Tu joues avec moi? [Scénario]

La petite avait commencer son "jeu" en solitaire, déhambulant au hasard des couloirs en recherchant un "compagnon de jeu" tout en restant bien le plus crédible possible pour ne pas perdre son "colamayard".
L'odeur de la suie des celulles était assez horripilante, il faut avour, mais depuis le temps qu'elle avait ca sur la visage elle s'était, tant bien que mal, acclimatée à cette odeur, à présent, elle ne la sentait plus qu'un petit peu envahir ses poumons.
Parfois même certains Arnaiths l'avaient confondue avec l'ennemi, mais en voulant l'attraper par le col ils n'avaient pas soulever grand chose vu le poid de la petite. Ceux qui avaient saisit le collier s'en étaient sortit plu mal, namého, ils aivaient qu'à pas éssayer de l'étouffer la petite non plus!
Ils savent pas à quel point c'est désagréable de machin, alors en plus si on tire dessus, on est pas loin de l'étouffement.
Enfin, ceux qui s'étaient, par malheur, tenté à ce coup là c'étaient ramasser un bon coup dans le creux du coude, fallait bien qu'ils la lache les bougres! Et en plus leur joues étaitent trop éloignées que pour y loger une giffle, tant pis pour eux, ils avaient pas à lui chercher des noises.
Plus aucun respect, faudrait leur remettre les yeux en face de trous, c'est pas une manière de traiter les gens aussi.
Bon a par ces quelques ennuis elle avait déjà commencer le boulot.
Quatre parties du jeux du chat jouées, score: Lulu 6, les autres 0.

Tient une autre en vue, un peu ralentie elle venait d'abattre un simple Arnaith, juste là, à l'instant. Lulu, accompagnée de gémissements faiblards. La créature la laissa s'approcher...
Ce fut de trop, hop!
A cette distance la petite n'eut pas de mal à viser, son canif s'enfonca rapidement puis elle se retira reprenant sa comédie.

Bon, à force de se balader dans les couloirs parmis la pagaille générale, et sans faire très attention au chemin qu'elle empruntait, elle finit par réellement se perdre. Au fond c'était pas si grave, elle était toujours dans le batiment et si lorsque ce serait finit elle était toujours perdue, suffirait aux gens des étages en haut de regarder les télés et ils verraient où elle est, là quelqu'un viendrait la chercher, rien de bien grave!
Et zut, la voilà au beau milieu d'une foule de gens à se faire piétiner et sans un moyen de regarder où elle allait car elle était petite, elle, pas comme tout ces adultes grands comm tout qui regardent au dessus des autres pour se retrouver.
Un brouhaha incessant, aucune visibilité et là,...

..la chute. Pas étonnant d'ailleur. Voilà donc que la Mini-M déscend les escalier en roulés-boulés, quand même ralentis dans sa cavalcade par les jambes des gens -beaucoup s'éffondraient après qu'elle soit passée par là-.
Résultat des course, quelques égratingnures par-ci par-là mais rien de très grave, de toute façon elle ne sentait absolument pas la douleur de ces quelques érraflures, un regard autour. On est où maintenant? Tient voilà une pièce qui semblait bien calme, personne. Enfin, pour e moment en tout cas. Un rien fatiguée la petite alla s'affaler sur le canapé, les yeux clos, mais pas endormie pour autant, juste reposer un peu ses paupières. Qu'est ce qu'ils étaient embêtant ces gens à crier et courir partout, s'ils ont peur qu'ils sorte du batiment et voilà, pas de quoi en faire tout un plats non plus.
Les capharnaüm qui sévissait dans le couloirs s'intensifia de plus belle, puis finit par s'éloigner. Tient, c'était bizarre ça mieu vaut rouvrir les yeux, on soulève les paupières, doucement... quoi? La petite fut très surprise et prise au dépourvut en voyant quelqu'un juste là en face d'elle, tout près. C'est dans ce genre de cas là que la panique survient, quand on est prit comme ça, par surprise totale. Les yeux grands ouverts et un peu paniqués observèrent sans sciller la personne en face.

