Shan [Indépendante]

Règle 1 : Les créatures, quelque soit leur nature, leur fonction doivent porter un collier.

Alors on mit à l’enfant un collier, un collier si sombre avec de petites pointes.
Un collier pour la dompter …
L’enfant resta silencieux, ses yeux ouverts observaient le monde. Il entendit la sentence « Tu t’appellera Cassandre. » et il ne parla pas. Sans voix, sans mémoire, son existence venait de débuter. Ce qui se passa avant nul ne sait … On l’habilla, le coiffa, démêlant ses longs cheveux roux, bouclés, écartant les mèches autour de ses yeux félins, dévoilant son visage. « Parfaite, tu es parfaite. »
L’adulte, le maître, celui qui l’avait pris sous sa protection jubilait, il avait devant les yeux une mine d’or, une enfant sauvage, sans passé, une enfant à modeler dont il prendrait grand soin, une enfant avec dans le sang la puissance des tigres de Bengale. Elle pouvait être son drapeau, son esclave, L’esclave si seulement il arrivait à en faire ce qu’il en voulait.

Les années ont passé, l’enfant était devenu petite femme. A 14 ans elle avait déjà atteint son âge adulte comme accéléré par son sang humain. Elle était magnifique déjà. Muette, elle était comme domptée déjà. Des zébrures sur son corps, des traits relevant son visage, sa chevelure enflammé et volumineuse, son pas à la fois arrogant félin et tellement féminin dévoilait tout de sa félinité. Le collier à son cou n’en était que plus provocant, comment une enfant tigre avait pu être si facilement apprivoisé. Elle était le joyau de son maître, son trésor, il la soignait comme la plus belle de ses bêtes, l’exhibait au grand public faisait d’elle son œuvre d’art. Cassandra ne travaillait pas, elle suivait son maître partout où il allait, chienne asservie, silencieuse, elle acceptait sa destinée. Bientôt elle prit la place dans le lit de la femme qui lui en voulu longtemps mais qui finissa par s’en habituer. Habitué par ses caresses pleines de tendresse et de douceur, sans amour pourtant, la tigresse restait calme et paisible.

Règle 4 : Les créatures doivent obéir à leur maître, sauf si cet ordre entre en contradiction avec les autres lois.

Puis l’homme si riche perdit de son argent, et quand il prit peur de devoir perdre tout ce qu’il possédait, il préféra offrir la tigresse au goût mal placé de certains grands de ce monde. Celle-ci était désormais sa pute, son seul revenu et si son animalité déplaisait aux hommes ils n’en étaient pas moins qu’ils venaient une nuit ou l’autre dans le lit de la bête. Elle avait 15 ans …
Traitée comme une chienne, battue parfois, on s’amusait sur son corps d’esclave. Le maître cependant gardait toujours un œil sur la scène prétextant une peur de la voir se lever contre les autres, en fait c’était plutôt le contraire, il avait peur que l’on abîme sa peau et grimaçait quand on la battait trop fort.
Quand l’on a plus d’espoir, quand rien n’aime la vie, quand les yeux sont morts et vides et le corps habitué a souffrir on se laisse faire, attendant juste la fin, sans se poser de question ….

Règle 3 : Les créatures ont le droit de se défendre si cet acte n'entre pas entre pas en contradiction avec la seconde loi.

Un jour entra dans la chambre de la tigresse 4 hommes. Ils offrirent leur argent au maître, mais celui-ci refusa. Il y avait trop d’homme pour sa petite protégée. Alors les hommes l’attachèrent à une chaise et lui mirent le bâillon.
« Tu sais quoi ?
Il parait que tu vend de la viande ? Du sexe avec une créature ?
Tu va voir comment o doit les traiter ses chiennes !
C’est pas ainsi que l’on doit gagner son argent, homme, pas en créant le péché dans le cœur de ceux qui ne sont pas hybrides.
Elle ta donné sa maladie c’est sa !!! »

Ils l’injurièrent puis comme un seul homme se retournèrent vers celle qui attendait, la tête dans les étoiles, perdue dans son attente, perdue dans son néant.
Ils la violèrent, pillèrent son corps de façon intolérable. Vicieux ils la battirent et lui firent mal, a qui la violerait le mieux …
Mais elle ne cria pas, mais elle n’eut aucun signe de souffrance sur son corps, juste l’éternelle attente ….
Alors ils prirent leurs couteaux, et commencèrent à s’approcher d’elle, déjà sur son corps ils faisaient danser les armes sur ses lignes, sur ses zébrures …
Puis …

Elle gronda, un cri de douleur court mais profond. Alors ses yeux se rouvrirent, étonnés ils découvrirent le monde. Doucement, tout doucement ses griffes sortirent, elle se releva. Pour mieux jouer peut-être ils la laissèrent se relever prête à la frapper pour mieux la faire chuter. Ivres, ils ne croyaient pas qu'elle pourrait se rebeller.
Elle observa ses griffes, magnifiques, c’était la première fois qu’elle en avait besoin. Puis elle releva les yeux …
Et frappa …
Seul deux d’entre eux avaient des couteaux, elle en tua un presque aussitôt, surpris il ne l’avait pas vu venir. Puis un second chuta au sol, elle avait frappé ses jambes …
Ce fut plus compliqué … Elle chuta, se releva …
Perdit équilibre pour se relever plus vivante que jamais.
Il ne resta bientôt plus que celui qui, au sol avait passé la dague dans son ventre.
Elle attrapa ses cheveux et releva sa tête, puis, sans l’ombre d’un remord elle ouvrit sa gorge tout doucement. Cruelle elle observa celui qui l’avait touché pour la blesser ….

