Rencontre parmi le domaine des anges

"...Si tu me cherche et que tu as besoin de moi, viens à minuit sur le sommet de la Tour Eiffel, c’est mon endroit favori."

Cette voix si douce... ces mots prononcés il y a de cela longtemps résonnait dans l'esprit du félin. Il avait, à maintes reprises, essayé de revoir la créature qui les avait prononcé, mais en vain... Jusqu'à maintenant. Ce n'était que maintenant, qu'après deux années d'absence de ces lieux que le jeune mâle remettait les pieds par ici... Pffiuu, ça fait un bout de temps!

Mais ces temps ci, les fils félins ne pouvaient plus se déplacer librement dans la ville des Lumières... Des rondes, des surveillances... Les humains, retranchés dans leur paranoïa extrême, avaient organiser cette foutu chasse!

La nuit venait juste de couvrir la ville de son voile et Nask était déjà sorti, alors que tous rentraient dans leur logis. Et oui! La panthère était plus nocturne que certains de ses congénères. Se dirigeant d'un pas lent, mais assuré vers la place de la tour Eiffel, il repensait à tous cela... Cette rencontre rocambolesque, et cette femelle pour qui il avait une certaine affection, malgré leur éloignement... Rien n'avait changé ici, ou presque : la dame de fer était toujours là, à sa place impérial, il y avait aussi deux ou trois petites échoppes, fermé bien entendu, à ses pieds.

Habillé comme à l'accoutumé, Nask arborait une chemise noir au col légèrement ouvert, et un pantalons de même couleur. Pour lutter contre la fraîcheur des nuits d'automne, il s'était paré d'un manteau (noir évidemment) qui lui descendait à mi-jambe. Avançant lentement et prudemment, le félin scrutait les lieux... Tout était si calme... On aurait pu entendre un mort ronfler! 23h38... sa montre, enfin celle qu'il s'était procurer était à l'heure. Il serait peut-être temps de faire un peu d'escalade, non?

Pressant légèrement le pas, le félin se dirigeait vers un pilier de la tour. Arrivé à la base, il jeta un coup d’œil vers le sommet...

*ça fait quand même haut!*

Mais même pas peur ! Le jeune mâle s'élança dans son ascension. Qui avait dit qu'on ne pouvait pas approcher les étoiles? (*chante* Oh mon dieu, plus proche de toiiiii) Usant de son agilité naturelle pour grimper, le félin se faisait "plaisir", se permettant de faire des pirouettes sur les poutres métalliques et froides.

Ne pensant plus à rien, sauf à son avancé, Nask senti le vent de l'altitude qui, de son souffle rauque, chuchotait des mots incompréhensible. Arriver à une certaine hauteur, il s'accorda une petite pause... Un regard sur ce qui l'environnait... Paris endormi, somptueuse vision! Oups, le regard dévia sous lui, et mesura la hauteur... Qui lui faillit faire perdre l'équilibre... Il se remit en route avant de faire d'autres bêtises, il ne lui restait plus beaucoup de distance avec le sommet de ce mont si particulier.

23h55. Fiouf, et ben! Le voila enfin au sommet de la dame de fer... La vue qui s'offrait à lui était presque idyllique, personne dans les rues qu'il surplombait, seul les lampadaires donnaient des lueurs de vies. Tout Paris était sous son regard ambré! Mais à vrai dire, c'était une autre dame qu'il aurait voulu avoir sous les yeux. Enfin, il n'était pas minuit, il avait peut-être une chance ! Et puis... Fallait mieux être en avance dans ce genre de situation, non?

Le félin s'allongea sur un rebord qui lui parut accueillant, et attendit là, regardant les étoiles et ces dames qui l'entouraient (Paris, la Lune, et la tour Eiffel), il allait encore s'échapper dans ses rêveries...


[pv Laïna]

Plusieurs mois avaient passés depuis la réapparition de la Thianra, ou tout du moins du plus vénéré des félins rebelles. Plusieurs mois durant lesquels la rébellion n’avait eu de cesse de se relever de son dernier échec pour revenir plus déterminée que jamais. Plusieurs mois qu’une jeune féline aux allures de fantôme s’en donnait à cœur joie pour en faire voir de toutes les couleurs à ces êtres non pas d’une intelligence mais d’une prétention supérieure.

Dans quel état se trouvait-elle ce soir ? Elle était à la fois heureuse et sur la défensive. La vie n’avait pas toujours été ce qu’elle était et même encore si les jours semblaient pour elle un enchevêtrement de jeux tous plus intéressant à jouer les uns que les autres, elle savait qu’il lui fallait rester prudente et avec sa seule mission du jour en tête. Aujourd’hui qu’elle avait retrouvé les siens, elle savait que plusieurs vies étaient en jeu. Et elle ne voulait en aucun cas décevoir Noah et Algol. Ils lui faisaient confiance et il n’était même pas envisageable pour elle de ne pas être à la hauteur de leurs attentes.

