Souvenirs souvenirs...

[c'est pas réservé?]

Un jeune homme aux cheveux rougeoyant entra dans le hall. Il était couvert de sang, et ses vêtements étaient en lambeaux, il titubait et à chacun de ses pas il manquait de se retrouver sur le carrelage.
Le combat avec Noah avait laissé Cornelulus dans un piteuse état, il aurait put le battre il en était convaincu, mais il avait une chose plus importante à faire, il fallait qu’il trouve Catelyn.
Après avoir fuit la bataille qui l’opposait au tigre, le jeune Arnaith c’était dirigé vers son quartier général, là où il avait la plus grande possibilité de trouver la chef du clan. Son GPS s’était brisé dans l’affrontement, il ne savait donc pas où se trouvait Silue, heureusement la télécommande à distance était toujours en état de marche.

Il avançait donc péniblement dans l’immense hall qui menait au quartier général. Ses blessures étaient profondes et le sang ne s’était pas arrêté de couler pendant le trajet en camion, Cornelulus était extrêmement faible. Sa vue commençait à se troubler, le goût du sang qu’il affectionnait tant commencé à l’écoeurer, jamais il n’avait subit tant de dégâts lors d’un combat. Il retrouverait ce Noah pour finir ce qu’ils avaient commençait mais seulement quand le temps serait venu.

L’Adolescent avait donné ses ordres à sa créature mais il savait qu’elle ne les exécuterait pas, et l’heure de la sanction était très proche. Le seul problème était de retrouver Silue, et de retrouver Catelyn par la même occasion, afin de les punir toutes les deux de leur traîtrise.

Arrivé au milieu du hall l’Arnaith s’arrêta, il y avait quelqu’un. Il ne s’en était pas rendu compte avant, ses sens étant diminué du fait de ses blessures.
Il s’approcha donc lentement de la personne.

« Où est Catelyn ? » demanda t il d’un ton sec. « Vite ! »

Galwen s'était tout juste arrêter devant un tableau représentant la mise à mort d'une créature, quand une voix dans laquelle prédominait une espèce d'ordre de réponse, s'adressa vraisemblablement à elle. Elle se retourna lentement, ses instinct d'entant à l'afflue. Certes elle avait reconnu l'odeur du sang en premier lieu, puis elle avait vu l'état pitoyable dans lequel était le jeune homme qui se tenait maintenant à quelques pas d’elle.
Le ton qu’il avait employé ne lui plus pas, et elle hésita à répondre… Après tout, elle ne lui devait rien et il n’était rien pour elle. Mais devant l’aspect de dégradation qu’il exposait, elle ne put se résigner à rester de marbre malgré son impolitesse.
Elle le détailla d’un regard froid et ombre avant de répondre d’une voix tout aussi glaciale :

-« tout aussi navrée que je le suis, je suis dans l’obligation de vous dire que je n’ai aucune idée d’où peut se trouver Catelyn… Cela va faire maintenant un assez long moment, presque une éternité d’ailleurs que je ne l’ai revue… Vous paressez en piteux état… un incident fâcheux peut être ? »

Elle se savait cynique, mais à vrai dire le sort de ce jeune homme lui importait peu bien qu’il semblait avoir eut la bravoure de combattre, à voir ses blessure, une créature… Ce qu’elle, elle n’avait pas fait depuis bien longtemps… Elle ne souvenait pas cet adolescent au sein du clan, mais il paraissait sur de lui, même trop au goût de Galwen…
Alors qu’il paraissait de plus en plus mal en point, elle songea un instant à l’aider, mais pourquoi l’aurait elle fait ? Elle personne ne l’aidait dans sa débauche et son désarrois…
Elle fit alors volte face, ses talons claquant sur le carrelage, et ses hanches suivant le balancier de ses longues jambes…

*Si il a réellement besoin d’aide, il en demandera, chacun peu s’en sortir seul…*

La respiration de Cornelulus était de plus en plus irrégulière, il toussait de plus en plus souvent, crachant en même temps des gerbes de sang. Son interlocutrice ne savait pas où se trouvait Catelyn et il était trop tard pour continuer à chercher seul. L’unique chance du jeune homme serait que cette personne qui se trouvait en face de lui veuille bien l’aider.

