La maison un lieu pas toujours agréable

Très tôt ce matin, Millie était aller faire des courses. Elle s’était réveillée après une nuit plus ou moins agréable dans ce lit de très moyenne qualité dans cette pièce plutôt lugubre. Elle était aller à la cuisine et elle avait trouvé un mot pour elle sur le frigo. Sa maîtresse lui demandait d’aller faire quelque course avant le dîner ( enfin petit-déjeuner pour les Français..). Elle avait pris le mot, l’avait rangé soigneusement dans sa poche, voler 1 pomme puis elle était sortie. Vêtue de ses habits « normaux » qu’elle avait depuis sa première rencontre avec Catelyn. Elle n’avait pas pris trop de temps pour faire ces courses, Catelyn pourrait seulement lui reprocher de traîner de la patte mais bon Millie pourrait parfaitement se défendre en lui pointant sa cheville charcutée! Elle avait fini par rentrer des courses, silencieuse elle ne raconterait pas à sa maîtresse ce qu’elle avait fait après avoir acheter les aliments, cela c’était rien qu’à elle puis pourquoi cela aurait-il intéresser la grande Arnaiths? Elle avait franchi le seuil de la porte et s’était dépêché d’aller en cuisine ranger ce qu’elle avait acheté. Après avoir rempli la tâche demandée, la jeune féline reprit une autre pomme puisqu’elle avait faim! Bah oui ça creuse l’appétit de faire des courses! Elle s’était assise dans un coin du salon, encore une fois par terre, avant de se mettre à déguster sa pomme. Elle n’avait fait presque pas de bruit pourquoi? Pour ne pas attirer l’attention de sa maîtresse et pour retarder le plus possible la « correction » que Catelyn lui avait promise hier…

Elle se remémora la scène tout en se frottant la joue. La féline n’avait pas eu beaucoup de relation avec les hommes et elle ne comprenait pas ce qu’elle avait bien pu faire de si mal pour se manger une claque et une punition… Elle n’avait pas fait vraiment exprès, elle avait dit la vérité pour leur faire prendre conscience de ce qu’il faisait en public. Millie était peut être une créature et maintenant une esclave mais elle n’était pas un meuble. Elle n’avait pas besoin d’assister à ce genre de scène entre sa maîtresse et tous les hommes qu’elle ramènerait chez elle pour faire « plus ample connaissance ».

Elle soupira doucement, sa cheville lui faisait mal, elle n’avait vraiment pas de bol la petite féline. Lentement, d’une main, elle se mit à masser sa cheville, se raidissant par moment sous la douleur que ce simple contact lui provoquait. La prochaine fois elle se tiendrait loin des femmes qui aiment porter des fouets comme ceinture !

La nuit ne fut pas des plus reposante. Catelyn était énervée par l'incident de la veille et se returait dans son lit en se demandant ce qui lui avait prit de garder cette gamine et de ne pas la jeter au fond d'une cage dans le QG pour laisser les scientifiques s'amuser! Merde alors! Déjà que la chef Arnaith avait une vie sociale proche de zéro et mainteant qu'elle trouivait un homme à son goût, voilà que Millie gâchait tout avec ses réflexions pas si innocentes que ça!

Et puis, Angelo faisait chier aussi! Qu'est-ce qu'il avait eu besoin de la frapper? Etait-ce son rôle de faire ça? Il n'aurait pas pu se contenter de la fusiller du regard? Là, Cat aurait renvoyé la lynx et aurait terminé la soirée en tête à tête avec l'Arnaith brun. Mais étant donné sa réaction violent, elle avait eu l'effet d'une douche froide.

Elle se leva assez tôt, les yeux encore gonflés du sommeil manquant. Millie n'était pas dans la maison, partie faire les courses. Tant mieux. Elle ne voulait pas la voir maintenant. Elle s'extirpa du lit et alla droit vers la salle de bain où elle prit une douche bien chaude. Elle se sécha, enfil un jean et un t-shirt, attacha ses longs cheveux en une natte. Le temps qu'elle se prépare, la créature était rentrée.

Catelyn descendit alors et alla droit vers la cuisine, sans jeter un regard à Millie. Elle prépara le petit déjeuner, pui s'installa à table et mangea en silence. Millie était dans le salon et elle l'ignorait complêtement. Finalement, elle soupira et sa voix claque comme la lanière d'un fouet :

- "Millie, viens ici, il faut qu'on parle."

Elle attendit que la jeune fille se soit exécutée et reprit :

- "Tu peux m'expliquer ce qui t'a prit de parler ainsi hier? Tu espérais quoi?"

