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| Nyaraï [Créature du Cirque] | |
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Nyarai Artiste de Cirque
Nombre de messages : 222 Race : Issue d'un couple de lions blancs Clan : Lionne au clan des artistes: Cirque. Âge du personnage : 23 ans Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Nyaraï [Créature du Cirque] Ven 24 Aoû - 20:13 | |
| Prénom : Nyaraï Surnom : Mirage Âge : 24 ans Clan : Hors de la Thianra, pour le moment du moins. Croisement : Lion blanc (un simple lion avec un bug génétique, pauvre bête...) Description physique : Certains miroirs ne reflètent que les songes…
« Mesdames et Messieurs, petits et grands, ce soir, le Cirque de Leidenstal poursuit les rêves. N’oubliez pas de bien mâcher votre pop-corn avant de l’avaler, et surtout levez les yeux, ce numéro se déroule parmi les étoiles ! » Une faible musique s’élève, élançant quelques accords timides dans l’air du chapiteau. Le public lève les yeux, c’est là qu’il y a quelque chose à voir. Faîtes donc comme eux et observez ! Du haut des poutrelles métalliques à peine visibles dans l’obscurité, deux larges rubans s’écoulent lentement jusqu’au sol. Leur chatoiement sous les projecteurs suffit même à arracher un « oh » d’émerveillement de quelques petites bouches trop jeunes pour être blasées. Une silhouette humaine semble comme apparaître entre les pans de tissu, déliant gracieusement un bras en guise de salut à une foule qui n’applaudit qu’à peine. La musique se déploie, et la forme fait de même, glissant un peu plus bas, se montrant sous le feu des projecteurs à son tour. Vous la voyez à présent ? Le costume pourtant d’un bleu sombre paraît comme illuminé par les paillettes. Les jambes et les bras ondulent joliment, au rythme de la musique, exécutant quelques figures dont la forme et la maîtrise arrachent des applaudissements un peu plus convaincus. Vous regardez attentivement ? « Maman, c’est un ange ? » La voix chétive de l’enfant vous fait peut-être sourire par sa naïveté et son innocence, pourtant les propos vous semblent assez bien ajustés à ce que vous voyez. Des boucles d’un blond presque blanc dansent au gré des mouvements, la jeune femme semble garder les yeux fermés. Un ange ? Ce n’est pas si loin de la réalité, sauf que… Entre les voiles vient à onduler une queue. Créature… Finalement ça ne vous étonne qu’à moitié. Après tout, une telle souplesse et une telle grâce serait bien difficilement accessible à un être humain. A bien la regarder, elle n’est plus une simple acrobate. Elle semble ne faire qu’un avec ses rubans, pourtant dans chacun de ses gestes elle semble s’envoler, passionnée dans son art. Elle tombe ! Et s’enroule dans ses rubans à quelques mètres du sol. La cascade fut réussie, vous vous surprenez à applaudir à votre tour avec la foule devenue aussi passionnée que l’artiste. La musique ralenti, effleure vos oreilles de ses derniers accords, l’ange a quitté les rubans pour rejoindre le sol, aérienne encore malgré tout. Elle s’incline face au publique, un sourire gracieux sur les lèvres, et vous avez l’impression qu’elle ne s’adresse qu’à vous. Maintenant, vous la voyez telle qu’elle est, petite et merveilleusement bien présentée dans ce costume qui moule chacune de ses courbes plutôt généreuses semble-t-il. Mais malgré tout elle vous semble bien fragile, un opposé parfait de ce qu’on dit toujours des créatures. Sa queue ondule, elle offre une seconde révérence, lance un baiser à un petit garçon qui rougi comme une pivoine. Un pas en arrière, puis deux, ses boucles libérées suivent son mouvement comme elle suivait auparavant celui des rubans. Elle relève un peu plus la tête, pour offrir un dernier salut aux spectateurs les plus hauts placés, laissant ses orbes fendues d’un bleu aussi profond que son costume refléter l’éclat des projecteurs. « Mesdames et Messieurs, c’était Mirage, notre étoile du soir! Le spectacle continue avec… » La voix de Monsieur Loyal ne vous parvient plus. Le nom résonne encore dans votre tête, la créature s’est glissée dans les ombres, donnant l’horrible impression d’emporter vos rêves avec elle. Mais le spectacle continu et vous l’oubliez pour vous concentrer sur la suite. Peut-être repenserez-vous à elle un peu plus tard… Description mentale : … D’autres reflètent une vérité telle que chacun se refuse à l’admettre…