L’esprit de Cornelulus était vraiment très dérangé, vouloir à tout prix rencontrer Catelyn alors que son état lui permettait à peine de tenir debout relevait du suicide. Pourtant l’adolescent s’obstinait, il avait fixé des règles à Silue, il se devait de les respecter, sinon il ne vaudrait pas plus que la traîtresse qui gouvernait les Arnaiths.

La jeune femme fit soudain volte face, s’apprêtant à laisser l’Arnaith, seul et impuissant. Cette idée de dépendance rebutait beaucoup le tueur, mai il ne pouvait pas faire autrement que de demander de l’aide et seule cette inconnue pouvait encore l’aider. Il la rattrapa donc par le bras, et s’adressa à elle d’une façon beaucoup moins agressive que la première fois.

« Il faut… Catelyn… Aidez moi… »

Les mots avaient du mal à sortir, peut être était ce un peu dut à la douleur, mais c’était surtout la première fois que l’Arnaith se trouvait en position d’infériorité, c’était la première fois qu’il demandait de l’aide à quelqu’un.

Il serra un peu plus le poigné de la jeune femme et tomba à genoux devant elle. Ses jambes refusaient maintenant de le soutenir. Dans la situation dans laquelle il se trouvait c’était catastrophique.

Le hall commença à tournoyer lentement, Cornelulus perdit l’équilibre, puis il ne sentit plus son corps, ses sens se brouillèrent et enfin tout devint noir. Sa tête heurta violemment le sol, il était inconscient, sans défense, avec pour seul espoir de survie une parfaite inconnue.

[Encore une fois c’est cour … je ne suis pas très inspiré en ce moment ^^]

La man du jeune homme qui venait de se posé sur le bras de Galwen l’interpella… Elle ne pouvait pas le laisser là, il était si mal en point…
Alors qu’elle songeait à cela, elle le sentie devenir plus lourd dans son étreinte et puis elle le vit défaillir…

-«Et merde ! C’est pas le moment !! »

Elle se baissa pour prendre le pou du jeune homme, il était faible très faible même, mais il battait toujours… Elle devait faire vite sinon il mourrait rapidement… Elle éleva son manteau, le posa sur un banc qui n’était pas loin et qui d’habitude réservé au passant dans la galerie… Elle souleva comme elle le put le jeune homme et l’allongea sur le banc à son tour… Retrouvant les geste de premier secourt qu’elle avait peu à peu apprit lors de ses missions, elle entrepris de soigner partiellement les blessures du jeune homme… Mais elles étaient nombreuses et d’une gravité telle que les efforts de Galwen se voyaient presque inutiles…

Elle pris une longue inspiration après s’être essuyé le front, les mains plainent de sang…

-« ok, alors, il a dit Catelyn ? Pourquoi bordel !! bon, ok… Renouons avec le passé ! »

Après s’être dit cela, elle pris son portable, et cherchant t un ancien numéro, elle le composa, et tomba sur Catelyn au téléphone…

« -Allo, Cat, c’est Galwen, oui, je sais tu dois pas spécialement avoir beaucoup de souvenirs de moi, mais c’est pas le moment… J’ai là, à mes coté, un jeune homme aux cheveux rouge, me demande pas son nom j’en sais rien, mais il est je vais dire ça comme ça en très très mauvais état… Il voulait te voir… Avant de tomber dans les pomme… J’aimerai savoir si je le laisse crever ou si il faut lui sauver la mise… »

Après avoir obtenue une réponse, disons plutot négative au sujet de la survie du jeune homme, et la confirmation que Catelyn arriverai bientot, Galwen racrocha tout en gardant un oeil sur le blésser...

[ça serai bien que Catleyn réponde !! lol]

[Et nous voilà!]

Après un trajet plus que rapide vers les locaux des Arnaith, Catelyn débarqua avec Silue et Algol dans le hall et vit Galwen et Cornelulus. Un coup d'oeil luio permit de voir que le jeune adolescent était effectivement mal en point. Dommage, elle s'en serait bien chargée elle-même!

Elle s'approcha de Galwen avec un air froid et déterminé et lui décocha un petit sourire :

- "Merci de m'avoir prévenue Galwen. Tu ne peux pas t'imaginer à quel point cet appel tombait à pic."