Règle 2 : Les créatures ne doivent pas blesser leur maître.

Ses yeux verts attendirent que la mort soit sure, ils virent sa dague trancher les autres gorges pour plus de sûreté. Puis ils se posèrent sur celui qui impatient attendait qu’elle le délivre. Sans pitié elle passa ses griffes sur sa gorge et le tua.
Son maître …
Son maître, elle n’avait plus de maître …
Affranchie ! Elle était libre !
Libre ! Et enfin dans ses yeux naissaient la vie …

Les règles n'étaient plus que chimères, elle vivait !

Alors elle courut, elle courut jusqu'à ce que chacun de ses muscles s’enflamment, jusque son cœur explose, jusque son souffle blesse sa gorge à chaque respiration, jusque son corps s’ensanglante …
Nue, folle, sauvage et sans peur …
Dans les rues sombres, partout où elle pouvait courir …
Puis …
Courir encore …

Jusqu’à l’effondrement, jusqu’à l’inconscience …

Il y avait des règles …

« Alors petite tigresse, qu’est-ce que tu fous devant les maisons riches, heureusement que l’on passait par là sinon tu aurais perdu la vie … »

Il lui parle amoureusement, elle est sa malade, celle qu’il doit masser, celle qu’il doit panser. Michael ne s’arrête pas, les mots la retiennent à la vie. Elle n’était pas aller bien loin, son corps n’avait pas supporter la course. Fatiguée, éreintée, blessée elle dormi longuement, se laissant bercer par la voix de l’homme.
Quand elle se réveilla ses blessures avaient disparues, de simples cicatrices étaient les seules marques de son passé.

« Le clan des Tianra c’est ainsi que l’on nous appelle, les créatures libres …
Tu es libre désormais petite tigresse, je t’ai enlevé ton collier. »

Ces yeux étaient vivants, elle renaissait une seconde fois. Libre, sauvage elle semblait avoir l’éternité devant elle …

Elle resta dans le clan, sans jamais s’engager, petite protégée de celui qui avait pris soin d’elle. Shan était son amant, son frère et si elle n’était pas amoureuse de lui elle aimait être avec lui.
Alors pour Shan elle apprit les règles, alors pour Shan elle fut créature parmi tant d’autre …

Mais elle les refusa ….

« Où est-il ?
Ce fut un massacre, ils devaient savoir…
Où est-il ?
Ils sont arriver et on tiré à bout portant sans nous laisser le temps …
Où est-il ?
C’était des aristocrates, des gens de la haute …
Où est-il ?
C’était juste un jeu de massacre …
Où est-il ?
Alors qu’on était peu …
OU EST-IL ? »

On montre du doigt, on dévoile un jeu.
Il est là, blessé à mort …
Elle avait parlé pour la première fois, parler pour son ami qui n’était pas là. Rendu muette de nouveau elle observa …
Puis elle s’approcha et se mit a parler, à parler sans but ni fin. Sa voix enroué articulant des mots qui semblaient différents dans sa bouche, des fois elle buttait, souvent ses paroles ne devenaient que des sons perdus. Mais elle parlait, elle parlait comme lui avait parlé pour la garder en vie, pour montrer qu’elle l’aimait comme un frère, qu’il était la seule personne dont elle acceptait l’amitié.
La tête sur ses genoux il écoutait, émerveillé, soulagé de la voir là. Il était prêt, prêt à mourir, prêt à s’enfuir de ce monde cruel où les créatures n’avaient pas de place.
Pendant une heure elle parla, sans même prendre le temps de s’arrêter puis sa voix s’enroua et de nouveau elle se mura dans le silence. L’homme avait cessé de vivre, le sourire aux lèvres, les blessures trop profonde pour être soigné c’était lui le médecin …

Quand il fut froid elle se releva, laissant le corps au clan.
Elle ne resta pas, on ne la retient pas …

Elle avait ses propres règles …

Elle pris le nom de Shan en mémoire de celui qui lui avait insufflé la vie.
En l’honneur de son sang de tigresse …
Pour dévoiler sa haine des hommes ...
Pour se lever et être !
Seule !
Indépendante !
Avec ses propres lois et sa propre vie ..
Vivre enfin pour elle …
Et le venger !
Et venger les créatures !
Toutes !
Toutes celle qui eurent mal, toutes celles qui furent abusés, toutes les esclaves, toutes ses sœurs …
Toutes !

