résistance. Elle s’était battue pour garder son indépendance et n’avait pas cessé de se faire torturer. Une histoire semblable à sa fille féline. Laïna ne savait pas ce qu’était devenue sa terre natale mais elle la sentait vivante en elle et un jour, elle retournerait là bas. Et elle porterait son image tant que la vie coulerait dans ses veines. Libre et insoumise qui prônerait la tolérance et le pacifisme. La petite fille naïve n’était en réalité qu’un être normal qui avait eut des bases qui n’avaient rien à voir avec ce monde occidental où elle avait atterrir par erreur. Et alors qu’i l était difficile à vivre, elle avait croisé ce jeune homme, sur les bords de seines.
Il avait débarqué d’elle ne savait où, ténébreux et un peu perdu, comme elle. Et malgré leur méfiance commune, leur haine et leurs préjugés, ils avaient naturellement choisit d’être pacifiques. Pourquoi ? Laïna n’avait jamais su l’expliquer, toujours était-il qu’entre eux, malgré la différence et le poids des responsabilités, était né une histoire différente de leur environnement. Ils s’appréciaient tels qu’ils étaient et même si chacun savaient que l’autre renfermait de très lourds secrets, ils ne s’étaient jamais jugés. Pas de tricherie, pas de domination, pas de volonté à faire voir un autre que soi. Tout semblait si simple avec Angelo.
Laïna ramassa doucement la ceinture qui se trouvait au sol et s’amusa avec un moment. Il lui faudrait songer un de ces jours à en ramener une neuve, de préférence de grand couturier pour remplacer celle-ci. Non qu’elle la trouva usée mais bon… Aller comprendre la psychologie féline vous. Lorsque Laïna vit redescendre le jeune homme, la ceinture alla inexorablement s’affaler de nouveau sur le sol. La féline restait tétanisée entre la surprise de découvrir un semblable et celle du courage dont Angelo faisait preuve envers elle pour démasquer sa véritable identité. Deux yeux miel venaient remplacer les iris faussement chocolat qu’il avait en temps normal. Tant mieux, elle préférait le premier met ayant un certain écœurement pour le second. Cependant, cela semblait troubler fortement le jeune Arnaith (Quel paradoxe) qui vint très vite prendre refuge contre Laïna. Il appréhendait certainement sa réaction. Deux risques très probables s’offraient devant eux. Un, que la féline lui flanque une raclée pour son mensonge, deux qu’elle aille prévenir la presse locale pour faire édité le scoop en première page du journal du matin. Et oui, la vie était cruelle.
Sauf que là, il avait à faire une féline pas plus clair que lui et qui en plus se trouvait avoir un certain béguin naissant. A cet instant la seule pensée vache dont il aurait pu se méfier était « Ah ! Tu es un félin comme moi ! Cool, on va pouvoir avoir des enfants alors ! » Et oui, la seule. Sauf que cette idée ne traversa pas la féline, chose exceptionnelle lorsque l’on connaissait sa faculté aux idées tordues. Elle se contenta simplement d’écarter les mèches de cheveux d’Angelo lorsqu’il s’allongea en le regardant avec des yeux plus doux que jamais. Il aurait pu être clown, un voyou ou même la reine d’Angleterre, cela n’aurait eut aucune incidence sur les sentiments de la belle. Elle n’était pas là pour juger de ses choix mais pour être auprès de lui. Elle avait traversé la moitié de Paris pour retrouver un Arnaiht pas clair, un tantinet parano aux allures de pur macho et vous croyez que c’était simplement parce qu’elle l’avait trouvé juste sympathique ? Où vous délirez où vous connaissez très mal la demoiselle. Même si avouons-le, c’était totalement inconscient. Laïna lui sourit tendrement alors qu’elle sentait en elle des battements de cœurs à en déchirer sa pauvre poitrine. Il était inutile ce soir que la Thianra l’appelle pour une mission, elle était passée dans le camp « faite l’amour pas la guerre » (ne vous offusquez point, elle n’est pas non plus indécente et pour l’instant ceci est un euphémisme).
Cependant, il est vrai que ces yeux donnaient une toute autre dimension à son partenaire. Elle glissa doucement ses petites mains à travers la veste sans manche restée ouverte et l’écarta délicatement avant que ses doigts menus ne s’aventurent à dessiner la courbe saillante des muscles qui agrémentaient le torse du félin et un sourire innocent apparut sur les lèvres de la jeune féline. La vie se raccrochait parfois à si peu. Lentement, pour signifier à Angelo que rien de ce qu’il avait avoué ce soir ne sortirait de ces murs et que quoiqu’il en soit rien n’avait grande importance, elle se laissa aller vers lui jusqu’à atteindre ses lèvres où elle déposa les siennes avec délicatesse. | |
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