Perdu...

C'était la nuit et Tun était tétanisé au milieu d'une rue vide, tétanisé pourquoi ? Parce qu'il avait vu du sang, son sang, sa cuisse ouverte laissait échapper du sang. Mais lorsqu'il entendit des pas s'approcher de lui et qu'il vit un homme devant lui, sa crise passa automatiquement et il évita les mains de l'homme et courut de toutes ses forces aussi loin de celui-ci, mais on le suivait. Alors, il courut encore plus vite, ce qui lui faisait perdre encore plus de sang. Sentant la fatigue l'atteindre, il se demandait ce qu'il allait faire, il avait peur, il voulait que son père vienne l'aider mais, cela n'était pas possible....De la sueur commençait à perlait de son front et la fatigue commençait à se faire sentir, mais on le suivait toujours. Il décida alors de prendre une petite ruelle espérant que personne n'y soit et par chance ce fut le cas. Ne se retournant plus pour vérifier si l'homme continuait à le poursuivre....

Ses jambes commençaient à ne plus pouvoir le porter, il tombait souvent, mais se relevant et continuant de courir droit devant lui. Ce n'est finalement après une heure de course dans les petites ruelles qu'il s'arrêta. Il ne savait pas où il était, mais il était fatigué, il évitait à tous pris de regarder sa jambe. Il finit par s'asseoir adosser contre un mur pour remettre son foulard blanc correctement sur sa tête mais également pour se reposer. Mais il ne resta pas longtemps assis là, il se leva au bout de trente minutes et recommença à marcher. C'est alors en tournant pour prendre une petite ruelle qu'il heurta de plein fouet quelqu'un le faisant tomber au sol. La peur remplissait maintenant son corps. Qui, qui avait-il heurté ? C'était un homme il avait tellement peur qu'il n'osait le regarder. Finalement au bout de quelques secondes il leva son visage fatigué vers la personne qu'il avait heurté en se relevant mais s'éloignant le plus possible. Il avait peur, il aurait pu s'enfuir à toutes jambes, non, il ne pouvait pas, ses jambes avaient du mal à continuer de le porter. Il resta droit comme un I à le regarder on pouvait voir que son corps était pris de légers tremblement du à la peur...

[Pour des raisons évidentes, cet topic se passera avant la rencontre de Nask et Laïna à la tour Eiffel, si mon compagnon de jeu l'accepte bien sur...]

Perdu...

La nuit avait recouvert Paris de son voile ténébreux encore une fois, seule la lumière artificielle sans espoir des lampadaire brillaient dans les quartiers de la capitale, guidant chaque âme jusqu'à un repos plus ou moins mérité. Il faisait froid... Peut-être que ce froid était mentale, ou alors physique, ou simplement les deux. Quoi qu'il en soit, une ombre s'avançait dans cet noirceur mutilée par les lueurs jaunâtres.

La démarche assuré mais désinvolte, l'homme s'enfonçait au plus profond de la nuit, cherchant à éviter de se trouver dans la lumière trop longtemps. Le monde était couvert de source de lumière, dont certaines étaient intérieures... L'espoir, l'amour... Mais toute lumière, si brillante quel soit, finit toujours par s'éteindre. Alors à ce moment là, c'est le chaos, la panique, ou la chute. Sujet bien triste pour une nuit telle que celle là qui s'annonçait sous la bénédiction de la Dame Lune, qui se cachait de plus en plus souvent derrière ses drapés noirs.

L'homme s'arrêta un instant et leva la tête vers ce plafond illuminé par une myriade de lueur scintillante... Représentation d'une vie, en quelques sortes... Le noir pour la vie en elle même, et les étoiles pour tout ces moments inoubliable qui jalonnent toute existence, si gangrenée qu'elle soit.

Perdu...

Oui, Nask était perdu, cherchant son idylle dans tout Paris, il était loin de se douter qu'il aurait pu la trouver dans le quartier résidentielle... A vrai dire, il ne s'en doutait même pas.