Vous ne l’avez pas oubliée finalement ? A moins que vous ayez une affaire tout à fait banale qui vous incite à mener vos pas vers le cirque. Le jour, seule la ménagerie est ouverte aux visiteurs, peut-être trouverez-vous la créature dans une cage ? Vous payez votre entrée, mais… A part quelques éléphants et quelques chevaux, vous ne la voyez pas. Las sans doute, vous vous résignez à rentabiliser au moins le déplacement en visitant les différents animaux. Une ombre se défile, entre les cages des grands fauves à moitié endormis encore par leur repas. Vous auriez juré avoir entraperçu une crinière blanche. Serait-ce elle ? Il n’y a pas grand monde en ce moment au cirque, alors vous tentez le diable et franchissez les barrières pour suivre la fugace apparition. Vous vous éloignez de la ménagerie, à vrai dire maintenant vous êtes sur le terrain des artistes. Certains d’ailleurs vous regardent curieusement, mais personne ne songe à vous dire de débarrasser le plancher. De toute manière, vous vous en moquez, elle est juste là, tirant un seau vide, sans doute le support du repas des fauves de la ménagerie. Elle ne vous a pas remarqué, dos à vous, elle poursuit ses pas à une dizaine de mètres quand soudain… Surgissant de nulle part, un mioche surexcité agrippe le bras de la créature, lui faisant lâcher son seau tandis qu’un second lui bondit sur le dos, s’agrippant au collier de cuir qui entour son cou si frêle. Personne n’intervient, la créature chute sur le sol, culbute dans la poussière et… Attire les deux marmots contre elle en riant aux éclats ? « Moi si j’avais des mioches, j’les laisserais pas traîner avec un croisé lion, 'paraît que ce sont les plus agressifs… » Le type à côté de vous est à peine reconnaissable sans son maquillage. C’était un des clowns du spectacle. Vous lui jetez un regard interrogateur, il hausse les épaules et lance un « pff » méprisant en indiquant la créature du menton. Lion ? Peut-être bien, mais celle-ci n’a rien d’agressif. Pas de feulement menaçant, pas de griffes sorties, elle se laisse tirer la queue et les cheveux, chatouillant les mioches insupportables pour leur faire lâcher prise. Ils rient aux éclats tous les trois. Elle place le plus petit sur ses épaules chétives, agrippe le second qu’elle soulève du sol par la taille. Vous n’entendez pas ce qu’elle dit, mais sa voix vous parvient tout de même, douce et maternelle, timide peut-être ? « Les mômes, laissez Nyarai tranquille, elle a du travaille. Pose les petits et viens m’aider à faire le repas, tu veux ? On va être en retard pour les répétitions. » Celle-là en revanche, vous l’avez très bien entendue. De l’autre côté de l’espace de terre battue, émergeant à moitié par la porte d’une caravane, une femme d’âge mûre beuglait ses paroles avec une certaine lassitude. Les marmots lâchent des « ooooh » de déceptions tandis que la créature les repose sur le sol. Elle donne cependant un baiser sur la joue du plus jeune et ébouriffe les cheveux du plus grand avant de récupérer son seau et de se diriger, docile, vers la femme. Une main imposante vient alors se poser sur vos épaules, et vous vous retournez. Celui-là aussi vous le connaissez, c’est le Monsieur Loyal. « Loin de moi l’idée d’être déplaisant, mais vous n’avez pas le droit d’être ici monsieur. Permettez-moi de vous raccompagner. » Il n’a rien d’agressif, mais sa main et son allure bourrue ne vous donne pas vraiment envie de le contredire. Vous le suivez alors, osant quelques questions sur Mirage. « Hein ? Nyarai ? C’te bête est plus douce qu’un agneau. Au début j’étais pas chaud, mais elle abat plus que travail que les autres sans se plaindre, alors… Les mioches ? Ce sont ceux du couple de magiciens. Mais la bestiole veille sur tous les marmots du cirque, à la plus grande joie des parents. Peur, moi ? Celui qui verra la p’tite Nyarai sortir les griffes n’est pas encore né, croyez-moi. » Les lions parmi les plus agressifs, hein? Foutaises.