Elle pencha légèrement la tête.

- "Il faudra que nous nous entretenions seule à seule... Cela faisait un moment que je n'avais pas eu de tes nouvelles."

Sans un mot de plus, elle se dirigea vers le jeune homme à terre et chercha son pouls. Il était bien là, mais assez faible. Il fallait d'abord désamorçer le collier de Silue. Après on verrait. Elle tapota les joues de Cornelulus, pour le réveiller, sans gentillesse excessive.

- "Réveille-toi Cornelulus! Si tu ne veux pas crever comme un chien, je te conseille de revenir parmi nous!"

Il avait perdu beaucoup de sang et avait besoin de soins. Mais pas tant que Silue serait une bombe ambulante!

Après avoir répondit par politesse un faible sourire à Catelyn, Galwen s'éloigna un peu, apres tout, cela n'était pas ses affaires... Qu'il crève ou non, cela lui importait peu... Il n'était rien pour elle, plus rien ne comptait pour elle...

Mais les mots qu'avait prononcé la demoiselle qu'elle n'avait pas vu depuis si longtemps, ne cessairent de tournoyer dans son esprit du temps que le probleme soit reglé...

*un entretiens... *

Que lui voulait elle? qu'elle reprenne du sevice? en serait elle encore capable... Assise sur un banc non loin des autres, elle les regardait d'un air désabusé, comme si son corps etait là, mais son esprit bien ailleurs...

Le vent s’était levé emmenant avec lui les premières feuilles de l’automne. De magnifiques chênes bordaient les allées du grand parc et sur la pelouse, quelques enfants jouaient au football profitant des dernières journées de temps doux. Non loin de là, assit au pied d’un de ces immenses arbres, un jeune garçon aux cheveux carmin se tenait à l’écart des autres. Entre ces doigts une forme se débattait. L’enfant s’amusait avec un gros scarabée, le pauvre coléoptère avait eu la mauvaise idée de naître avec trop de pattes, ce qui avait déplut fortement au petit garçon qui les lui arrachait tranquillement.
C’était une de ces après midi normale pour Cornelulus, il se tenait toujours sous le même chêne, torturant les insectes malchanceux qui se trouvaient sur son territoire et évitant tout contact avec les autres enfants.

La thérapie d’aujourd’hui c’était très mal passée, cet incapable psychiatre avait mis Cornelulus en colère en lui expliquant qu’il devait être placé dans un centre où l’on s’occupait des enfants « comme lui ». Le gentil médecin avait fini sa séance avec la marque des dents de son patient sur l’avant bras. De toutes façon personne ne l’emmènerait loin de son père, l’enfant en était bien conscient, on n’enlevait pas son héritier à un roi, et ça Watson Shazard l’avait toujours affirmé lors de ses violentes disputes avec sa tendre épouse qui se mêlait trop de l’éducation de son petit.

Cornelulus prenait donc grand soin de faire souffrir sa victime en imaginent qu’il s’agissait de son psy. Soudain un petit rire lui fit lever les yeux. Face à lui, dos au soleil, se tenait une petite fille ; la lumière intense l’empêchait de la distinguer parfaitement tant qu’il était assis, il se leva donc. Cette enfant n’était pas tout à fait ordinaire, et Cornelulus s’en rendit compte très vite. De petites oreilles poilues se dressaient fièrement au sommet de sa tête, et une petite queue virevoltait vigoureusement derrière elle. C’était la première fois que le petit garçon voyait une Créature, mais son père lui avait formellement interdit de communiquer avec l’une d’elle sous peine de sévère punition. Les créatures avaient toujours étaient décrites à Cornelulus comme d’horribles monstres, vils et cruels, mais celle-ci semblait identique à peu de chose près aux enfants qui jouaient non loin de là, elle semblait identique à lui…

« T’es marrant avec tes cheveux tout rouges ! »

La petite fille avait de grands yeux noirs et un petit sourire espiègle. En tant normale se moquer des cheveux rouges du garçon signifiait une correction immédiate mais là rien ne se passa, il resta comme figé.

« Allez cheveux rouge, on joue !!! »

La main de la fillette vint toucher l’épaule de Cornelulus puis se retira très vite.