On dit que les personnes qui frôlent la mort comme le joueur en train d'écrire voient un halo aveuglant au bout d'un espèce de tunnel... Une lanterne appelant l'âme à venir... Par comparaison, la féline que le jeune mâle recherchait si intensément était sa "lanterne", voulant toujours ce rapprocher d'elle, mais ne trouvant pas le moyen de la saisir. Ô nuit, pourquoi portes tu la mélancolie? Toutes ses lumières devraient chasser ce cafardeux sentiment, mais non, au lieu de ça, toutes ces lumières exaspéraient le félin qui avait maintenant repris son errance à la recherche d'on ne sait quoi. Tout tournait dans son esprit, s'embrouillait, se démêlait, le tourmentait. Pas vraiment la bonne nuit pour sortir, et pourtant... S'il n'était pas sorti, il aurait encore abîmé quelques pauvres humains qui n'avaient rien demandés, mais il fallait avoué que même étant sorti, la créature n'était pas inoffensive pour un membre de cette espèce qui méprisait plus que tout... Ah non, les traîtres et agents doubles étaient aussi au même niveau de méprise.

Un murmure d'espoir franchit les lèvres du félin pour venir s'évanouir dans le souffle rauque du vent... En plus il faisait froid... Le félin commençait à être agacé, l'inaboutissement de ses recherches, ses diverses déceptions ainsi qu'une légère fatigue faisait de lui en cette nuit un homme apathique, qui ne valait mieux pas cherché. L'agneau était maintenant le loup... Un loup qui se mouvait à sa guise dans les rues désertes de Paris, et qui ronchonnait tout seul.

Mais c'est alors qu'en prenant le virage d'une ruelle, une petite chose vint le percuter au niveau des abdominaux. Quelques peu sonné par ce "rentre dedans", le félin se stabilisa sur ses pattes et sortis aussitôt ses griffes. La diplomatie ne serait pas son fort ce soir...

Le mâle mit du temps à s'apercevoir qu'une petite chose tremblante était là, devant lui, complètement affalé sur l'asphalte qui composait le sol. Petite ombre... Donne moi ton odeur et je te dirais qui tu es... Reniflant discrètement, Nask senti deux odeurs... Celle d'une créature, et celle, plus connu, du sang. Qu'est ce qu'il faisait seul à courir, saignant, dans les rues de l'impitoyable théâtre des rêves brisés? A première vue, il n'était pas encore adolescent... C'était un gamin...

Cette vision le renvoya un court instant dans son enfance, ce moment où, lui aussi était un gamin... Cette voix qui résonnait dans sa tête, cette innocence qui était propre aux enfants... Cette fillette qui lui avait témoigner respect et affection... Puis le sang, il revoyait le corps de la fillette sous lui, le ventre ouvert, les griffes souillées du liquide rougeâtre...

Secouant la tête, il se retrouva en face d'une créature haute comme trois pommes, se tenant droit comme un manche à balais, terrorisé semble-t-il...

"Tu comptes rester là longtemps ou je dois te mettre en lambeaux de chair pour passer?"

Très encourageant pour bouger... très efficace, le petit allait sûrement rester là où il était de peur de se prendre des coups. Nask était mauvais pour diverse raison en cette nuit pourtant si belle... Il masquait sa tristesse, sa mélancolie par un masque de froideur et de nonchalance. Faiblesse... Il ne pouvait pas se permettre la moindre défaillance, oh que non, son affection particulière pour une féline... Il fallait avouer qu'il l'avait prit, après l'explosion de l'école, comme une faiblesse, une chose qui causerait sa perte... Peut-être oui, mais maintenant cette affection, même si elle n'était pas vraiment définit, par peur, était une émotion que le félin assumait totalement... Il était pressé de redevenir celui qu'il était auprès d'elle... Pressé d'aspirer à partager sa solitude... et donner de l'affection... Bref, cela n'est pas le sujet de cette nuit... Il avait bien d'autres nuits pour divaguer sur son attachement à une belle créature aux allures angevines.

Regardant le petit qui se tenait devant lui, le mâle mal luné attendait une réaction, ne bougeant pas mais ayant ses griffes toujours sorties. Il était dit que seul les enfants décelaient la vérité dans le cœur des grands... Ce gosse saurait que ce n'était pas contre lui...