**Arnaith en fuite** Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 13/12/2005

Le dédale des couloirs Arnaith, il connaissait bien. Son « retour » à la maison ne provoquait en lui aucun sentiment, mis à part l’excitation croissante que provoquait la perspective d’un duel ave Catelyn.
C’était un véritable carnage, bien que l’effet de surprise commençait à se dissiper, les Arnaiths n’étaient pas totalement organisés. Bien à l’abri dans leur forteresse et ayant une totale confiance en leur chef, ces petits soldats n’avaient jamais envisagé une telle attaque venant de leur ennemi. Leur temps de réaction face à la menace s’était trouvé significativement augmenté par leur manque de préparation à ce genre de situation.
Ces créatures étaient tout de même étonnantes, quelle folie pouvait bien les pousser à se jeter ainsi dans la gueule du loup ?
Des corps jonchaient le sol et l’avantage était, pour le moment, en faveur des créatures. Mais Cornelulus le savait, les Arnaiths ne tarderaient plus à organiser leur défense et la contre attaque serait sanglante.
Au coin d’un long couloir il rencontra un groupe de fuyards, il remonta le courant des personnes affolées et s’engouffra dans une pièce un peu plus loin.

L’armurerie n’était pas défendu contrairement à ce qu’imposait le règlement en cas d’attaque ; il contourna le comptoir derrière lequel se trouvait habituellement un garde chargé de transmettre les armes aux soldats et en entra dans l’arrière salle contenant le trésor. Des rangées d’étagères sur lesquelles étaient exposées différents fusils et des caisses métalliques composaient en grande partie la décoration des lieux. Le jeune homme mis la main sur un sac à dos de type camouflage et s’empressa de le remplir de grenades en tout genre et de munitions pour son Beretta.
Puis sans tarder il quitta la pièce et reprit sa course, direction la salle de contrôle, qu’il espérait utiliser pour retrouver celle qu’il cherchait.

Il gravit un étage et s’arrêta net à la dernière marche. Il s’avança doucement dans le couloir qui s’ouvrait devant lui. Quelque chose venait d’attirer l’attention du jeune chasseur ; les cadavres qui recouvraient le sol tel un tapis rougeoyant, étaient différents. Ce fut surtout les cadavres de deux créatures qui attirèrent son attention…. Littéralement déchiquetées… Un humain pouvait il avoir assez de force pour obtenir ce résultat ? Ou peut être qu’une créature particulièrement féroce avait rejoint la cause Arnaith. Le jeune homme s’approcha pour examiner les corps. Les os avaient été brisés et les organes internes réduits en bouillie. Il se releva et s’ébouriffa les cheveux. Il n’avait jamais vu une chose capable de faire ça… à part Noah. Sa curiosité fut piquée à vif.
Ses yeux se portèrent alors sur des empreintes de pas ensanglantées. Les traces menaient directement à la salle de repos. Elles étaient si petites qu’elles devaient appartenir à un enfant et certainement pas à ce qui avait frappé ici un peu plus tôt. Il décida tout de même de suivre la piste. Peut être que quelqu’un avait été témoin de la scène. Si un chasseur aussi puissant trainait dans les locaux l’adolescent voulait absolument le rencontrer…et le tuer.
Il s’engouffra donc dans la petite salle de repos.

Elle faisait penser à un laboratoire avec ses murs blancs et ses lumières presque éblouissantes au plafond. Un distributeur de boisson occupait le mur de droite, juste à côté se trouvait un distributeur à confiserie. Au centre de la pièce, deux tables hautes qui ne permettaient pas de manger assis et de l’autre côté le canapé… occupé. Une sorte de petite poupée aux longs cheveux bouclés semblait dormir paisiblement. En plein cœur d’un véritable bain de sang le tableau était tout à fait déroutant. Elle venait de dehors à en croire les empreintes, elle avait donc vu la tuerie. Comment pouvait-elle dormir si paisiblement ? Une enfant normale serait totalement terrifiée par la situation et en prise à une angoisse incontrôlable. Elle dormait…
Le garçon aux cheveux carmin referma la porte derrière lui et s’avança de quelque pas. La poupée ouvrit alors les yeux.