Elle avait choisit pour mission du jour, de faire exploser une bombe au milieu de la place qui servait pour le marché aux esclaves. A cette heure tardive où même les rats avaient renoncés à mettre le nez dehors, Laïna savait qu’il n’y aurait aucunes victimes mais cependant qu’elle toucherait un point très sensible chez les Humains. En se faisant aider pour brancher sa télécommande sur satellite de façon à pouvoir activer la bombe de n’importe quel endroit de Paris, elle s’était assurée une liberté de déplacement plus que convenable. Ainsi, elle pourrait admirer le spectacle du haut de son perchoir préféré : la Tour Eiffel.

Elle marchait tranquillement dans les rues sombres de la capitale. Dire qu’autrefois, l’histoire avait fait de cette ville un lieu de prospérité, de tolérance et de beauté. Qu’il était loin le temps de la ville lumière. Aujourd’hui elle aurait pu avoir un nouveau baptême sous le nom de ville ténèbres. Des ténèbres qu’elle n’aurait abandonnées pour rien au monde. Car même si une guerre se déroulait sous des faux semblants de provocations et de violences, il régnait aussi une vague d’espoir et d’amour incomparable qui étaient à l’origine même de ce combat. Les félins étaient et resteraient solidaires jusqu’à leur mort. Mort qui avait déjà frappée nombre d’entre eux. Chaque jour, des frères, des amis, des espions tombaient sous le joug de leurs oppresseurs. Et rien n’était allé en s’arrangeant depuis l’apparition de cette espèce bizarre, mi Humaine mi autre chose.

Elle n’était tombée dessus qu’une seule fois. Ne se doutant de rien, elle l’avait combattu sans peur, pensant que Sekhmet serait une fois de plus gagnante. Elle s’était bien leurrée sur ce coup là. Son ennemi avait été bien plus puissant qu’elle et elle s’était retrouvée très vite en situation dominée, manquant de peu d’y laisser plus que quelques égratignures. Elle avait du rester caché longtemps, le temps que ses blessures se referment, refusant que qui que ce soit de la Thianra la voit dans un état pareil.

Ces pensées n’étaient pas d’un optimisme exacerbé ce soir. L’avenir semblait sombre et elle tremblait pour les siens. L’envie de redevenir la petite fille qu’elle était autrefois lui traversa l’esprit. S’arrêter et pleurer, comme avant, en appelant les bras de son grand frère. Mais elle n’était plus l’enfant insouciante, la vie en avait décidé autrement. Laïna leva ses yeux brillants de larmes vers cette lune et ces étoiles, guides invétérés des voyageurs à la recherche de leur âme. Alors, du fin fond de ses entrailles, sa voix se mit à raisonner alors qu’elle entrait tranquillement dans le parc, enfin, ce qui servait de parc à la Tour Eiffel.

Chanter. C’était son unique raison de vivre. Et la vie elle-même l’avait doté d’un tel don que personne encore ne s’était levé pour affirmer le contraire. Nul doute que dans un autre monde ou une autre époque, elle aurait fait une chanteuse à la carrière extraordinaire. A défaut de ça, elle passait le plus clair de son temps à exercer pour tous ceux qui en avaient besoin, ou simplement pour penser ses propres blessures, ce qui était pour elle une seconde nature. La musique avait pour proverbe d’adoucir les mœurs, un chant d’espoir pour les opprimés juste avant le spectacle final ne pouvait pas faire de mal. C’est Ainsi qu’elle fit son ascension au sommet de la géante de fer. Grimper ne l’empêchait nullement de faire monter sa voix vers les cieux. Elle avait toujours été très endurante et cet exercice ne lui posait aucune difficulté. Mais si l’exercice n’était pas un ennemi, sa vigilance en revanche n’était pas des meilleurs. Elle ne fit aucunement attention au fait probable qu’elle pouvait ne pas être seule sur cet édifice mythique. Elle chantait et c’était tout ce qui occupait son esprit. Même sans musique, sa voix était divine, profonde, mélodique et n’avait besoin d’aucun artifice.

La silhouette de Laïna s’éleva doucement, au rythme de sa chanson, vers le sommet de la Tour Eiffel. Un chant d’espoir pour tous les félins qui l’entendraient, à la fois doux et rempli d’une énergie inconnue. Et pendant que cette ombre fantomatique, habillée de cuir noir moulant, les cheveux attachés d’une longue et belle queue de cheval aux reflets rouge dans la pénombre de la nuit, grimpait vers les cieux, les bombes explosèrent, elles aussi au rythme de Laïna, formant un spectacle quelque peu impressionnant et magnifique. Il était minuit pile.