[ok pas de souci]

Alors qu'il venait de heurter quelqu'un, son petit corps avait volé pour se retrouver contre le sol dur. Tous ses membres tremblant, il n'osa pas de suite lever son visage vers la personne qu'il avait heurtée, mais finalement au bout d'un moment il leva son visage en même temps que de se relever. Il vit alors que c'était un homme et plus exactement quelqu'un comme lui enfin qui était une créature. Droit comme un I il était paralysé et terroriser, tous son corps trembler sous la peur, qui ne fit qu'augmenter lorsqu'il vit l'homme devant lui qui avait les griffes sorties, ses yeux s'agrandirent et virent de nouveau la scène ou son père s'était fait tuer, sortant ses griffes pour se défendre, il revoyait tous de A à Z n'entendant même pas la voix de l'homme qui lui avait demandé s'il comptait rester là longtemps ou s'il voulait qu'il le mette en lambeaux pour pouvoirs passer, enfaîte si, il entendit que le dernier mot, il sursauta et revint à la réalité ses petits yeux terroriser finirent par regarder le garçon de haut en bas. Il se demandait qui il été mais s'en être trop curieux, il n'avait pas confiance alors il n'allait surement pas s'attarder ici.

Pa...par…pardon….

Il n'osa pas regarder de nouveau cet homme, mais alors qu'il commençait à ce décaler, il découvrit sur sa main du sang. Ce sang provenait de sa cuisse qu'il avait touché lorsqu'il s'était mit debout. Bloquant de nouveau le passage ses yeux fixer sur sa main, il commença à trembler de plus en plus, du sang...non il ne devait pas regarder, mais il était trop tard, il n'était plus là ne voyant plus la réalité ne comprenant plus son regard fixer sur le peu de sang qu'il avait sur sa main. Il essayait de ne pas faire de crise, de laissait gentiment passer cet homme il devait le laissé passer, il était peut-être méchant, peut être comme ceux qui avaient tué son père. Il resta de très longues minutes en crise, si on peut dire, devant l'homme, mais au bout d'un moment, il se forçat à lâcher de vue cette main, s'il ne la regarderait pas il n'y aurait aucun problème, oui c'était ça. Il fit alors tous les efforts du monde pour sortir de sa crise et revenir dans la réalité et il y arriva. Il laissa sa main alla pendre sur le côté de son corps et regarda de nouveau l'homme.

Par…..pardon….

Oui, il s'excusait de nouveau, c'était peut-être le meilleur moyen de ne rien avoir, même s'il savait que ce garçon n'allait rien lui faire, il ne savait pourquoi, mais il le savait un point c'est tous. Il recommença à marcher un peu pour laisser passer l'homme mais bien sûr tous ne se passa pas comme prévu, bas oui quoi, Tun se déplaça quand même un peu, l'homme pouvait surement passer, mais son corps était fatigué et ses jambes ne voulaient vraiment plus le porter. La première jambe qui le lâcha était celle qui était blessée, ensuite suivis l'autre, il s'étala contre le sol sentant l'asphalte sur son visage. Il avait qu'une envie dormir. Mais la douleur qu'il avait réussit à oublier revint d'un coup, sa cuisse lui faisait atrocement mal. Il regarda alors le garçon et finalement il s'excusa de nouveau et ses yeux se fermèrent quelques secondes pour se rouvrirent. Non, il ne devait pas rester là, au milieu d'une ruelle ce n'était pas bien. Il essaya alors de se lever et s'en faire expert, il attrapa une des jambes de l'homme pour s'aider, mais s'en succès en plus lorsqu'il se rendit compte de son geste il n'eut qu'une idée s'excuser et de nouveau ses excuses raisonnèrent dans la petite ruelle.

Il avait vraiment l'air pitoyable enfaîte peur être était ce le cas, il était pitoyable non, ce n'était pas ça, il était fatigué, son corps meurtrit et manquant de son précieux liquide, le sang, qui l'avait quitté par sa plaie à la cuisse. Voilà pourquoi ce soir il avait l'air d'un petit enfant complètement pitoyable perdu dans les rues de Paris, parce qu'en plus c'était réellement le cas, il était perdu... Il retenta de se lever, surtout que la peur ne l'avait pas quitté, elle continuait de le faire trembler chose qui ne lui facilitait pas la vie. Mais il se relevât enfin presque, sa jambe blessait ne voulait vraiment plus le porter et lorsqu'il fut debout celle-ci lâcha de nouveau, par réflexe, le petit garçon ce rattrapa au corps de l'homme, mais cette fois il ne le lâcha pas. Pas qu'il ne voulait pas, il ne le pouvait c'était surtout ça, il savait que s'il le lâchait, il allait de nouveau tomber....Mais l'homme allait s'énerver, enfin peut être...