Dernière édition par le Sam 15 Sep - 16:25, édité 6 fois | |
| | | Nyarai Artiste de Cirque
Nombre de messages : 222 Race : Issue d'un couple de lions blancs Clan : Lionne au clan des artistes: Cirque. Âge du personnage : 23 ans Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Nyaraï [Créature du Cirque] Sam 25 Aoû - 4:52 | |
| Histoire :« Il y a assez de place pour que tu puisses partir avec la petite. » « Non, pas sans toi ! » Un coup violent fit trembler l’entier de la petite cabane adossée à la falaise. Des cris de rage retentissaient à l’extérieur tandis que, blottis l’un contre l’autre, un couple affolé de créatures regardait avec effroi la porte de bois se fendre peu à peu. « Je n’arriverai pas à passer. Va-t’en avec la petite, je vous rejoindrai plus tard. » Le lion étouffa l’ultime protestation de sa compagne sous un baiser et la poussa vers l’ouverture entre les planches. Juste derrière se trouvait la pierre de la falaise, mais plus que tout, une brèche donnait accès sur un tunnel. Une brèche juste assez large pour laisser passer une petite lionne et son bébé. Le regard embué par les larmes, Adaeze se glissa dans le seul échappatoire, abandonnant son compagnon derrière elle. Entre ses bras, une petite créature poussait des feulements de peur à fendre l’âme. Les rejoindre… Si seulement ! La porte tenait bon, les humains boutaient maintenant le feu à la cabane. Piégé, le lion périt par les flammes, préférant ce sort à celui de la capture. Courant dans le tunnel, serrant fort son bébé contre elle, Adaeze pleurait maintenant sans retenue, elle sentait la fumée jusque-ici… ۞۞
Une semaine… Une semaine à se cacher dans les égouts. Adaeze avait su dès le début de l’attaque que jamais elle ne reverrait son compagnon. Brisée par cette douleur qui lui lacérait le cœur, elle s’effondrait peu à peu. Même les pleurs de son bébé ne ravivaient plus son courage. Elle serrait le poupon contre elle, mais ses bras tremblaient. Son visage semblait avoir prit plusieurs années d’un seul coup. Les larmes avaient tracés de longs sillons sur ses joues, et l’insalubrité de leur cachette de fortune n’était pas pour arranger les choses. Une quinte de toux prit violemment la lionne, elle tenta du mieux possible de la maîtriser. Jamais elle n’avait été malade, mais la torture qui la rongeait de l’intérieur semblait la détruire bien plus que n’importe quel autre mal. Le bébé ne pleurait plus, peut-être avait-il compris la détresse de sa mère ? Difficile à dire. Ce poupon pleurait de moins en moins, se taisant même plusieurs jours d’affilée quand la faim aurait dû le faire hurler. Adaeze s’était résignée. Elle n’avait plus la force de vivre, plus le courage de se battre. A quoi bon ? La liberté était bien trop chère. Jamais elle ne pourrait élever sa petite dans la peur perpétuelle de se faire attraper par des sauvages ou pire encore. Elle n’avait pas le choix. Elle émergea des égouts dans une ruelle rendue déserte par la nuit et se dirigea en titubant vers l’entrée d’une petite maison. Pourquoi celle-là ? Parce qu’elle en connaissait la responsable. Une vieille dame, peu scrupuleuse, qui recueillait des petits pour les revendre. Avec un peu de chance son bébé trouverait-il un foyer agréable ? Ce serait toujours mieux que la terreur et les égouts. La petite dormait quand elle déposa un dernier baiser sur le front pâle avant de laisser son couffin improvisé sur le pallier. Ses mains tremblaient, elle reparti en courant, bousculant une poubelle, éveillant un chien qui commença à hurler à la mort. Quelques lumières s’allumèrent dans la petite maison. Adaeze plongea derrière une benne à ordure et laissa les larmes s’échapper. Elle n’aura plus jamais la force de se relever, pas même quand, plus tard dans la nuit, une bande d’ivrognes remontés par l’alcool voudront s’amuser un peu. Personne ne retrouvera jamais son cadavre, jeté à la Seine. ۞۞
« Max, rend immédiatement sa gamelle à Nyarai, sinon tu vas retourner voir la cave quelques jours. » Malgré son âge avancé, Mami Nitah savait encore imposer le respect. Elle lâcha d’ailleurs un soupire outré avant de tirer le dénommé Max par une de ses oreilles félines. A vrai dire, Mami Nitah ne prenait que rarement la défense de la petite Nyarai, pas assez volontaire pour défendre son repas quotidien. Mais ça faisait quatre jours que la petite n’avait rien avalé, alors… « Et qu’est-ce qu’on dit à Mami Nitah, hein ? » Le « m’ci » était tellement petit que si elle n’avait pas vu les lèvres de la petite lionne bouger, Mami Nitah n’aurait même pas perçu la moindre réaction. Sa gamelle en main, Nyarai se dépêcha de manger avant qu’un autre « pensionnaire » de Mami Nitah ne décide à son tour de la vider à sa place. La vieille dame était exaspérée par cette fillette molle et sans volonté. On l’oublierait qu’elle se laisserait mourir dans un coin sans rien dire ! Peut-être aurait-elle dû le faire, mais… Elle était si mignonne ! Sous ses grands airs de mémé terreur, Nitah s’était prise d’affection pour sa petite Nyarai. C’était d’ailleurs la seule qui avait le droit de dormir sur la descente de lit de Mami Nitah, la seule que la grand-mère cachait quand quelqu’un venait rendre visite au foyer pour adopter une créature. ۞۞