« C’est toi le chat !! »

Le garçon n’avait jamais joué à ce jeu, comme il n’avait joué à aucun autre jeu, mais il avait déjà vu d’autres enfants y jouer. Ce n’était pas dans ses habitudes mais il sourit, non pas un sourire méchant mais un sourire gentil, un sourire de joie. Voyant sa nouvelle amie courir il en fit de même et le jeu commença.

Deux bonnes heures s’étaient écoulées, les deux enfants étaient en pleine partie de cache-cache. Cornelulus cherchait sa camarade la tête enfoncée dans un buisson quand une horrible douleur envahit son crâne. Ce fut le noir absolu, il n’y avait plus de vent, plus de feuilles tombant des arbres, plus le bruit lointain des jeunes footballeurs, et plus les rires de son amie, plus rien qu’un silence terrifiant, ce silence qui avait toujours rythmé la vie de l’enfant…



Une vive douleur vint réveiller l’enfant. Tout était si sombre, si humide, seul un fin faisceau de lumière provenant d’une étroite ouverture dans le mur venait éclairer le visage du garçon. Cette même lumière l’empêchait aussi de distinguer correctement la pièce. Mais l’infâme odeur de sang séché qui stagnait dans l’air le mit sur la piste, il était chez lui, dans les sous sols de l’immense manoir familial, le terrain de jeu de son père.
Un sifflement retentit et une seconde douleur vint secouer Cornelulus, puis une troisième. Les coups de fouet s’enchaînèrent.

-« Alors comme ça on pactise avec l’ennemi jeune imbécile… Tu n’as donc rien retenu de mes leçons ?... »

Cette voix rauque…

-« Père, ne m’en veuillez pas, je m’amusais…..ARGHHH »

-« Je vais t’apprendre fils indigne !!!!!!! »

-« ARGHHH !!!!! »


Le goût du sang, l’odeur du sang, la vue du sang, voilà le souvenir de la première rencontre avec une créature… la colère, la rancœur et surtout la peur…




"... Mon très cher Maître...."

Cette voix….

Cornelulus attrappa le bras de Silue.
« C’est toi le chat… »

Il sourit....

[j'ai un problème je ne peux plus rien mettre en italique ni en gras... quelqu'un sait pourquoi?]

[Non dsl...Et etant donner que j’ai pas très bien compris ton message, je vais faire avec ce que j’ai comprit ! ]

Silue était une jeune fille intelligente, enfin une jeune créature, des plus intelligentes. Ayant fait de son metier, ou plutot de son passe temps favoris, la chasse aux humains, elle savait qu'elle devait, avant de partire en chasse, envisager toutes les possibilités qu'avait son ennemis pour riposter face a ses attaques. Et connaissant le personnages chasser, cette obligations était beaucoup plus facile a entreprendre.

Alors, meme avec son esprit meurtris par la fatigue et la douleur, elle avait agis de cette manière qui lui était devenus presque une habitude. "Réfléchire/ Tuer." Enfin, elle avait envisager toutes les possibilités qu'avait son maitre dechus, mourant, pour riposter. Elle n'en avait pas trouver énormément, meme, presque aucune. Mais dans le peu qu'elle avait put trouver, dans le peut que son imaginations de chasseresse avait montrer, jamais, mais alors jamais celle ci ne c'était montrer. Jamais elle n'aurait meme rêver venant de son maitre, des paroles si.. Infantiles? Meme si il n'avait que 15 ans, meme si ce n'était qu'un enfant, il paraissait toujours etre un adulte des plus durs et cruels. Et cette voix était réellement derangante, destabilissante.

Elle plantat alors son regards etrange, énigmatique, mystérieux et magnifique, vert et noir, dans ceux qui lui était devenus si différent a cet instant... Et ce sourire qui avait l'air si franc, qui avait l'air d'un enfant voulant jouer....

Il tenait son poigner. Mais pourquoi ne le serrait il pas, comme a son habitude? Pourquoi n'esseyait il pas de le lui broyer? Et quel était ce sentiment qui naissait dans les entrailles les plus profondes de Silue? Quel était cette pitiée, cette chaleur, et ce nœud qui ce formait dans sa gorge? Et surtout, quel était ce sentiment immense qui l'envahissait, ce sentiment horrible pour cette situation.... Ce sentiment de.. Regret qui envahissait Silue, brouillant ses sens et remuant son cerveau fatiguer.