Par…pardon….je….me…faites….pas….de…..mal…..

Des larmes s'écoulèrent de ses yeux, son corps trembler, il avait peur et n'en pouvait plus ce n'était pas des larmes de peur ni de tristesse, je ne sais pas ce qu'elles représentent, mais elles étaient bien là sur les joues de l'enfant. Lui qui normalement ne pleurait pas devant les gens, qui se cachait pour pleurer.

Je……pardon…..

Pardon... Qu'était le pardon? Cette action devenu insignifiante avec la haine qui rongeait tout les êtres de la planète... Pardon... Il n'y avait pas de pardon, juste la rédemption! Mais la rédemption elle même n'avait plus sa place dans une guerre, tout comme les regrets... et pourtant, le félin en avait des regrets...

Observant toujours le gamin devant lui, un infime sourire vint illuminé sa mine renfermé en voyant la peur, la terreur de la petite chose face à lui, être craind pour ce qu'il était... Mais savait il vraiment ce qu'il était? Le mâle en doutait fortement. Ne disant plus un mot, laissant les ténèbres cacher son visage, laissant ses cheveux désordonnés voleter au gré du souffle glacial, Nask s'aperçu assez vite que le petiot était en train de perdre ses repères, se livrant totalement à la peur, laissant son corps se convulser sous les tremblements de l'émotions.

Aucun mot... Aucunes émotions apparentes de la part de Nask...

Il était vrai que le petit lui faisait pitié, il l'aurait prit dans ses bras tel un grand frère si il avait été de meilleur humeur. Chacun son fardeau et basta ! Les félins avaient déjà une croix trop lourde à porter dès la naissance. Ô que les choses étaient mal faîtes, ceux qui sauvent l'humanité d'une grande épidémie se sont vu transformer en esclave ou tout juste tuer sans procès préalable... Mais pourquoi faire un procès, ce ne sont que des créatures n'est ce pas? Il n'ont pas l'intelligence de l'homme, Notre intelligence! On peux donc les tuer après utilisation, comme de vulgaires mouchoirs, et puis personne de censé ne viendra les pleurer... Un affreux discours il en convient, pourtant c'était celui de tout les humains, ou du moins une partie face à leur "création". Une origine pas très bonifiante...

Oubliant la situation dans laquelle il se trouvait, et se remémorant tout cela, le jeune et naïf mâle donna un coup de griffe sur le mur qui se trouvait à porter, déclenchant un crissement abominable, un bruit aïgu, suraïgu qui déchirait brutalement la nuit. Secouant la tête légèrement -pour améliorer sa capacité à l'oubli- son regard ambré se posa sèchement sur le corps devant lui. Il y avait un semblant de volonté, mais pas assez pour faire ce que voulait l'esprit. Aucune réaction de Nask jusqu'a ce qu'il decouvre hazardeusement que le pantalons du gamin -ou du moins ce qu'il en restait- était teinté de sang, qui lui ruisselait le long de sa patte.

"Chiotte !"

Il perdait son sang le bougre, et vite en plus... Il fallait faire quelque chose, mais quoi? Le laisser crever dans cette rue, par cette nuit? Ou alors lui porter secours malgré ses réticenses profondes à se montrer autrement que violent, nonchalant et austère ce soir...

Sans un mot, le félin rétracta ses griffes, et prit le gamin dans ses bras, un sous la tête, un sous les genoux... Il l'emmena dans une ruelle proche, où lumière n'était qu'un mot de rêve. Cette ruelle était, comme toutes les petites ruelles de la capitale, passablement sale, étroite et sombre. Posant l'enfant sur une poubelle, Nask s'activa... Il prit un morceau de tissus qui lui tombait sous la main, le déchira violemment et en fit un pansement rudimentaire. Le sang inondait les mains du félin, qui pressait la plaies pour que l'écoulement se stop. Le gosse, lui, pleurait...