« Combien pour la bestiole blanche ? » Cela faisait environ cinq ans que Mami Nitah avait récupérer la petite Nyarai. Mais les années devenaient rapidement pesantes pour la vieille dame. Elle n’acceptait plus les créatures chez elle et vendait à tour de bras celles qui lui restait. Seule Nyarai était encore là. D’ailleurs elle ne voulait pas la vendre, mais il avait fallu que cette sale bête sorte dans le jardin au moment où une gosse de riche se promenait en limousine avec son père plein aux as. « Monsieur, comprenez bien que je suis désolée, mais Nyarai est la seule créature qu’il me reste, et j’en ai besoin pour les tâches quotidiennes. Et puis vous savez, elle est croisée lion, ça pourrait être dangereux pour votre petite fille. » La dite petite fille, du haut de ses huit ans et demi, n’avait de cesse de bousculer une pauvre Nyarai qui n’osait émettre la moindre protestation quant elle lui tira violemment la queue ou les cheveux. Perplexe, l’homme regarda la vieille dame. Une radoteuse de plus ! Il sorti son carnet de chèques. « J’ai demandé combien, alors donnez-moi un chiffre qu’on en finisse. » « Mais monsieur… » « C’est celle-là que j’veux ! Celle-là et c’est tout ! Je veux jeveuxjeveuxjeveux !!!» Les bras de la sale gamine s’étaient serrés autour du cou d’une Nyarai qui visiblement préférait étouffer que de faire le moindre geste contre sa tortionnaire. L’homme était prêt à payer, Mami Nitah se résolu. De toute manière il fallait bien financer les médicaments pour ses rhumatismes. ۞۞
« Nyarai, tu dors ?» Avant qu’elle n’ait pu répondre, un éclair illumina la pièce, faisant lâcher un cri de surprise à Cynthia. D’ailleurs à ce titre, elle tira les couvertures un peu plus sur sa tête et n’osa jeter un coup d’œil dehors que lorsqu’elle senti quelque chose grimper sur le bas du lit. A dix ans, une gamine ne devait plus avoir peur de l’orage, non ? Pourtant Cynthia était encore terrorisée. « J’aime pas l’orage !!! Et papa est jamais là pour me réconforter.» Ce qui se voulait une plainte n’était finalement qu’une supplique d’enfant gâtée. Pourtant Nyarai s’installa sur le lit de sa petite maîtresse pour l’entourer de ses bras. A voir de l’extérieur, ça paraissait plutôt ridicule qu’une si petite créature tente de réconforter une fillette capricieuse. « Dis, tu reste dans mon lit cette nuit ?» « Oui Mademoiselle. » La fillette cessa ses jérémiades et s’endormi sans trop de mal. Cette nuit quand Carlton rentra de son travail et vit les deux petites blotties l’une contre l’autre, il se félicita d’avoir acheté la lionne. ۞۞
« Concentre-toi ! » Nyarai ne fit rien pour éviter la lourde claque que le Maître lui infligea. Ce devait être mérité, c’était toujours mérité. Quand Cynthia était là, il ne levait jamais la main sur elle. Mais dès que la fillette était à l’école, il ne se privait pas pour lui en mettre plein la figure. Il appelait ça l’éducation. « Je me donne de la peine pour que tu apprennes à lire et tu ne fais aucun effort. Tu devrais pourtant être contente, non ? Normalement personne ne se soucie d’éduquer les animaux comme toi. » Nyarai gardait les yeux baissés sans même tenter de lever les bras pour se protéger de la claque suivante. Si elle répondait quoi que ce soit, ou si elle essayait de se défendre, ce serait pire, alors… Elle ne pleurait pourtant pas, gardait les yeux baissés sur le livre ouvert devant elle. Il voulait qu’elle sache lire clairement en seulement deux semaines ? Ce devait être possible alors. Mais Nyarai avait tellement de peine… Plus tard dans la soirée, Cynthia ne prêta pas attention aux bleus de Nyarai. A son âge, une créature est maladroite, non ? Mais quand le moment d’aller au lit était venu, Nyarai se donnait plus de peine pour essayer de lire une histoire à Cynthia et, amusée de son effort, Cynthia riait en la corrigeant. Finalement, elle apprenait bien mieux avec sa petite maîtresse qu’avec le Maître. ۞۞