Elle aurait voulut répliquer, arracher sa main de cette emprise, tourner les yeux pour sortir de l'emprise de ce sort qui lui avait jeter... Mais elle n'en fit rien, elle ne pouvait rien faire. Paralyser par tous ces sentiments divers qui envahissait son corps, petrifier par ce sentiment de regret, un souvenir lui revint en memoire, un souvenir qu’elle n’aurait jamais dut oublier, un souvenir qui lui était très cher a l’epoque....




C’était un jour d’autonme. Son père était mort il y avait quelque années, et sa mere etait tomber en depression. C'était donc a Silue que de s'occuper d'elle meme, ainsi de sa mere qui ce laissait mourire. Comme tout les jours, elle allait au parc où elle passait ses après midis a regarder les autres enfants jouer, enviheuse et reveuse. Elle rever d'etre l'un des leurs, et elle c'était meme cree un amis imaginaire. Mais ce jour la, elle vit un jeune homme etrange au cheveux rouge, qui parraisait s'amuser a torturer un insecte. Comme elle lorsqu'elle était en colère, enerver, ou meme pour le plaisir. Pensant que c'était un amis, qui n'était là que pour elle, la fillette, reveuse et plus heureuse que jamais allat vers lui.

Toute joyeuse donc, elle s’approchat de lui et lui dit d'une voix infantile.

« T’es marrant avec tes cheveux tout rouges ! »

Souriante, elle ne lui laissat pas le temps de repondre, enchainant de cette meme voix infantile.

« Allez cheveux rouge, ont joue !! »

Elle n’avait jamais jouer avec d’autre personne, mais elle passait son temps a les observer et a s’imaginer jouer avec eux. Elle posat sa main sur son epaule et la retirat tout aussi vite, le queue s'agitant vigoureusement de gauche a droite, ses yeux petillants d'une lueur de joie et de bonheur. Elle avait un peu peur au debut qu’il ne la suive pas, mais il la suivit tout de mem que ce fut un humains et elle une creature, comme dans ses reves.... Ce fut le plus merveilleux après midi qu’elle n’est jamais passe. Alternant les partits de Cache-cache et de Chat, ils s’amusaient tout deux comme des petits fous.

Et puis, un moment, il ne vint pas la chercher. A un moment, le temps devint longs dans la cachette de la pauvre Silue, elle n'entendait plus la voix de son ami qui demander ou elle est ce qu'elle était cacher. Mais, heureuse, toujours dans son reve, elle attendit. Elle attendit tout la fin de l’après midi, et toute la nuit. Au petit matin, elle sortit de sa cachette et le cherchat elle aussi. Elle ne le trouvat nul part.

Elle rentrat alors chez elle. Elle se sentit coupable parce qu’elle ne c’était pas occuper de sa mere, et peut etre lui etait elle arriver quelque chose. Et elle en voulait a cet etrange humain.... Elle entrat dans la maison et trouvat la porte de la chambre de sa mere ouverte. Enfin, ce dit elle, enfin ma maman est gueris! Enfin elle pourrat elle aussi s'occuper de moi et me serrer dans ses bras! Elle lui sautat donc dans les bras, atendant que celle si l'etreigne a son tour. Mais sa mere ne lui jetat meme pas un regards, elle marchat dans le couloir et s'arretat un peu plus loin. Fixant silue de ses yeux vides, elle lui dit..

« Qui etes vous ? Et ... Ou suis je ? »

les yeux de Silue s’emplirent de larmes. Le petillement de bonheur qui y vivait disparus a jamais. Un bruit immense, un craquement sourd retentit au fin fond de l'ame de Silue. Au bruit que cela a fait, et a la douleur eprouvait par celle si, ce devait etre son ame qui était tomber en mille morceau...

Chaque jour, elle retournat au parc, avec l’espoir de revoir cette personne mystérieuse qui lui avait fait passer un si bon après midi, de cette personne qui pour elle avait était un reve qui c'était transformer en cauchemards parce qu’elle était persuader que le garcon n’avait fait que diversion, pendant que des adultes droguer sa mere. Et depuis, elle a toujours hait les humains. Mais pourquoi? Pourquoi n'était il jamais revenus?