Elle arriva tout en haut sans trop de difficulté. C’est alors qu’elle actionna la dernière bombe, la plus grosse et la plus originale. Pour ceux qui se trouvaient au sol, les bombes n’étaient que des explosions sans rien d’autre d’extraordinaire. Mais pour Laïna et tous ceux qui se trouvait en hauteur pour voir les choses par dessus, l’emplacement de chaque bombe avait été calculé avec une minutie extrême. Elle avait fait appel à la personne la plus compétente en domaine d’électronique de la Thianra. En secret, elles avaient créé ce projet sans rien révéler aux chefs. Le résultat final satisfaisait plus que grandement la jeune féline. Elle espérait juste que Algol et Noah verrait le spectacle sans pour autant lui réserver un accueil furieux à son retour. Avec un peu de chance, ils ne devineraient pas de qui venait l’idée. Enfin, c’était vraiment être crédule que de croire une chose pareille. La pose du feu d’artifice avait été délicate mais c’était une chose dans laquelle Laïna se connaissait très bien, au contraire de l’électronique. Arrêtons le suspense, le tout, en explosant avait tout simplement créé le symbole de la Thianra avec sa devise qui continuaient de flamber grâce à une technique unique dont le secret ne sera pas dévoilé. Bientôt, les sirènes retentirent dans Paris, ameuté par tant de vacarme. Laïna ne craignait rien quant à elle, la Tour Eiffel étant loin du coin enflammé. Personne ne viendrait la chercher là.

« Libre à vous de nous sous estimer, pauvres mortels, mais sachez que le sang appel le sang et qu’une bête ne connait pas la peur de mourir !!! »

Ses allures devinrent démoniaques, colorées par la lueur des braises volantes résultant du feu infernal qui enflammait la place du marché aux esclaves. Debout, souriant de façon vengeresse, les cheveux volant avec la brise qui s’était levée, Laïna contemplait son spectacle, se rendant enfin compte qu’elle n’était pas seule. Cependant, elle ne bougea pas, cette odeur elle la connaissait. Il lui fallu un certain temps avant de capter à qui elle appartenait. Sans se retourner pour regarder l’intrus elle se permit de le démasquer.

« Nask ! Cela faisait longtemps dit moi ! Tu as eu une bonne idée de venir ici. Je t’attendais. »

[Désolée pour le retard]

Allongé là, à regarder les astres scintillants au dessus de lui, Nask nageait dans les méandres de son esprits... La douce brise de l'altitude lui caressait le visage comme pour le consoler des déceptions futures. La nuit était pourtant belle, tristesse ne devait pas être de rigueur, et pourtant... Au yeux du monde, Nask était devenu un vrai félin au cœur de pierre. Mais le matou candide sommeillait en lui, et celui ci se languissait...

Quand soudain, une voix douce et mélodieuse s'éleva dans l'infinité de la voûte céleste, semblant vouloir toucher les étoiles. Cette mélopée était imprégné d'une émotion indéfinissable qui toucha le félin au plus profond de lui... L'espoir, un sentiment qui n'était que trop peu présent ici bas. L'avenir s'était assombrit le jour où les humains avaient relancés la chasse, faisant naître une peur dans le cœur des créatures, mais aussi un désir farouche de résistance à la tyrannie trop longtemps exercée. Dans le même temps que la voix continuait son ascension, la ville s'éventrait sous des détonations inconnu provoquant de tempête de flammes... L'Enfer semblait se déchaîner sur Paris. A la première explosion, le félin tranquillement installé dans sa contemplation sursauta et se mit en posture défensive, près à ce propulser sur un ennemi invisible s'il y en avait un. Son pouls avait fait un bond, puis se calma petit à petit. La main appuyé sur la rambarde où il était accroupit, il regardait avec une expression mêlée entre étonnement et contentement les explosions en chaîne qui illuminaient la noirceur du ciel parisiens.

La voix se rapprochait, couvrant par sa proximité la cacophonie des embrasements qui se déclaraient ici et là dans la ville des lumières. Le spectacle était stupéfiant, magnifique, quoi que sordide. Les flammes narguaient les sirènes qui se précipitaient aux abords des Infernaux. Les sombres fumées crachées s'élevaient haut dans le ciel, cachant les lumières d'espoir universelles. Partout autour de lui, Nask voyait des brasiers se déclarer sous un épouvantable vacarme. Il trouvait ça si beau... Et en même temps, il ne put réprimé un sourire carnassier, pensant que cet acte vengerait une partie des frères morts sous le joug humain. La vengeance était une de ces plaies humaines que les créatures avaient développer à leur contact. La violence appelle la violence... Le sang qui avait coulé ne resterait pas impuni.

Le félin, totalement absorbé par cette vision incandescente remarqua que l'assemblage des segments des bombes représentaient... Un signe! Un signe qu'il avait déjà vu, et par le contexte et ce qu'il savait, il l'associa vite à la Thianra, ce mouvement terroriste dont le félin admirait l'organisation et l'action. Évidemment, d'autres facteurs, plus subjectifs, venait se greffer. C'était donc par cette nuit au demeurant belle et paisible que les créatures rebelles avait décidés d'annoncer leur résurrection. Le phœnix de la lutte avait déployé ses ailes vengeresse... Les prochaines heures seraient sans doute rythmées par des interpellations injustifiées et rixes entre félins et force "de sécurité". La thianra était le sujet préféré des journaux, dès qu'un attentat se produisait, les félins en étaient responsable, et souvent, tout cela se finissait en bain de sang.