« Au revoir, Mademoiselle, amusez-vous bien. » « Tu peux compter dessus. Sois sage, hein ? Ne dérange pas papa, il veut profiter de son film tranquillement.» Cette recommandation était inutile, Nyarai n’avait jamais osé faire le moindre pas hors de la chambre de sa maîtresse tant que le Maître ne lui en avait pas donné l’ordre. Ce soir, ce serait pareil, non ? Cynthia avait dix-sept ans, et elle partait faire la foire chez une amie. Une sortie comme il y en avait déjà eu des dizaines finalement. Nyarai offrit un large sourire à la jeune fille et la regarda descendre les escaliers. Ce soir, elle restera cloîtrée dans le silence de la chambre de la fillette devenue jeune fille. Peut-être en profiterait-elle pour relire ces histoires qu’elle connaissait déjà sur le bout des doigts ? Enfin c’était du moins ce qu’elle avait prévu, au départ. Seulement le Maître en avait décidé autrement. Ce soir, Nyarai ne s’immergera pas dans un conte pour enfant. « Nyarai, viens tout de suite ! » Le ton était agressif et menaçant, comme toujours. Avait-elle fait une bêtise ? Nyarai n’avait pas besoin de faire de bêtise pour récolter une punition. Mais tant que la petite Maîtresse ne savait rien… « Assied-toi ici. » Tient, le ton du Maître était tout à coup nettement moins agressif. Sans se faire prier, Nyarai s’assit à même le sol, devant son Maître vautré dans le canapé. « ça te fait quel âge maintenant ? Quinze ans ? » Mais Nyarai n’en savait rien de fait. Jamais on ne lui avait dit quand elle était née, alors s’il disait qu’elle avait cet âge, c’est que ce devait être bien probable. Hésitante, elle hocha docilement la tête, gardant les yeux baissés, du moins jusqu’à-ce qu’une main peu délicate l’oblige à relever les yeux. Le Maître était bizarre ce soir, il souriait, mais ça faisait peur à Nyarai. Pourtant elle n’osa pas bouger. Pas même quand la main du Maître glissa dans sa nuque, pas même quand la main glissa sous son T-shirt informe. Elle ne prononça pas le moindre mot, pas le moindre cri quand cette nuit-là il la viola à plusieurs reprises. ۞۞
D’une main tremblante, Nyarai replaça son T-shirt informe de manière à couvrir les marques qui lacéraient ses bras et son dos. Des marques de la taille de cordes, environ. Si encore il n’y avait que ça… Entre les marques rouges, des coupures nettes et des traces de brûlure se disputaient tout espace de peau camouflable sous les vêtements. Trois ans… Les viols ne suffisaient plus au Maître. Maintenant il aimait aussi jouer avec des objets tranchants ou des bougies. Cynthia était adulte et son père l’envoyait passer de semaines entières avec ses amis, payant lui-même les frais des escapades de tous ces gosses de riches. A vingt ans, la petite Maîtresse était devenue grande et vivait avec son fiancé, laissant Nyarai aux bons soins de son père avec satisfaction. Oh, il ne la torturait pas tout le temps. Il lui arrivait de l’enfermer dans la cave des jours durant, lui permettant de se soigner un minimum. Elle guérissait plutôt bien d’ailleurs ! Le Maîtres ne laissait jamais de traces qui puissent rester trop longtemps. Il ne voulait pas trop abimer son jouet. Les longues heures passées seule, Nyarai se laissait enfin pleurer. Elle ne jugeait pas son sort si affreux que ça, après tout jamais elle n’avait connu mieux. Alors pourquoi pleurait-elle ? Sans la petite Maîtresse, elle ne trouvait plus la moindre raison de continuer. Elle ne devait plus veiller sur quelqu’un, elle devait simplement obéir aux ordres d’un vieil homme devenu fou il y a bien longtemps. Pourtant elle s’était résignée à continuer ainsi jusqu’à-ce qu’il se lasse et la revende. Enfin c’était ce que Nyarai avait espéré. Un claquement la fit sursauter. Dans le cadre de la porte, la silhouette du Maître se détachait. Les tremblements de la lionne se firent plus violents. Qu’allait-il lui faire cette fois ? Un cliquetis métallique attira son attention. Dans la main du Maître se balançait une chaîne. Il comptait faire quoi ? L’attacher ? Nyarai ne se débattait jamais. La frapper ? C’était plus plausible. Le regard terrorisé, la lionne ne pu réprimer un mouvement de recul. Il n’y aurait plus jamais personne d’autre dans la maison qu’elle et ce Maître, plus jamais rien d’autre que la douleur jour après jour, plus jamais rien d’autre que… Un hurlement de douleur retenti dans la cave, mais ce n’était pas celui de Nyarai. Agenouillée sur le sol, elle contemplait sa main tremblante aux griffes sorties et teintées de sang. Elle osa à peine relever la tête pour voir l’homme reculer en se tenant l’avant-bras. Il avait laissé les chaînes tomber. Nyarai se jeta quasiment par terre, marmonnant des paroles d’excuses entre plusieurs sanglots. Qu’il la batte maintenant, c’était mérité. Il ramassa les chaînes et… Quitta la pièce avant de refermer la porte à double tour. Affolée, Nyarai pleura de plus belle en se recroquevillant dans un coin de la pièce. La punition ne devrait pas tarder…
Dernière édition par le Mer 29 Aoû - 16:19, édité 5 fois | |
| | | Nyarai Artiste de Cirque
Nombre de messages : 222 Race : Issue d'un couple de lions blancs Clan : Lionne au clan des artistes: Cirque. Âge du personnage : 23 ans Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Nyaraï [Créature du Cirque] Sam 25 Aoû - 4:53 | |