« Salut gamine, t’as perdu ta maman ? »

Le jeune homme porta sa main à son Beretta. Quelque chose clochait avec cette môme et il n’allait pas tarder à découvrir quoi.

La petite "gamine" observa un moment le dit inconnu.
Situation délicate elle avait été munie d'un collier pour passer discrètement au travers des défenses ennemies qui pour l'instant n'étaient exclusivement que félines.
Et voilà qu'en regardant, étonnée, les yeux qui la fixaient avec intensité, elle nota que l'actuel opposant était humain.
Donc l'accoutrement qui était censé lui assurer un minimum de sécurité devenait quasiment un appel au massacre, quelle ironie que le sort lui joua.

Il avait fallut d'un seul instant, un instant qui se devait de reposer ses petits yeux d'un noir artificiel, pour que le danger se pointe.
Automatiquement, ses pupilles captèrent les informations en vue pour les transmettre au cerveau.
Un homme au cheveux rouges, deux yeux de couleurs distinctes et une tête de dragon trônant sur sa joue. Pas beaucoup d'éléments incitant à la confiance.
Et sa voix n'inspira pas beaucoup plus de confiance, et encore moins le ton sombre qu'il employa.

"Maman" ? A sa petite connaissance, la petiote n'en avait pas, mais d'après ce qu'elle en avait saisit, c'est une grande personne qui nous protège et en qui on a confiance.
Cette personne peut aussi être envahissante et vous mettre dans l'embarras.
Chacun avait des points de vue différents, et elle n'en avait ouïe que peu encore.
Mais quand on n'est pas encore savante, on utilise le peu que l'on sais, autant que possible. De plus il dirigeait, discrètement, son bras sur le côté et ça c'est pas souvent pour dire bonjours.
C'est donc à ce même bras qu'elle s'agrippa en mimant un visage qui mélangeait plaintes et tristesse.

Maman, elle est pu là!

S'exclama-t-elle alors.
Mais un petit détails la trahit sans qu'elle y ai pensé.
N'oublions pas qu'il s'agit là d'un "M", et que donc sa force est fortement démesurée aux autres petites filles de son âge.
Et elle n'avait pas encore assez d'expérience que pour maitriser totalement cette force extravagante.
D'accord sa poigne n'était pas encore aussi puissante que celle obtenue chez un "M" adulte, mais elle pouvait équivaloir à celle d'un adulte normal et bien portant.
Et cela, le jeune homme dut sûrement le sentir.

Lulu n'avait pas encore saisit l'impact de cette poigne mais elle remarqua les traits de l'homme changer.
Elle se décida donc à ne pas relâcher cette étreinte soutenue.
La Mini-M, évalua les éléments disponibles, s'il avait dirigé ce bras c'est qu'il utilise en général ce bras, donc en cas critique neutraliser ce bras là devrait, plus ou moins, l'arrêter.
Mais le mieux ce serait que la pression subie suffise à le dissuader mais à le regarder, la petite revoyait l'attitude présente chez les plus déterminés et les plus assoiffés des combattants.
La même attitude que les félins aguerris qui s'étaient lancer comme des prédateurs dans l'immeuble, et ça: c'était pas très bon à voir.
Ni à savoir.

Ce n'était pas un félin et elle ne l'avait encore jamais vu dans l'immeuble.
Qui pouvait-il être donc? Ami ou ennemi?
En le regardant de près il ne porte pas trop à lui offrir une confiance aveugle.
Mais cette question la tiraillait quand même elle elle ne pouvait retenir plus longtemps sa curiosité ainsi piquée à vif.

Tu es qui toi?