Mais c'est alors que Nask senti une autre présence au sommet de la tour, la cendre n'était que trop présente pour qu'il puisse espérer reconnaître l'individu qui s'était invité. Quelques pas sur la ferrailles torturées de la dame de fer meurtri, puis plus rien. Le félin se tourna alors lentement pour faire face... Un fantôme de châtiment admirait ce qui était sans aucun doute son oeuvre magistrale, démon venu inspirer souffrance sur un lieu qui la connaît si bien. Le long manteau de cuir du félin voletait au gré du souffle des anges.

« Libre à vous de nous sous estimer, pauvres mortels, mais sachez que le sang appel le sang et qu’une bête ne connaît pas la peur de mourir !!! »

Ces mots retentirent comme un cri de guerre, une incitation à la lutte...

Cette sombre silhouette était vêtu d'une tenu de cuir moulant, de même couleur que les ombres d'ici bas. Elle n'aurait pas laisser un seul mâle indifférent à ces charmes d'outre tombe... Oh que non... Malgré un léger frisson à la vision démente de cette chimère, Nask ne pouvait qu'admirer la perfection furtive se détachant des lieux. Les cendres rougeâtres voletaient dans le ciel, se reflétant sur tout... Le ciel devenait rouge sang, vision d'apocalypse humaine. La démones ici présente prenait des airs d'incarnations infernales avec toutes ces choses... La vision était en même temps captivante, et terrifiante pour un pauvre mortel.

Nask observait la scène, revêtant son masque de tueur, près à se défendre, à fendre la chair, ne laissant transparaître aucune émotion... L'année qui avait passé lui avait appris au moins ça : le contrôle de ses ressentiments.


Puis, quelques mots avait été soufflés à son égard, sans que la silhouette face le moindre mouvement... Nask reconnu alors qui était là, qui était cette ombre si ténébreuse... C'était elle !

Sans réfléchir, Nask pivota et couru -comme il pu- prendre Laïna dans ses bras.

"Laïnaaaaa !"

Tel un enfant... Oui, à ce moment précis, Nask était tel un chaton, aillant oublié son masque de pierre, se laissant juste couler dans sa joie de revoir la féline qu'il avait rencontré un ans auparavant. La serrant dans ses bras, le matou ne pu retenir une larmes, qu'il effaça bien vite, mais pas assez. Desserrant son étreinte au bout de longues minutes, le félin se recula pour admirer sa "visiteuse". Elle était en beauté dans cet accoutrement tout de cuir, mettant en valeur sa féminité -qui ne laissait pas le jeune félin indifférent-. Puis, il commença à la questionner, il avait tellement de chose à lui demander, tellement de chose à lui dire...

"Comme je suis heureux de te voir !" lui annonça-t-il avec une légère intonation enfantine et innocente



[H.J : J'ai un peu peiné pour te répondre, et excuse moi la lourdeur du style... Si ça va pas, j'éditerais]

Les sirènes stridentes hurlèrent de part en part de la ville, ne manquant pas de réveiller et d'apeuré la répugnante population humaine. Les feu, symbole d'une renaissance Infernale dansait et illuminait le ciel pourtant si calme de la capitale...

L'Enfer pouvait bien danser sous ses pieds, le ténèbreux matou n'en avait plus rien à faire, il avait en face de lui celle qu'il avait cherché pendant tout ce temps. Il n'avait à présent de regard que pour l'ange aux allures de démon qui venait de se poser devant lui. Son coeur se figea dans sa poitrine, sembla ne plus vouloir repartir puis s'emballa à une vitesse folle qui lui fit monter le feu aux joues. Elle était si belle... Il la comtemplait à la dérobée, admirant ses formes divinement féminines, détaillant son doux visage dans l'ombre de la dame de fer. Comment ne pas laisser son regard effleurer ce corps tellement attirant et à la fois si inaccessible ? Son esprit vagabonda à une douce époque où les femmes aimaient être l'objet de tous les désirs et où il fallait dévoiler des trésors de patience et d'adoration afin d'attirer une infime partie de l'attention de ces anges tombés du ciel. Temps où la misère n'avait pas de signification, où les poètes étaient princes d'un royaume magique qu'eux seuls savaient côtoyer. Aujoud'hui l'écriture devenait une perte de temps et nul ne savait accorder aux alexandrins le pouvoir qu'ils avaient autrefois. Un grondement naquit dans la gorge du félin à mesure qu'il reprennait brusquement ses esprits. Bien ridicules étaient les pensées qui venaient de l'assaillir ! Il n'y avait que ces piètres humains pour accorder une quelconque importance à ces pratiques révolues depuis bien des âges heureusement. La queue du félin battait l'air tant son agacement était palpable, se calmant à mesure qu'il reprenait conscience qu'il n'était pas seul. Les mouvements se firent plus doux alors qu'une bouffée d'affection, pour l'être ô combien magnifque qui se tenait près de lui, l'envahit de nouveau.
Essayant de dissimuler ses yeux emplis d'une lueur particulière, le félin engagea la conversation, se sentant gêné de dévisager la belle d'une telle manière :

"Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt... Depuis l'explosion de l'école... J'ai essayé de venir te voir, mais je n'arrivais pas, je ne savais pas ce que la belle créature que j'avais rencontré était devenue." Dit il en se remémorant les moments "tumultueux" passés dans l'infirmerie de la défunte structure d'éducation. "Je m'inquiètais pour toi..."

Sa voix n'avait pas la même contenance qu'à l'ordinaire et cela fut pour le matou une source de frustration supplémentaire. Se demandant ce qui lui prenait depuis quelques minutes, il tenta vainement de reprendre un semblant de ses esprits. Ce n'était plus des pensées de chatons qui le tiraillaient et cela le troubla au point qu'il perdit le fil de sa phrase. Nask s'insulta intérieurement d'imbécile. Il était ridicule d'imaginer de telles choses et tellement puérile. Se reprenant une nouvelle fois il reprit :

"Tu... Vous... Et toi? Que c'est il passé pendant tout ce temps?"

Et il perdait de nouveau ses mots dans ce paradis éphèmère, et cela avait une fâcheuse tendance à l'énerver, bien qu'il n'en parut rien de l'extérieur. Lui qui avait si bien apprit à masquer ses émotions, voila qu'il se découvrit avec stupeur à nouveau submergé par une de ses émotions. Le matou essayait de revêtir le masque, la carapace érrigée, forgée avec les tempètes endurées, mais c'était vain. Il ne pouvait s'interdire de fondre à chaque regard posé sur la divine créature. En bas, les animaux humains s'agitaient de plus en plus... Mais qu'importe, ils ne viendraient pas troubler ces retrouvailles au sommet de la tour.

Oh que la nuit était douce en sa présence... Douleur, mélancolie et mal de survivre s'étaient envolés bien loin pour laisser place à une sensation inconnue au félin, ou du moins trop peu connue... La peur de dévoiler était, elle aussi, bien loin... Le passé lui avait enseigné qu'il n'y avait souvent que trop peu de chance.

Nask se dirigea lentement vers la rembarde où s'était assise Laïna, et se posa à ses cotés, laissant pendre ses pieds dans le vide, ainsi que son manteau. La légère brise des hauteurs se faisait fraîche mais agréable, rappelant avec douceur que ce paradis était son territoire. Tout deux regardaient maintenant le lugubre spectacle, tout deux étaient heureux à ce moment... Il se plut à penser que tous deux espéraient peut-être la même chose. Etait-ce vraiment concevable ?


[Fait avec bcp d'aide...]

L’école. A ce mot, la féline sembla perdre sa constance. Son souvenir de la rencontre avec le mâle restait gravé comme un souvenir inaliénable de joie et d’espoir. Ce qui avait suivi l’était beaucoup moins. La survie de Noah avait fait pas mal de surpris et par là-même, une bonne occasion aux Arnaihts pour justifier leur présence. Mais ennemi sans émeute n’était pas convenable. Il avait fallu un scandale à la population pour occasionner de nouvelles séditions. Et quoi de plus radical que de faire des morts ! Ce que Laïna n’acceptait pas c’était le fait de s’en être pris à des enfants. On avait accusé la Thianra et par là même, Noah. Seulement, la jeune créature n’en était aucunement convaincue.

La Thianra avait certes, des protocoles assez singuliers et sanguinaires mais aucun des membres n’accepterait de faire une telle chose. Une créature, quelle qu’elle soit, ne s’attaquerait jamais à des êtres sans défenses pour des causes sanglantes et politiques. La Thianra aurait touché un point phare de la société moderne, comme ce soir avec le marché aux esclaves, mais certainement pas à des enfants. Tout au pire, elle aurait attendu que l’établissement soit vide. Et imaginer que Noah ait pu faire une chose pareille sans en avoir dit un mot à qui que ce soit… Il avait commis de nombreuses erreurs et Laïna ne niait pas en lui une certaine folie mais de là à commettre un meurtre sur des enfants… Non, jamais Noah ou aucun autre membre de la Thianra n’aurait osé une telle abomination ! Ils n’étaient pas coupables, aucun d’entre eux.