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« Tu as trois minutes… » La punition n’était pas venue. Une semaine… C’était le temps qui s’était écoulé. Le Maître n’était entré que pour lui donner à manger et c’était tout. Une semaine, et ensuite ? Il l’avait traînée hors de la demeure, lui avait arraché son collier de force avant de la jeter sans ménagement dans le coffre de sa voiture. Combien de temps avait-il roulé ? Nyarai avait été ballotée, elle avait entendu d’autres voix. A présent debout, elle regardait autour d’elle, incrédule. Un vaste espace boisé, la route, et cinq hommes armés de fusils de chasse. Elle ne comprenait pas, totalement prise au dépourvu. « Qu.. Quoi ? » Le coup de feu se répéta en écho dans la forêt. Nyarai senti une douleur brutale, elle trébucha et tomba dans la boue sous des rires visiblement très amusés. Que s’était-il passé ? Son épaule lui faisait affreusement mal, elle saignait maintenant, et assez abondemment. « Deux minutes trente. » Alors c’était ça la punition ? Incrédule, Nyarai fixa le Maître qui releva à nouveau le canon de son fusil vers elle. Oh, elle avait bien compris ce qu’il lui restait à faire. La peur ralentissait très bien la douleur. Dans un subit désir de survie, Nyarai s’élança dans les bois, courant sans se soucier de gérer son souffle. Au bout du temps escompté, elle entendit des chiens aboyer: le Maître et les autres commençaient leur chasse… ۞۞
Jamais Nyarai n’avait imaginé posséder une pareille endurance, mais là c’était vraiment trop. La nuit était avancée maintenant. Blottie entre les imposantes racines d’un arbre, elle considéra sa blessure. Le sang avait cessé de couler, mais la fatigue venant s’ajouter, elle commençait à avoir des vertiges. Elle avait déchiré une partie de son short pour le nouer à son épaule. Sa peau était lacérée par les branchages. Couverte de boue et autres brindilles, elle n’avait plus rien d’adorable. Sa respiration se calmait peu à peu, pourtant il lui semblait toujours que son cœur battait la chamade. Si elle n’avait pas été aussi épuisée, sans doute aurait-elle fondu en larmes une fois de plus, mais là… Un craquement à peine audible lui fit relever la tête. Elle aurait juré avoir vu un reflet. La nuit était tombée depuis longtemps mais la lune offrait une luminosité suffisante pour qu’elle puisse voir le canon d’une arme braquée sur elle… Une arme ? Dans un cri, elle fit un bond pour se terrer derrière l’arbre. Un rire émergea. Ce n’était pas celui du Maître cette fois. Cet homme-là serait-il différent ? Nyarai ne pourrait pas fuir éternellement. « Pitié ! Pitié je suis à bout de forces. Je vous en prie, s’il vous plait… » Le rire était toujours présent. La tentative de Nyarai était perdue d’avance. Ces hommes n’avaient-ils donc aucun cœur ? « Tu ne comprends pas, petite ? C’est fini. Les créatures comme toi n’ont plus leur place. Plus de résistance, rien. Alors quitte à t’abattre autant s’amuser, non ? Après tout c’est pour ça que toi et ceux de ton espèce avaient été cr... » D’instinct le chasseur tira lorsqu’il vit une Nyarai désespérée lui bondir dessus, mais il ne fit pas mouche et le fusil tomba par terre, tout comme le chasseur. La lionne le plaquait maintenant au sol, ses griffes posées contre la gorge exposée. Il faisait moins le malin maintenant. Avait-il envie de rire ? Ses yeux reflétaient la peur, cette même peur que Nyarai avait affronté toute sa vie. Devait-elle le tuer ? Ses griffes s’appliquèrent un peu plus contre la gorge humaine. Pourtant elle n’avait pas la moindre haine dans les yeux. Juste cette peur que l’humain avait également. Elle hésita, puis finalement se releva et détala de plus belle. « Pauvre idiote ! » Roulant sur le sol, l’homme récupéra son fusil, visa et tira. La balle fusa vers Nyarai pour lui traverser le mollet et la faire chuter. Le terrain en pente acheva de la malmener. Elle roula sur plusieurs mètres, heurtant pierres et branchages pour cesser sa course sur une route en contrebas. Une route ? C’était sa seule chance de s’en sortir. La lune disparaissait peu à peu, le soleil était en train de reprendre ses droits. Nyarai dû compter un certain temps avant de pouvoir se relever, le visage ensanglanté par l’asphalte. Elle dénoua son bandage de fortune de son épaule pour le placer autour de sa jambe. La douleur était encore pire qu’avant, mais finalement elle avait mal partout. La blessure au mollet ne changeait pas grand-chose à l’ensemble. Titubante, elle recommença à courir le long de la route cette fois. C’était sa seule chance de s’en sortir, croiser quelqu’un d’autre et supplier pour avoir de l’aide. Elle entendait à nouveau les chiens, ou peut-être commençait-elle à devenir folle ? Non, ce n’était que les battements de son propre cœur. Sa vue se troublait de plus en plus, à nouveau des voix lui parvinrent. Les chasseurs ? Non, c’était différent cette fois. Deux personnes, l’une se plaignait, l’autre se justifiait… Non, il