Perdu oui, Tun était complètement paumé ne se rendant même pas compte de ce qui se passait autour de lui, il était fatigué, sa jambe lui faisait mal et en plus il était terrorisé. Mais lorsqu'il sentit les bras de l'homme le soulever, ses tremblements s'accentuèrent pour finalement se calmer. Il sentait comme son papa... Il fut emmené dans une petite ruelle sombre ou aucune lumière ne s'y montraient ou peut être un peu celle de la lune. Il fut posé sur une poubelle ou là, la panthère noire, oui maintenant il en était sur, il était comme lui et comme son papa, s'était une panthère noire, commença à le soigner, il ne regardait pas ce qu'il faisait, il ne valait mieux pas, s'il regardait tous ce sang il finirait par faire une crise. Alors, il regardait juste le visage de la créature, le laissant faire. Mais les mains de l'homme sur sa plaie lui faisait mal et il pleurait, pas forcement de douleur tous il pleurait tous les événements qui lui étaient arrivés depuis que son papa était mort.

Il repensait au passé, lorsqu'il était heureux, joie qui fut vite terminé du jour au lendemain, ne comprenant rien. Tun se retrouva à la rue, sans plus personne pour lui expliquer ce qu'était la vie et la réalité, personnes pour lui apprendre l'essentielle de la vie. Mais c'était ainsi, on peut dire que ce qui lui est arrivé et la vraie vie. Etre heureux tout le temps est-ce la réalité non ? Etre innocent peut être que Tun aimait bien ça, mais maintenant c'était terminé, il ne l'était plus, il allait devoir se débrouiller seul à apprendre à vivre et à apprendre ce qu'est la vraie vie....

Une fois que le pansement fus finit le visage du petit se fixe sur celui du grand et sans vraiment le savoir, il s'endormit en s'écroulant sur l'épaule de la panthère. Juste avant de s'endormir des mots sortirent de sa bouche en un murmure.

Pa....papa........

[désoler c'est cour!!]

Un corps qui tombe lourdement sur son épaule à l'abris de toutes lueurs, sous le ciel d'ébène de la nuit... C'était bien sa chance. Le petit était tomber lourdement sur l'épaule du félin avant qu'il ai pu faire quoi que ce soit, en plus, il le prenait pour son père...

"Manquerais plus qu'ça" lança Nask, en faisant la moue

Papa? Non mais où il se croyait ce gosse? Les rues de Paris n'étaient pas un centre pour créature en manque de parents! C'était malheureux pour le petit d'avoir perdu, définitivement ou momentanément ses géniteurs, mais chacun ses problèmes. En y repensant... Un problème était survenu : la chute du gamin... Alors, lentement, la créature approcha son index et son majeur sous le menton de l'enfant, vérifiant si il était toujours de cette vie. A première vue, aucun doute, il en était, il piquait juste un roupillon!

"Tu crois vraiment que c'est le moment?"

Voyant que le corps ne bougeait pas plus et que il pouvait toujours attendre sa réponse, Nask pensa... Il se retrouvait malgré lui tuteur du rejeton jusqu'a son réveil au moins... Si il se réveillait.

Regardant les encoches entre ses doigts, le félin fut traversé par la pensé... Et puis non, ce serait contraire à tout ce qu'il essayait de défendre et a toutes ses valeurs. Le mâle agressif se retrouva donc à faire la nounou! Envolé les courses sur les toits au clair de lune, envolé les échaufouré avec quelques humains saouls ou armés... Et surtout, envolé son désir d'aller grimper la Dame de fer...

Grrr...
Presque à contre coeur, le félin prit le petit dans ses bras, et le coucha dans une poubelle -vide bien sur- renversée. Là au moins il ne serait pas visible au premier regard, et il devrait avoir un peu plus chaud.

Le regard ambré de la créature fit le tour des environs... Une ruelle quoi... Voila ce qui se dessinait sous ses yeux. Dans le fond se trouvait un conteneur, caché par l'ombre des bâtiment adjacent... Ce serait parfait !

Dans un saut très félin, la jeune panthère se retrouva assise sur le conteneur. De là il pourrait surveiller le petit, ou du moins la poubelle où il se trouvait, sans être vu.

"Bonne nuit quand même petite âme perdue..."

Ces murmures s'échappèrent de ses lèvres alors que ses yeux fixaient la poubelle.. L'air renfrogné, Nask surveillait... On ne peux changer sa nature.