Nask c’était inquiété pour la jeune féline ? Elle fut particulièrement touchée par cette révélation même si elle n’en laissa rien paraître. Et pourtant, elle n’avait rien à reprocher à ces derniers mois. Algol était de nouveau à ses côtés, le chef Noah avait reprit du service, certains anciens étaient revenus et de nouvelles recrues s’étaient présentées. Rien à redire, tout semblait aller bon train dans les méandres ténébreux de Paris et ses égouts. Quant à elle, elle avait enfin pu prouver à quel point elle avait changé et murit. Elle s’était fait prendre innocente, sans aucune astuce et technique de survie. Elle revenait avec un niveau de combat qui dépassait l’entendement et une certaine cruauté qu’il était difficilement imaginable de penser de la part de cette féline aux idéaux purs et à la démarche angevine. La vie filait son cours, rien de plus rien de moins. Elle avait même fait la rencontre d’un charmant jeune homme. Son seul handicap, faire parti du camp adverse et pourtant même ce détail ne semblait en aucune façon affliger la jeune féline. Elle tourna son regard vers l’incendie qui continuait d’enflammer le marché aux esclaves et les autres points de Paris. La Thianra était de retour cependant ils ne seraient jamais trop. Et Laïna était bien décidée à trouver des personnes dignes de confiance pour enrichir les rangs.

Ses beaux cheveux au vent et ses yeux brulant de milles flammes, son attention revint bien vite sur Nask. Certes, il était impulsif et peu raisonné dans sa façon de combattre mais il était puissant et rempli de détermination. Il n’y avait aucun doute pour Laïna que le félin pouvait devenir un allier de haut niveau. Et elle était bien déterminer à le prouver.

« Merci de t’être inquiété pour moi Nask. Je vais bien. La Thianra aussi, comme tu peux le voir ! »

Elle contempla son œuvre d’art. D’accord, elle l’avouait, elle en était vraiment très fière. Aucunes victimes mais un spectacle détonnant ! Peut être un peu trop mais bon… Pourquoi avoir voulu en faire autant ? Non pas pour impressionner la galerie mais pour montrer aux Humains qu’ils se trompaient. Les créatures ne faisaient pas que des meurtres insensés et n’étaient pas moins douées pour manier la technologie, montré que la Thianra gagnerait, quelle que soit l’horreur qu’elle traverserait. Mais c’était aussi un appel aux félins pour que les créatures libres se rallient à Noah.

« Alors, dit moi, qu’est ce qui t’as fait revenir parmi nous ? pourquoi revenir sur un lieu aussi morbide et dangereux ? La soif d’action te manquait ou es-tu revenu pour tenter ta chance auprès des opposants félins… »

Oui, elle le testait. Elle avait besoin de savoir pourquoi il était là, quelles étaient ses intentions et si elle pourrait compter sur lui pour se battre. Car même si elle affectionnait particulièrement Nask, sa préoccupation première était avant tout de renforcer les troupes. De préférence, elle s’intéressait aux mâles, non pas pour s’imaginer des fantasmes d’adolescente en pleine puberté ou parce qu’ils étaient plus puissant, non ! Tout simplement parce qu’elle ne voulait pas de rivalité féminine auprès de ses deux mâles préférés !Déjà qu’elle était obligée de partager l’un d’eux avec une humaine, même si elle l’aimait bien quand même ! Laïna jalouse invétérée ? Où allez-vous chercher cela !

Dans cette ville, sous leurs pieds, un véritable champ de bataille s’aménageait. Et pourtant, une envie d’amour indéfinissable submergeait la femelle. Après tout, les êtres humains n’étaient pas tous mauvais. Elle leur devait son savoir de pouvoir lire écrire et comprendre le monde qui l’entourait. C’était malgré tout grâce à eux qu’elle avait acquit son haut niveau de culture et qu’elle pouvait chaque jour continuer de l’agrémenter. C’était une humaine qui lui avait appris à devenir belle, se faire coquette, les bonnes manières qu’il fallait employer dans le grand monde. Même son deuxième maître, malgré son collier à clou, avait été des plus attentionnés envers elle. Bon, avec des fonds de pensées pas très catholique mais tout de même. Et puis, il y avait Opale. Arnaiht mais surtout tellement gentille. L’amour pouvait il vraiment changer une personne ? Algol lui-même semblait tellement épanoui face à sa dulcinée… Un monde de paix était possible. Pourvu que la population ne soit pas dirigée mentalement par une minorité aux sentiments négatifs.

Un monde de paix et de tolérance où les félins pourraient enfin côtoyer les humains sans barrière, sans appréhension, en toute égalité. Un monde où elle-même pourrait enfin se trouver un jeune mâle, fonder une famille. Entendre enfin des bruits d’enfants qui rient et qui jouent. Ne plus entendre ces plaintes de douleur et ces cris de souffrance. Seulement, lorsque ce moment viendrait, que resterait-il et qui ? Ceux qu’elle aimait seraient ils tous encore en vie où bien se retrouverait-elle seule ? Ce jour viendrait-il seulement ?