y avait trois personnes. La troisième était une voix nettement plus jeune. Plus loin elle distingua l’arrière d’une sorte de camion. E s’appuya, laissant contre la carrosserie une traînée de sang, et tenta de contourner l’engin pour se retrouver nez à nez avec… Un gamin. Celui-ci fixait Nyarai sans mot dire, comme s'il ne croyait pas qu’elle était là. « A l… A l’aide. » Le gamin se mit à hurler, pointant Nyarai du doigt. Non, ce n’était pas Nyarai qu’il pointait. Suivant son geste, elle vit ce qui effrayait l’enfant. Une silhouette armée, braquée sur elle, et dans le même couloir de tir, sur le gamin. « Je te tiens. » Deux autres cris parvinrent aux oreilles de la lionne, mais elle ne les identifiait plus. Il lui restait juste assez de forces pour se jeter en avant sur le gamin. Ses bras saisirent brusquement le corps enfantin, l’écartant du couloir de tir. Le coup retenti et… Nyarai n’entendait déjà plus rien. Une sorte de nuage noir avala ce qu’elle voyait encore. Elle n’était déjà plus consciente quand son corps heurta la route une fois encore. ۞۞
« Tu as lu les journaux ? Il paraît qu’il ne reste plus rien de la Thianra. » Nyarai émergeait lentement. Mais alors vraiment très lentement. Sa main remonta d’abord vers son visage avant qu’elle n’arrive à ouvrir les yeux. « M’MAAAAAN !!! La minette est réveillée !! » Aussi douloureux que ce cri pouvait être pour la tête de la lionne, elle fut énormément soulagée. Ou alors la mort ressemblait beaucoup à la vie. Ce qu’elle aperçu fut d’abord flou et atrocement coloré. Les yeux plissés, elle tenta de distinguer les formes. Il y avait… Des posters ? Oui, ce devait être ça. Sur l’un d’entre eux, un trapéziste était pendu tête à l’envers, sur l’autre une jeune fille en tutu était debout sur un cheval blanc et sur… Pas le temps de vraiment distinguer, un visage s’était imposé entre Nyarai et le plafond bas. Un regard presqu’inquisiteur était posé sur une lionne qui, mal à l’aise, tenta inutilement de se relever. Une douleur lancinante la coupa dans son début de bonne volonté, et une main ferme se plaqua contre son épaule valide pour la forcer à se recoucher. « Bouge pas, tu vas rouvrir tes blessures. T’as eu de la chance, la balle a glissé entre tes poumons, quelques centimètres sous le cœur. » Nyarai aurait bien poussé un « pardon » d’incompréhension. Qu’est-ce qui s’était passé ? La chasse, les blessures, le Maître ! A cette dernière pensée elle se releva de nouveau brusquement, donnant bien malgré elle un magnifique coup de tête contre celle de la femme encore penchée. Les deux poussèrent un gémissement de douleur à l’unisson. « Rah ! Mais je t’ai dit de pas bouger ! T’as rien à craindre ici. Repose-toi, le véto a dit pas d’efforts pendant une semaine au moins. » « Désolée… » Nyarai reconnaissait à peine sa voix brisée par les cris et le silence qui avait suivit. Combien de temps avait-elle été inconsciente ? Qu’est-ce qui s’était passé ? Elle avait tant de questions qu’elle ne savait par où commencer. Elle ne pouvait s’empêcher de suivre des yeux les gestes de la femme. L’endroit était petit, celle-ci faisait la cuisine à quelques mètres de Nyarai. La lionne n’eut rien besoin de demander, tout en préparant le repas de sa famille, la dame lui raconta en détail ce qui s’était passé entre le dernier coup de feu et le réveil. Ça faisait beaucoup d’informations d’un coup, mais Nyarai saisi l’essentiel. Elle n’avait pas de collier quand elle les avait rencontrés sur cette route. Ils avaient tous pensé que la lionne allait y passer, mais avant que son ancien maître n’ait pu tirer une seconde fois, le père du gamin s’était interposé. Il y a eu une dispute, mais le chasseur n’avait pu revendiquer sa propriété, du fait de l’absence de collier, alors quand il a voulu les menacer, ils avaient proposé de simplement racheter la lionne. Convaincu qu’elle n’allait de toute manière pas survivre à ses blessures, il a accepté. L’argent a été versé il y a quelques jours, Nyarai appartenait maintenant au cirque. Un cirque ? Un peu trop d’informations. Avec le mal de tête et les doses d’antidouleurs qu’on lui avait fait absorber, Nyarai n’avait saisi que l’essentiel avant de sombrer à nouveau dans un sommeil sans rêve. ۞۞