Demanda-t-elle en conservant son air tout a fait inoffensif et enfantin malgré sa puissante étreinte qu'elle n'hésiterait pas à resserrer si besoin est à cet usage.

**Arnaith en fuite** Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 13/12/2005

Maman, elle est pu là!

Ses pupilles se dilatèrent, remplaçant le jaune et le gris de ses iris. La surprise l’avait frappée de plein fouet et un frisson lui parcouru le dos comme si on venait de lui passer un doigt glacé sur la nuque.
Il lui fallut quelques instants avant de comprendre ce qui lui arrivait. La jouvencelle venait de lui saisir le bras droit, l’empêchant de prendre son arme. Elle était douée d’une force prodigieuse, ce qui déstabilisa le jeune homme.
Il essaya de s’extraire de cette emprise mais ce fut en vain. La poupée ne semblait pas vouloir lui rendre son bien.

Il l’avait tout d’abord prise pour un félin au vu du collier et la force qu’elle possédait l’avait confortée dans cette idée. Pourtant à la voir et à la ressentir de plus près, elle n’avait rien d’une créature. Il n’avait pas détecté d’oreilles pointues ni de queue. Bien que celle-ci puisse être facilement dissimulée elle laissait toujours au moins une bosse repérable. Puis elle n’avait certainement pas l’odeur caractéristique des animaux. Elle était donc humaine…

La surprise se dissipant peu à peu, le jeune homme reprit son air indolent habituel. Elle n’était qu’une enfant mais elle était très forte. La petite devenait pour lui une adversaire potentielle.
Il sentait son avant bras s’engourdir tandis que la môme resserrait imperceptiblement son étreinte.
Elle paraissait si innocente et pourtant il perçu en elle une agressivité latente, la même qui l’habitait depuis des années.
Si le combat devait s’engager elle avait l’avantage, lui casser le bras droit l’handicaperait fortement.

Tu es qui toi?

Le jeune homme se détendit légèrement, cette question était emplit d’une curiosité enfantine. La fillette ne voulait pas lui briser le bras… enfin pas tout de suite.
Il esquissa un sourire.

« Cornelulus pour te servit p’tite. J’suis un Arnaith. J’suis là pour nous débarrasser de ces vilaines bêtes. »

Il n’allait certainement pas lui dire qu’il était venu tuer Catelyn. La petite était humaine, une humaine super balèze mais humaine tout de même. Il ne fallait pas l’effrayer. Et puis plus il la regardait moins il avait envi de se battre. Jusqu’alors il avait toujours eu affaire à des adultes. Les adultes étaient vraiment moins mignons…

« Tu d’vrais pas te balader avec ce collier, les autres Arnaiths sont pas toujours attentifs… Pourraient te prendre pour une créature. »

Voilà qu’il se mettait à lui donner des conseils, la folie le guettait. Le jeune homme se détendit complètement. Il ne se battrait pas tout de suite.

« Et toi t'es qui? »

Le dialogue était là et bien qu'il semblât assez banal et dépourvu d'agressivité, sous les mots s'enchainait méfiance contre méfiance.
Chacun des deux interlocuteur devinait chez l'autre des détails assez louches et restait méfiant. L'homme avait bien sentit la force inhabituelle de la jeune enfant, cela avait été facile à voir vu la surprise qui s'était figée sur son visage, et la petite, elle, restait très perplexe.
Arnaith? Ça, elle en doutait fort, elle ne l'avait jamais croisé dans le bâtiment et vu le temps qu'elle y a passé, elle doute bien qu'un visage ai pu lui échapper.
Ce qui était sûr c'est qu'elle était démasquée, son "déguisement" ne lui servait donc plus à grand chose pour l'instant.
Voilà qu'il lui donnait des conseils, pas très conseillé ça monsieur.
La prendre pour une créature, c'est malin ça, c'était le but de la manœuvre à la base mais bon faut avouer que en y réfléchissant il pouvait pas savoir lui.