Prénom : Cassandra

Surnom : Shan

Âge : 19 ans

Clan : Indépendante

Croisement : Tigre de Bengale

Description physique :

Cascade de mèches rouges, ses cheveux tombent avec volupté autour de son visage et jusqu’à sa taille, bouclés sauvage elle en tire sa fierté. Ses yeux d’un vert étonnant, sont changeant, tantôt doux et craquant ils peuvent en quelques battements de cils devenir violents et bestiales. Des ombres, des traits appuient son visage, presque invisible ils dessinent pour tant à certains endroits des marques plus sombres. Son visage très humain, malgré une certaine aura féline, est harmonieux et bien dessiné. Par les ombres, les traits on croit qu’elle est maquillé en permanence. Shan possède un véritable charisme, bien qu’étrange, qui attire autant qu’il repousse.
Ses griffes sont assez longues (20 cm), elles n’ont jamais été limés.
Sa peau est légèrement halée, sur son corps. Comme sur son visage, des striures sombres appuient les forment de son corps, et si à certains endroit elle sont juste devinable, à d’autres elles sont marqués par les contraste entre la peau et la marque. Véritable tigresse elle a des formes d’une femme, et la taille fine.
Fière de son corps, sure de sa séduction, elle n’hésite pas en user, même si elle ne s’attache jamais vraiment.

Description caractérielle :

Tigresse.
C’est un mot qui la prend dans tout les sens ….
Tigresse.
Elle refuse qu’on lui fausse compagnie, qu’on la laisse près d’un vie, qu’on lui coupe la parole, qu’on brise son espoir. Elle aime être respecté, et en général elle respecte aussi. Taquine cependant elle aime se jouer de ceux qui l’agace ou au contraire de ceux qu’elle aprécit.
Tigresse.
Elle refuse de se laisser dompter, sauvage elle se bat contre les hommes et ne sera satisfaite que quand l’humanité toute entière sera détruite. Sans scrupule, sans pitié, sans version du bien et du mal, elle est la bête qui, dictée par son instinct, à un jour condamnera mort les hommes. Elle n’aura de repos que quand les hommes seront tous blessés à mort. La vengeance fermente dans son cœur, glacé, brûlante elle n’attend que la proie pour fondre dessus …
Tigresse.
Femme de colère, tout en elle est félin et prêt à mordre. Pourtant c’est son calme qui effraie, c’est sa volonté d’y arriver, sa détermination, son plan qu’elle ne connaît peut-être pas encore mais qu’elle suivra, point par point, dès qu’elle en aura l’inspiration.
Tigresse.
Seule, c’est une femme désespérément seule. Cependant la solitude ne la pèse pas au contraire, elle l’allège des poids bien plus forts quand l’amitié ou l’amour se mêle a tout ce petit bordel qu’est la vie. Seulement elle aimerait avoir une personne avec qui être, car des fois elle le désire.
Tigresse.
Un peu perdue, elle va la où elle veut, là où ses pas la mènent, à la recherche d’un chemin. Aucune cause a part la sienne ne peut la toucher, elle ne croit quand la fin, l’extermination totale de ceux qui l’ont toucher, qui ont joui de sa faiblesse, opprimer ses valeurs et détruit quelque années de sa vie. Maintenant que la vie anime ses yeux, elle est forte et prête à tout pour le rester.
Tigresse.
Libre, elle est libre, et c’est cette liberté qui l’incite à se battre. Elle veut l’offrir à tout ceux qui ont des maîtres, à tous ceux qui ne peuvent agir et qui ont sur leur cou le terrible poids d’un collier.
Tigresse.
Enflammée, calme tout dépend de la situation, néanmoins sa susceptibilité n’est pas à titiller, expéditive elle ne réfléchit jamais aux conséquences de ses actes. Téméraire, courageuse, sans peur elle est un danger pour elle-même mais al mort ne l’effraie pas, en fait elle n’y a même jamais pensé …

Style de combat :

Shan ne sait pas se battre, elle connaît juste l’art de sauter sur sa proie et de le lacérer de ses griffes et de ses pieds. Pourtant celui qui la pris sous sa protection lui enseigna l’art de faire mal, de toucher au bon endroit, là où sa paralyse, les points vitaux de l’homme. Mais sa connaissance est très superficielle. Shan est une tigresse et se bat ainsi, griffes et pieds à l’appui.
Elle ne recule jamais, ne connaissant pas les parades elle accepte les coups pour mieux frapper l’adversaire …
Shan se bat à la sauvage …

Comment avez-vous connu Lost Soul? Souelene euh pardon Sélène …

Je valide avec plaisir! fleurs

T'as pas en plus gros ton vava? Very Happy

Merci !

Mon bug habituel avec les avatars, il est sensé être gros ...
Toutes le simages sont de la banque d'images de Chahîd !!!!