« Alors ! Quel camp choisiras-tu Nask ? Décideras-tu d’agir en silence où de hurler ton incompétence ? »

Elle se leva dans une félinité déboussolante. Elle n’avait peur de rien et ceux qu’elle rallierait se devrait d’avoir cette même qualité. Ni peur de mourir ni même de perdre les être qui leur seraient cher.

[Désolée pour le retard mais comme qui dirait, mieux vaut tard que jamais. j'espere que ce sera pas trop mauvais.]

Depuis bien des années, la guerre s’était déclarée entre une poignée d’humains et de créatures. Il fallait beaucoup de courage et de force aux félins pour espérer vivre libre, la traque envers eux était quotidienne et leur mort faisait souvent l’objet d’une délectation de souffrance suprême de la part des humains. Un félin libre était en général un félin mort dans peu de temps. Pénurie de gibier, traques incessantes pour les retrouver, lâcher de chien dresser pour pister, empoisonnement des ressources d’eau, tout était bon pour éradiquer cette espèce hybride né du génie des hommes.

Dire que la science pouvait être une aide précieuse pour les bienfaits de l’humanité. Elle permettait de sauver des vies par la médecine, de comprendre le fonctionnement de la nature, de cultiver de façon à ce que personne ne meurt plus de faim et contre attaqué les effets nocifs de poisons. Elle était essentielle mais les hommes s’en servaient plus pour semer la haine et la peur que pour s’en servir en raison noble. On construisait ainsi de nouveau virus, de nouvelles armes, on transformait le génome humain pour faire d’êtres vivants de véritables machines à tuer. Au lieu de prôner la vie, elle leur servait à prôner la mort par pur égoïsme de domination. La société n’avait rien pour rougir, elle en était bien trop écœurante.

Un jour, bientôt peut être, elle partirait. Elle irait rejoindre sa terre natale et aider son pays à retrouver l’indépendance et le pacifisme qui le caractérisait. Pour le moment, il était comme elle, essayant de survivre tant bien que mal avec ses idéaux mais sous le joug d’un ennemi trop puissant encore pour être vraiment terrassé. Mais pour le moment, son combat était ici. Paris, cette pauvre égérie de la liberté qui avait finit par tomber entre les mains de la domination et de la barbarie pour trouver son salut. Et dire que tous les plus grands penseurs et philosophes des temps passés avaient grandit à travers elle. Quelle déception, ils devaient se tourner et se retourner dans tous les sens enfermés dans leur pauvre tombe. Et pourtant, la véritable rébellion féline était née ici. Comme quoi, le temps ne faisait peut être que se répéter.

Et alors qu’elle se perdait presque dans ses pensées lointaines, le regard à la fois fixé sur le brasier et sur son jeune ami, Laïna fut prise de surprise lorsqu’elle sentit Nask devenir très proche et que leurs lèvres finirent par se toucher. Aïe, d’accord. Encore un qui tombait malheureusement sous son charme. Le problème c’est qu’elle n’arrivait pas à prendre conscience de l’attirance qu’elle pouvait engendrer envers la gente masculine. Bon, une nana normale aurait compris. Lorsque vous ête une jeune fille de 18ans avec de beaux cheveux roux et longs, des yeux de la couleur du feu et de l’ambre, une taille moyenne avec une silhouette de déesse sans oublier un sourire angevin, vous vous doutez que le monde ne pourra pas vous rester indifférent. Mais en ce qui concernait Laïna, la question se posait tout autrement. Elle n’avait aucune véritable conscience de la valeur physique. Dans sa culture, seul l’âme avait une importance sans égale et malgré le fait qu’elle soit à Paris et que son passé ait pu l’aigrir fortement, c’était un trait qui n’avait pas disparut chez elle. Laïna n’était pas Française, cela se voyait de par ses traits physiques (certainement en grande parti responsable de sa beauté) mais aussi de par sa vision du monde. Il y avait de toute façon peu de félins nés libres comme elle et les territoires où cela était possible étaient peu nombreux dans le monde.

Cependant, Elle ne le repoussa pour autant. Elle aimait beaucoup trop Nask et n’aurait voulu l’offenser pour rien au monde. Lorsque Nask se recula un peu gêner visiblement, Elle lui offrit un sourire sincère et doux, comme quoi elle ne lui en voulait pas du tout.

« Nask, je serais toujours avec toi, tu le sais. Je tiens beaucoup à toi. »

La féline s’approcha de lui et passa sa main sur la joue du félin. Après un court soupir, elle s’éloigna un peu pour retourner sur le rebord de la Tour Eiffel. Quoiqu’il en soit, malgré son affection pour le félin, elle ne pouvait pas lui offrir plus que son amitié. Il y avait désormais Angelo et même si leur relation ne durerait peut être pas des années, ce qui restait à voir, elle y tenait trop pour le moment. Oh certes, les siens lui aurait certainement conseillé d’éviter de s’embringuer une fois de plus dans une histoire sans queue ni tête, mais si Laïna avait choisit la simplicité, cela n’aurait plus été Laïna. Elle n’appartenait et n’appartiendrait à personne cependant, elle avait trouvé refuge auprès de ce félin/humain alors qu’elle s’était retrouvée un peu seule.