N'empêche qu'au final sa tête lui rappelait toujours rien.
Au fur et à mesure qu'il lui parlait elle avait de plus en plus d'énigmes à résoudre mais elle allait y venir, dés qu'il aurait finit.
Lorsqu'il lui renvoya sa question, dans son esprit elle s'entendait faire de remarques mentales telles que:
"Moi? Je suis une M mais ça tu le saura pas" ou "Et non je vais pas raconter tout à n'importe qui non plus" ou encore "Et non je suis pas aussi idiote que ça moi!"
Elle était fière d'avoir tout de suite remarqué la "question piège" (même si au fond elle n'était pas si piégée que ça).
Mais toutes ces éloges personnelles ne répondaient pas à la question actuelle, à savoir: que lui donner comme informations?

Moi?

Demanda-t-elle pour lui laisser quelques secondes de plus pour réfléchir.

Je suis Luna!

Finit-elle alors par lâcher verbalement sans quitter un seul instant son personnage de petite enfant trop mignonne et innocente à souhait.
C'était peu il faut dire mais s'il insistait elle pourrait trouver mieux.
De toute façon, il avait poser sa question s'était à elle à présent et elle n'allait pas se ménager.
Mais avant cela elle prit le temps de descendre du sofa et pour garder son étreinte elle s'agrippa au bras de l'homme comme une petite fille normale l'aurait fait avec... n'importe qui, ou presque.
De cette position elle ne dut pas encore lever la tête pour le regarder, étant donné qu'il était toujours accroupi.

Si t'es un Arnaith, Comment ça se fait que je t'ai jamais vu ici et que la seule fois où je te croise c'est qu'and on est attaqués? Et si t'es là pour aider à nous débarrassé des "vilaines bêtes", pourquoi tu es venu me parler si j'ai l'air d'en être une?

(Dsoulée pas hyper beaucoup d'idées >.<")

**Arnaith en fuite** Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 13/12/2005

[Bon pour tout t'avouer j'ai pas le temps en ce moment alors j'écris un peu à l'arrache.. tu m'étonnes que t'es pas inspirée après ce que j'ai mis ^^. Ne m'en veux pas, ça ira mieux dans quelques mois.]

Cette gamine était vraiment trop bizarre.
Luna, quel drôle de nom en plus de ça. Ses parents ne devaient vraiment pas l’aimer pour lui donner un nom aussi ridicule. Quelle pauvre petite pensa t’il.
Elle descendit ensuite de son fauteuil et se retrouva beaucoup trop proche au gout de l’adolescent. Il tira un peu plus sur son bras mais elle refusait toujours de le lâcher.

Si t'es un Arnaith, Comment ça se fait que je t'ai jamais vu ici et que la seule fois où je te croise c'est qu'and on est attaqués? Et si t'es là pour aider à nous débarrassé des "vilaines bêtes", pourquoi tu es venu me parler si j'ai l'air d'en être une?

Si petite et déjà si maligne, c’était vraiment si… énervant. Le jeune homme continuait de la fixer.
Elle passait donc beaucoup de temps ici, sinon elle n’aurait pas fait la remarque qu’elle ne l’avait jamais vu. Et plus troublant elle était de la maison : ON est attaqués. Elle avait utilisé ce on de façon si naturelle elle se sentait donc impliquée, liée aux autres Arnaiths. S’il elle était la fille d’un membre du personnel (même si les règles interdisent leur présence ici) elle aurait parlé à la troisième du pluriel. Ils sont attaqués…

Cornelulus avait longtemps été le plus jeune membre de l’organisation et il ne pensait pas qu’un jour on trouve plus jeune parmi les chasseurs. Il aurait presque été vexé, le rôle du petit dernier capricieux c’était le sien et on venait de le lui voler.
Il se releva doucement, pour pouvoir la dominer en taille. De sa main libre il vint caresser la joue de la fillette. Un sourire sadique se dessina sur ses lèvres.