Elle revint a elle, son bras toujours dans l’emprise de Cornelulus. Elle fixat les yeux de son maitre et ce ne fut que ce moment ou elle comprit. Elle comprit que le garçons avec le quel elle c’était tant amuser, avec le garçons qui fut son seul amis avec le quel elle c’était amuser ainsi, le garcons d’ont elle avait meme rever les nuits, c’était lui, son trés chere maitre, Cornelulus….

Ne sachant pas quoi dire, elle s’accroupit et ses griffes se rétractèrent. Elle le contemplat avec un melange d’incompréhension et de tristesse. Elle se detachat de la prise de son maitre et posat doucement sa main sur l’épaule de Cornelulus. Puis, lentement, comme si elle tomber, elle fit glisser sa tête sur sa main et vint la blottire dans le cou de son.. Ami ou de son maitre? Dans un murmure, elle lui dit.

« Plus maintenant…. »

Elle refoulat un sanglot et restat ainsi. Elle l’avait retrouver, son ami mysterieux….

(HJ : Previent si ca va pas, j’ai fait une autre suite au cas ou ! ^^)

Il aurait dû refuser. Il aurait dû décliner l'offre de Catelyn et rester bien sagement dans sa cage pendant que la chef des Arnaiths réglait cette histoire avec Cornelulus. Mais il avait été pris d'une telle joie, d'un tel soulagement à l'idée d'avoir l'occasion de sortir... et effectivement, cette "ballade" à travers Paris avait pris pour lui les apparences d'un cruel conte de fée. Le quart d'heure qui avait été nécessaire à Catelyn pour les conduire au quartier général des Arnaiths (elle avait conduit au moins 20 km/h au-dessus de la limitation de vitesse), Algol l'avait passé figé sur le siège arrière, à observer d'un regard terne les immeubles qui défilaient par la fenêtre. Paris. Sa ville, son territoire. Il avait été maître de ces toits, il avait hanté ces ruelles et arpenté fièrement ces avenues. Il s'était maintes fois promené le long de la Seine, assez fier pour regarder dans les yeux les humains qu'il croisait.

Mais tout cela était bien fini, à présent. Huit mois, huit mois que son horizon se réduisait au jardin de Catelyn. Huit atroces mois dans une cage, avec autour du cou cet insultant boîtier susceptible de l'électrocuter à chaque faux pas. Comme un simple animal que l'on dresse. Ce n'était pas cette sortie dans Paris qui allait changer quelque chose: Algol était toujours en cage, comme tenu en laisse par la télécommande passée à la ceinture de la jeune femme sur le siège devant lui. Une simple mollette qui pouvait l'envoyer au tapis sans plus d'efforts. Il devait se rendre à l'évidence: le sous-chef de la Thianra était bel et bien mort, et le pauvre léopard qui lui avait survécu n'était qu'une ombre bien pitoyable.

Mais le coup de grâce, cela avait été lorsqu'ils étaient arrivés au quartier général. Algol n'avait pas tout de suite compris en voyant cet immense trou creusé au milieu de la place. Puis Catelyn l'avait fait sortir de la voiture, avait agrippé le bras de Silue et les avait fait descendre dans le grandiose hall vertical. Et le léopard avait reconnu les lieux. Il en avait été secoué si violemment qu'il avait failli ne pas descendre de l'ascenseur à l'arrivée. La Thianra. Sa Thianra, celle qu'il avait construite de toute pièce avec Noah. Ces immondes Arnaiths avaient osé... ils avaient osé...

Tandis que l'étrange échange entre Cornelulus et Silue se déroulait, Algol restait un peu à l'écart, encore sous le choc. Il sentait peser sur sa nuque les regards méprisants et intrigués des humains, il sentait qu'ils se demandaient qu'est-ce que c'était que cet élégant félin en costume crème, qui malgré sa maigreur et son air abattu trouvait encore le moyen de se tenir droit et de croiser presque nonchalamment ses belles mains dans son dos. Nom de Dieu, les Arnaiths avaient pris possession des locaux de la Thianra... Algol pensait avoir vécu la pire humiliation possible en se faisant battre par Catelyn et en se réveillant enfermé chez elle, mais c'était avant cela, avant de découvrir son cher hall grossièrement décoré de peintures et d'armes à la gloire des humains. Fugitivement, le léopard fut content que Noah n'ait pas survécu: il serait devenu fou à l'idée que Catelyn occupait son bureau.