« Nask, je ne peu pas t’offrir ce que tu souhaiterais. En revanche, si tu l’acceptes, je peux t’offrir un endroit où dormir, des gens sur qui compter et ma plus sincère amitié. Ce n’est pas grand-chose, mais tu n’y perds rien. L’amitié est souvent bien plus fiable, crois moi. »

Elle le regarda de son air à la doux et séducteur avant de lui tendre une main. Il fallait qu’il se décide maintenant.

« Alors ? Que décides-tu ? »

[Désolée du retard, très long retard. Mais entre mon ordi qui m'a planté un moment et le fait que je savais pas trop comment répondre. Enfin, c'est fait c'est l'essentiel. j'espere que ça t'ira]

"Je tiens beaucoup à toi... Je ne peux t'offrir ce que tu souhaiterais..."

Ces mots résonnèrent plusieurs douloureuses fois dans l'esprit du jeune mâle. Le cœur battant à un rythme effréné, il ne pouvait prononcer un mot, l'émotion lui avait pris chaque note de sa voix. Pauvre et triste mélodie... Les yeux d'ambres du félin se teintèrent de larmes, devenant sur le coup plaintif et désespéré...
La mâchoire crispée, de longues minutes se passèrent sous l'empire du silence. La créature baissa alors la tête, ses cheveux cachant en partie son visage blême -à ce moment-.

Dans son esprit, Nask était submergé de pensées aussi tortueuses que torturées... Qu'était il en réalité? Qui était il pour avoir prit le luxe de l'espoir? Dans cette nuit désormais noire, le félin était en proie avec lui même.
Lui... Lui qui avait désiré si ardemment retrouvé cette féline belle s'en damné... Deux ans qu'il la recherchait depuis cette rencontre à l'école, là où aujourd'hui le souvenir n'est plus que ruine. Deux ans qu'il rêvait d'elle à chaque sommeil... Deux ans d'illusions absolues. Il avait pourtant cru pouvoir... Mais il se passe tellement de chose dans ces long laps de temps...
Oui, le mâle somnolant en Nask était blessé dans son amour propre, voulant trouver rage et colère à déverser. Mais... Mais...
Même dans le domaine des anges, les chutes sont brutales.

Ce trouble... Un échec. Il se sentait honteux d'avoir embrassé la déesse de ses sentiments, honteux d'avoir espéré un jour possédé son cœur.
Dans ce monde en quasi guerre civile, les émotions telles que l'amour -ou l'amitié... bien sûr- étaient de véritables soutiens... Ou de véritables gouffres sans fond.

Levant ses yeux embués timidement vers Laïna, le jeune déçu aperçu un sourire doux qui illuminait le visage de la belle. Nask ne put que sourire en réponse, mais son sourire avait un goût de grande tristesse. Alors que la féline l'observait toujours, Nask baissa la tête une fois de plus, et réussit à articuler une excuse inutile certes, puisque la belle ne semblait pas lui en vouloir.


"Dé...solé" avait il soufflé d'une voix faible, qui trahissait son émotion.

Le voila, lui qui considérait l'attachement comme une faiblesse -dans un temps pas si reculé que ça-, en proie à une peine de cœur, un organe cardiaque sous influence, un espoir ardent qui se réduisait en un vulgaire tas de cendre. Une désillusion bien loin de la poésie des minutes précédentes.

L'amitié... Un sentiment qui se faisait rare... Mais ce n'était pas ce qu'il voulait ! Elle lui proposait à boire alors qu'il criait famine. Mais à quoi bon, le félin ne pouvait dire non à sa belle idylle.
Que déciderait il?
La question était : Avait il vraiment le choix? Son am... Son affection pour la douce lui dictait son comportement, un éloignement trop soudain, ou définitif de sa personne aurait sans conteste mit fin aux jours grisailleux du prédateur, l'entraînant vers de sombres jours apocalyptiques.

Une main se tend.
Oh qu'elle était belle, Dame Lune l'éclairait de son plus bel éclat... Laïna, ce nom qui résonnait dans un cœur d'ange comme une douce et réconfortante mélopée.
Il lève son regard, pauvre petit chaton, et esquisse un petit sourire gêner. Les yeux larmoyants, il se contiendra jusqu'à ce qu'il se retrouve seul.
Que décide-t-il? Malgré toute sa peine, il ne peux se contraindre à couper les liens si fort et en même temps si frêle qui unissaient les deux créatures.

Lentement, il posa sa main dans celle de Laïna... Lentement, il ravala ses tourments un instant.

[ça m'va^^. C'est rien pour le temps de réponse, ne t'inquiète pas ma belle.En espérant que ma conclusion t'ira..]