« Nyarai, descend de là-haut ! C’est bon, vous m’avez tous convaincu, ça vous va, hein ? » Les poings sur les hanches, Monsieur Loyal dardait un regard inquisiteur sur le couple de magicien. Avec les années, Nyarai s’était montrée plus qu’utile. Elle aidait à nourrir les animaux, s’occupait des jeunes enfants de la troupe et participait à certains numéros en tant qu’assistante. Il lui arrivait parfois de faire quelques exercices en hauteur, le long de cordes ou de rubans, mais c’était uniquement pour divertir les collègues. Seulement maintenant, certains préféraient qu’elle ait son propre numéro. Il fallait bien l’avouer, Nyarai se montrait incroyablement douée pour toute sorte d’exercices. Sans doute ses gênes félines ? En tous les cas aux rubans, aucun acrobate ne l’égalait tant en grâce qu’en souplesse. « Mais bon, pour placer ton numéro il te faut un nom de scène. On donne jamais le vrai nom des artistes de pistes, question de principe » Nyarai resta stoïque. Elle n’y avait pas pensé. Avait-elle réellement un intérêt ? Il est vrai que les artistes changeaient de personnalité une fois sur scène. Mais était-ce vraiment pareil pour une bête créature ? « Mirage, c’est joli non ? Hein dit, tu veux bien prendre ce nom, hein ? » Agrippant la main de la lionne, le fils du couple de magicien sautillait frénétiquement, visiblement bien décidé. Elle haussa les épaules. Pour elle c’était sans importance. Autant que ça plaise au moins à une personne. Elle fit un grand sourire atrocement attendrissant au Monsieur Loyal, avant de dire d’une voix décidément bien trop timide… « Le petit a choisi. » ۞۞
« Bon. Il nous reste encore une heure et il manque du fil blanc pour faire les retouches de mon costume. Nyarai, contrôle voir si on a pas oublié les aiguilles. Nyarai ? » Mais la lionne n’écoutait déjà plus. Elle s’était figée sur le trottoir. De l’autre côté de la rue quelques fleurs déposées sur des ruines perdaient peu à peu leurs pétales au gré du vent. Elle aurait juré avoir entendu un cri… C’était ridicule, mais elle aurait juré entendre une voix enfantine appeler à l’aide. Qui avait osé faire sauter une école ? Ce n’était qu’un drame comme tant d’autre, mais celui-ci hantait Nyarai chaque nuit. Tous les soirs maintenant elle entendait des hurlements avant de se réveiller pour réaliser que c’était elle qui criait. S’en prendre à des enfants était inconcevable dans son esprit peut-être un peu trop maternel de créature, mais pourtant… « Ne t’attarde pas, on a peu de temps, d’accord ? » La femme s’éloigna, laissant Nyarai seule sur son trottoir. Elle la laissait de plus en plus souvent seule d’ailleurs. Il fallait dire qu’elle ne risquait pas grand-chose, son collier comportait une puce informatique dont les données spécifiaient qu’elle appartenait au cirque. Pas de matériel à décharge électrique, Nyarai avait été jugée trop docile par le propriétaire du chapiteau. Avec peine, elle se détourna des ruines. Les temps empiraient décidément pour les créatures. Il valait mieux avoir des maîtres, non ? Quelques mois plus tôt, elle avait pu convaincre Reyn, une créature comme elle, de se laisser rattacher au Cirque. Elle avait échoué avec Jaris… Où était-il d’ailleurs ? Il était encore si jeune, un enfant à peine plus évolué qu’une bête. Depuis qu’il avait disparu, elle ne cessait de s’inquiéter. Etait-il encore en vie ? Avec la chasse décuplée contre les créatures libres, elle commençait à en douter. Finalement elle se remit en marche, plus proche d’un robot que d’un être vivant. Il y avait qu’une seule chose dont elle était certaine : les créatures n’y étaient pour rien dans l’attaque de cette école. Sans doute pensait-elle que ses semblables avaient comme elle un instinct qui les empêchaient de s’en prendre à des enfants… Talent(s) particulier(s) :Accrochée à ses rubans, Nyarai fascine par sa grâce et sa souplesse. Hors de la piste, son attitude soumise fait penser à tort qu'elle est incapable de reproduir ses prouesses. Propriétaire : Le Cirque de Leidenstal Style de combat : Aucun. Nyarai est tout simplement incapable de faire du mal, du moins volontairement. Autres : Elle lit toujours très bien les histoires. Parfois maintenant elle en raconte aussi, histoire de varier un peu. Comment avez-vous connu Lost Soul? A la base, je sais même plus... Honte à moi...
Dernière édition par le Sam 15 Sep - 16:36, édité 6 fois | |
| | | Noah Chef de la Thianra
Nombre de messages : 393 Race : Tigre Clan : Thianra Âge du personnage : 26 ans Date d'inscription : 11/09/2005
| Sujet: Re: Nyaraï [Créature du Cirque] Sam 25 Aoû - 12:59 | |
| Superbe fiche ! Un personnage très courageux !
Fiche validée, néamoins ce serait sympa que tu corriges l'erreur d'écriture du mot ThianRA au tout début de ta fiche, dans la partie clan ^^ | |
| | | Nyarai Artiste de Cirque
Nombre de messages : 222 Race : Issue d'un couple de lions blancs Clan : Lionne au clan des artistes: Cirque. Âge du personnage : 23 ans Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: Nyaraï [Créature du Cirque] Sam 25 Aoû - 14:32 | |
| Han désolée!! Voilà ce qui arrive quand on fait une fiche à pas d'heure. Je relirai également pour corriger les fautes d'orthographe qui m'ont échappées. | |
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| Sujet: Re: Nyaraï [Créature du Cirque] | |
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| | | | Nyaraï [Créature du Cirque] | |
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