Comme quoi ce n’était pas aujourd’hui qu’elle serait excuser pour ses bêtises. Catelyn était fachée, bah elle avait bien le droit tout ceux qui s’achète des animaux veulent les dompter, faire en sorte qu’il soit à l’image qu’il veule bien leur donner. Catelyn aurait voulu d’une gentille bonne sans voix, un être sans sentiment hélas Millie n’était pas faite ainsi. Elle avait des sentiments et ceux-ci avait été bouffés trop longtemps. Catelyn n’appréciait pas le fait que son esclave ait dit quelque chose? Et bien mauvaise nouvelle pour elle, Millie était doté de parole et elle ne se priverait pas pour l’utiliser.

Comme demandé, Millie avait fait les courses qu’on lui avait dit de faire. En gentille petite esclave elle avait fait la tâche qu’on lui demandait d’exécuter pourtant elle ne sauterait pas toujours ainsi dans le cerceau. Que quelqu’un se mette à sa place pour une fois! Que ces humains cupides se mettent à la place des créatures pour une fois, qu’ils cessent de voir leur nombril et qu’ils commencent à être moins individualiste et nombriliste! C’était trop demandé? Et bien oui…pour un humain Millie demandait trop!

Depuis qu’elle était rentrée, l’esclave ignorait sa maîtresse. Si à un moment Catelyn voulait demander un autre service à Millie bien elle n’aurait qu’à lever son petit cul paresseux d’humain cupide et elle n’aurait qu’à lui demander. Cependant, pour le moment, l’esclave ne voulait rien savoir de sa maîtresse non rien du tout! Elle la supportait tout le temps, il fallait bien puisqu’elles vivaient ensemble mais pour le moment elle ne voulait rien savoir. Catelyn était en train de manger mais l’esclave ne venait pas. On ne lui avait pas dit de venir manger alors elle ne venait pas!

Alors qu’elle reposait sa cheville dans le salon, Catelyn l’appela de sa voix oh si douce! La féline se leva, elle marcha jusque dans le cadrage de porte. Elle attendait que sa maîtresse continue son discours."Tu peux m'expliquer ce qui t'a prit de parler ainsi hier? Tu espérais quoi?". À cette phrase la féline détourne le regard, elle semble énerver à cette demande.

« Vous vous préoccupez de ce que je pense et ce que je ressens? Alors je ne suis pas qu’une peluche qu’on exhibe par moment, qu’on cache par d’autre. Une peluche à qui on ordonne et qu’on puni mais qu’on ne récompense jamais? » Elle soupire doucement, elle n’a pas envie de parler avec cette femme, elle préférerait fuir dans sa « chambre » ne pas avoir à rester là.

« Vous pensez vraiment, Madame Jadenoire, que c’est amusant d’être l’esclave d’une femme comme vous? Vous êtes imprévisible et prévisible...tantôt vous êtes douce et soudainement vous êtes froide. Je n’ai pas le droit de parole ni de sentiment mais vous m’invitez à table pour me faire subir cela en silence? Je ne suis pas une chose sans sentiment. Jamais ce ne sera plaisant que de vous voir vivre devant moi comme si je n’existais pas, comme si je n’étais pas là. Si vous vouliez une poupée alors vous auriez du vous en acheter une et me laisser me reposer sur la tombe de mes parents. Vous avez décidé de me prendre alors je vous demanderais de prendre la responsabilité de vos actions. Je ne peux pas regarder ma maîtresse danser la danse du paon sans broncher c’est inhumain mais je vous le concède je ne suis pas humaine alors je rectifie en disant ce n’est pas possible pour une créature. Mais est-ce que sincèrement mon opinion vous importe ou c’est pour soulager votre conscience avant de me mettre une claque pour être ce que je suis, je suis en vie, j’ai des sentiments et vous les bafouez sans vous en soucier mais moi je m’en soucie ! » Elle soupire doucement, elle fixe le planché, elle attend une réprimande pour avoir dit encore une fois la vérité. Doucement elle rajoutera « Puis-je retourner dans ma chambre ou vous avez encore besoin de moi Madame Jadenoire? »

L’enfant redevient froid, elle s’est ouverte pour mieux se refermer. Elle est blessée et elle ne veut pas l’être encore plus. Elle veut seulement qu’on la laisse tranquille maintenant.

[ Poste rédigée avec la migraine l'envie de pleurer pour évacuer la pression dans ma tête et aussi envie de pleurer grâce à mes propres mots =='' en plus comme musique de fond " For the nights I can't remember de Hedley " ]