Mais la situation s'éternisait, et la chef des Arnaiths ne savait visiblement plus trop à quoi s'en tenir. Algol sentit qu'elle allait ordonner à Silue de s'écarter pour secouer Cornelulus et lui demander de désamorcer ce fichu collier, et il se décida à intervenir. Il ne voulait pas que la panthère ait à recevoir un ordre supplémentaire d'une humaine alors que son (ancien) sous-chef était présent.

"Silue?..."

La voix du félin était douce, teintée d'une certaine forme de lassitude. Il ne bougea pas. Seul son regard glissa sur la panthère, puis sur l'humain agonisant contre lequel elle sanglotait. Un éclair de colère passa dans le regard d'Algol au souvenir de ce que ce petit salopard avait osé faire à sa créature, mais apparemment un autre félin s'était déjà chargé de le punir convenablement. Un être particulièrement retors, et avec de sacrées griffes. Il devait y avoir encore quelques puissants membres de la Thianra en liberté, et cela réconforta un peu le léopard.

"Silue, n'oublie pas ton collier..."

[eh bien eh bien... Quel renversement de situation^^]

La situation échappait complêtement à Catelyn qui se contenta de regarder la scène telle une spectratrice médusée. Elle n'avait pas bronché quand Silue avait bondi pour attaquer Cornelulus. C'était tout à fait légitime comme réaction et elle doutait que la créature soit assez stupide pour le tuer avant d'avoir eu son collier désamorcé. Cat serra les poings en repensant à l'audace du gamin. Oser envoyer sa créature pour la tuer! Elle! La chef des Arnaiths! Elle ne pourrait jamais pardonner une chose pareille! Aussi, un sourire ourla-t-il ses lèvres quand Silue lacéra le visage de l'adolescent présomptueux.

Par contre, la suite la laissa interdite. Comment la vengeresse Silue avait-elle pu se transformer en une boule ronronnante? Cela dépassait l'entendement! Quelque chose venait de se passer et Algol et Catelyn en avaient été les témoins silencieux. Cornelulus avait attrapé le bras de la créature et murmuré un truc complêtement fou. Et cela avait destabilisé Silue... Même pire, cela avait anihilé toute combativité chez elle pour ne laisser que... que quoi d'ailleurs? Pas de la tendresse quand même? Perplexe, Catelyn jeta un regard à Algol.

Le félin semblait ailleurs, légèrement en retrait. Elle aurait donné cher pour savoir à quoi il pensait en ce moment même. Il était un curieux mélange d'abattement et de fierté. Jamais l'idée qu'il soit sous le choc de découvrir les anciens locaux de la Thianra sous le joug Arnaith ne l'effleura. A vrai dire, elle avait presqu'oublié que ces locaux avaient été ceux des créatures avant. Aussi mit-elle l'étrange comportement du félin sur le compte de la scène étrange qui se déroulait devant eux.

Mais bien que cette scène soit vraiment touchante (^^), le temps s'écoulait et justement, ce temps précieux leur était compté. Catelyn n'était pas spécialement insensible mais quand sa vie était en jeu, elle ne pouvait se permettre de prendre des gants. Elle allait intervenir assez brusquement quand Algol prit les devants. Elle lui jeta un regard courroucé qu'il l'ait ainsi devançé. Simple coincidence ou geste prémédité? La connaissait-il suffisamment pour ainsi prévoir ses faits et gestes? Mais à bien y réfléchir, cela n'était pas si étrange... Il y avait toujours eu une relation spéciale entre eux deux. Ce n'était pas de l'amitié, ni de la haine. C'était bien plus complexe. Et dérangeant à analyser.