« Alors comme ça tu es une Arnaiths petite, ca va devenir une vraie garderie ici… »

Le ton de sa voix avait changé, on pouvait y percevoir une pointe d’agacement. La sollicitude qui l’avait marquée quelques secondes avant avait totalement disparue.
L’adolescent était un concentré de contradiction, un instant il veut discuter l’autre il n’appelle qu’à la violence.
Il fit craquer sa nuque et la main qui se promenait sur le visage de la petite vint finir son chemin à la gorge de celle-ci. Il la serra légèrement.

« Laisse moi deviner, tu dois être une sorte de rat de laboratoire, une vermine avec une force prodigieuse. (Il resserra un peu plus son étreinte). C’est donc ça qu’on appelle un M ? Vous êtes tous des poupées génétiquement modifiées ? Le but de la manœuvre est d’attendrir l’ennemi ? »

Il se voulait sarcastique mais il s’était presque laissé amadouer par ce regard d’ange quelques secondes auparavant.
Il baissa les yeux vers son bras toujours prisonnier. Une lueur démoniaque vint animer son regard. Si s’était vraiment une M, la terreur des créatures, il voulait se mesurer à elle. Qu’elle ait 10 ou 70 ans lui importait peu. La réputation de ces nouvelles armes génétiques les précédait et il était aussi venu pour les voir de ses propres yeux.

« Et maintenant tu me lâches… »

(On verra bien dans quelques temps alors ^^)

Vu les déductions qu'ils avait obtenues, ils semblait pas trop idiot lui.
Le ton qu'il utilisait maintenant était par contre... très peu rassurant.
Alors en plus quand il déposa une caresse sur sa joue du bout des doigts, elle le sentit mal passer.
Et ça elle sentit pourquoi quelques secondes après.
Pas très aimable le rouquin d'en face, on lui a jamais dit que c'était pas poli d'essayer d'étrangler les gens comme ça?
Elle n'avait très mal mais on ne peut pas empêcher le réflexe naturel qui consiste automatiquement à saisir avec force ce qui obstrue les voies respiratoires.
Déjà que ce "collier" la gênait terriblement alors voilà qu'en plus il essayait de l'étrangler!?
Ah ça non alors!
Elle sentit une forte appréhension l'envahir face à cet avorton.
La petite ne le porterait sûrement pas dans son cœur et donc elle ne se retiendrait plus.

Et voilà qu'arrivait le temps des menaces, bien qu'elle fut sous-entendue.
Deux options: soit elle relâche son premier bras et il peut prendre son arme à feux (depuis son nouveau positionnement elle avait bien vu le beretta qu'il portait) et çà c'était pas bon du tout, soit elle refusait elle il pourrait continuer à l'étrangler sans ménagement, pas bon non plus.
Aucun des deux choix n'était fort attrayant alors autant choisir la case numéro 3!

Si je te lâche tu vas prendre ton pistolet et ça c'est pas du jeu.
Alors je te dis: NAN!

A peine eut-elle finit sa phrase qu'elle mordit à pleines dents la main qui lui serrait la gorge, et elle ne se prit pas de pitié.
Les doigts du garçon seront sûrement en très mauvais état après un tel traitement, à moitié broyés par le réflexe qu'elle avait eut et ensuite çà!
Pas très agréable on s'imagine.
Maintenant c'est lui qui avait le choix: soit laisser sa mains se faire écrasée soit la retirer rapidement pour éviter trop de supplices.
Alors cheveux rouges, qu'est ce que tu vas faire maintenant hein?
Çà fait mal hein?
Voilà qu'exprimait son regard tandis qu'elle continuait de le fixer tout en serrant fort les dents. Qui c'est qui vas lâcher alors?

Alors qu'il venait de prendre l'avantage c'était la dite "poupée" qui le reprenait à présent.
Faut se méfier des enfants, ils ont souvent des idées qui ne seraient pas les mêmes que les adultes, et puis c'est pas par ce qu'on ressemble à une poupée qu'on en est une!
Alors vlan! Dans les dents grand dadais.