Elle vit la colère dans le regard d'Algol. Oh sentiment fugitif mais bien présent. Mais colère contre quoi? Contre Cornelulus? Contre la faiblesse de SIlue? Non, ce n'était pas le genre du félin d'être en colère pour ce genre de chose, au contraire. Catelyn regarda plus attentivement l'étrange couple. Si ils continuaient ainsi, le jeune adolescent allait mourir de ses blessures non soignées. De sacrées blessures au demeurant... Contre qui Cornelulus s'était-il battu pour en arriver là? Sans l'apprécier, elle connaissait sa valeur. Le félin avait du être un formidable adversaire... Et un tel adversaire en liberté n'était pas bon du tout... Quoique cela mettait du piment dans la vie des Arnaiths.

En tout cas, les paroles d'Algol semblèrent se faire un chemin dans l'esprit embrumé de Silue. Celle-ci se releva et vint se placer près d'Algol. Catelyn eut la désagréable impression qu'elle se placait près de son chef. En tout cas, il agissait comme tel, il suffisait de voir comment Silue venait de retrouver sa fierté. Et ce n'était pas du tout une bonne chose. Catelyn avait sûrement fait une erreur en emmenant Algol avec elle... Mais il était trop tard pour les remords. Elle allait devoir composer avec. D'une voix cynique, elle prit la parole :

- "Vous êtes mignon tous les deux..."

Allez savoir si elle parlait de Cornelulus et Silue ou du couple de félin. Sa voix se durcit et prit une note métallique.

- "Désamorce ce truc Cornelulus. Ou du moins, dis-nous comment faire si tu n'es pas en état de le faire toi-même!"

Il fallut encore quelques secondes pour que Cornelulus reprenne ses esprits. La situation était vraiment mauvaise pour l’adolescent, il ne sentait plus ses jambes, et après un rapide coup d’œil aux alentours il vit qu’il était bien seul. Il y avait cette inconnue qui lui avait administrait les premiers soins, Silue qui semblait désemparée, une autre créature que le garçon ne reconnu pas immédiatement et surtout Catelyn était présente. En tout cas il semblait bien que toutes ses personnes lui soient hostiles pour une raison ou une autre.

- "Désamorce ce truc Cornelulus. Ou du moins, dis-nous comment faire si tu n'es pas en état de le faire toi-même!"

Cornelulus se redressa péniblement et lança un regard noir à Catelyn. Puis il s’adressa à elle avec une voix éteinte qui ressemblait fort à un murmure.

-« Pour qui te prend tu Catelyn ? Tu veux me donner des ordres ? Toi qui n’arrives même pas à butter une créature quand tu en as l’occasion ! »

Ses yeux se tournèrent vers Algol.

-« Je savais que tu étais devenu faible ma chère Catelyn, mais je ne savais pas que tu fricotais avec l’une de ces immondices. »

L’Arnaith entrouvrit son manteau et sa main gauche s’engouffra dedans, après quelques instants de fouilles il sortit une espèce de petite télécommande noire sur laquelle on pouvait voir un bouton rouge et un autre vert.

-« Créature vient vers ton maître s’il te plait j’ai une faveur à te demander. »

Il s’était adressé à Silue tout en continuant de fixer Algol, le jeune homme n’avait même plus la force de tourner la tête.
Quand il constata que sa créature n’avait pas bougé d’un pouce il continua comme si de rien était.

-« C’est bien Créature, tu es une brave chatte. Mais expliques moi pourquoi tu n’as pas tué Catelyn ? C’était pourtant si simple, elle n’est plus capable de se défendre. A voir tes beaux yeux de félin elle se serait évanouie… »

Les minutes défilaient, et les forces du tueur diminuaient d’instant en instant, bientôt il reperdrait connaissance il fallait faire vite.

-« Ne t’inquiètes pas Créature je vais tout arranger, tout va bien se passer… »

Cornelulus leva la télécommande qu’il venait de sortir de son manteau et le pointa vers le collier de Silue. Le décompte qui affichait alors 5 minutes commença à s’accélérer, il n’était plus question de minutes mais bien de secondes.

Le jeune homme lâcha la télécommande et se laissa glisser doucement sur le banc. Incapable de bouger, assailli par la douleur, et proche d’une bombe, la fin semblait proche.

[Désolé c’est du vite fait, mais je travaille d’après midi en ce moment, alors pour écrire c’est pas l’idéal vous en conviendrez ^^ PS : je vous laisse le soin de régler le problème mais ne me tuez pas mon Cornet s’il vous plait ^^]