Réveil

Le rayons lunaires tombaient sur les toits de Paris. De là où il était, l'Ombre avait une vue fantastique, cependant cela ne l'interressait pas vraiment... Assit en tailleur, poings fermés sur ses genoux et paupières closes, il écoutait les bruits du vent, tout en réfléchissant sur la cause du pourquoi tout ceci ? Pourquoi la Thianra n'est-elle pas encore revenue à son temps de gloire ? Pourquoi était-ce aussi long ? Si, les créatures étaient si puissantes, comment cela se faisait-il qu'elle ne soit nullement capables de s'affranchir d'elles même ?

*Peut-être... Peut-être... Que... Peut-être est-ce... Parceque les créatures ne valent pas plus que les humains ?*

Non ! L'assassin ne savait même pas comment il était parvenu à penser une telle chose. Pour la toute première fois de son existence sa foi en lui et en son espèce avait flanché. Une seconde certe mais une seconde de trop. L'Ombre se sentait inutile et totalement perdu dans ce monde, ennemis parmi les humains, craint parmi même ses semblables pour son ancien travail : Eliminer les traîtres. Le désespoir gagnait sur le moral d'acier de la créature. Il ne fallait pas se laisser abattre. Mais il était épuisé par la lutte, fatigué de se battre. De rage il cognait sur la terrasse qui servait de toit à l'immeuble, en fisurant une dalle complète.

Il tomba endormi. Trop fatigué pour rester éveilllé. La blessure qu'il avait recu à l'hopital par le policier épuisant ses forces. La pantère noire s'enroula à la manière d'un chat sur sol.

(...)

Il se réveilla, son instinc félin l'ayant averti que quelqu'un était présent... Cependant il fit mine de rester encore endormi pour tromper l'ennemi si c'en était un, et puis après tout il faisait encore bien nuit : Il n'avait pas du dormir beaucoup. Il savait qu'un combat difficile lui serait fatal alors si c'était un ennemis il fallait le tuer rapidement... Très rapidement... Au risque de se faire mal... L'assassin espérait vraiment une présence amie, sinon au moin neutre... Ses moustaches frémirent...


(A qui veut ^^)

La créature marchait dans la rue, telle une ombre (désolée pas put m'en empecher ^^)... Une main lui saisit le bras et la retourna, encapuchonée, Thalie vit rapidement le visage d'un humain, puis une main se glissa sous la capuche et l'enleva d'un coup sec. Une lueur malsaine s'alluma dans les yeux de l'homme.

"Tu as fait la seule chose qu'il ne fallait pas... voir mon visage" murmura froidement l'espionne.

Sans demander son reste à l'homme elle dégaina ses griffes et les lui planta dans le ventre, puis de l'autre lui trncha la veine jugulaire. Elle regarda le cadavre chuter à terre avec un plaisir sadique qui ne se laisait pas sur son visage. Il l'avait bien cherché.
Sortant un morceau de tissu de sa poche, elle essuya ses griffes dessus, puis le rangea et décida de monter un peu sur les toits.

Une terrasse... Et quelque chose allongé dessus ? Thalie fronça les sourcils et s'approcha vivement de l'endroit, par derrière... ce qui ressemblait à une chose était une créature... Mais elle connaissait cette créature...

"L'Ombre ?!"

L'exclamation lui échappa et Thalie s'agenouilla près de l'imposante masse du tueur qu'avait-il put lui arriver ?

Le mot de Thalie parvint comme une douce mélodie aux oreille de l'Ombre. La présence n'était pas un ennemis.

*Ouf...* Pensa t'il.

L'assassin sorti de sa position de "boule" et s'étira comme un chat après une longue sieste avant de se lever pour faire face à son interlocutrice. Heureusement qu'il n'était pas tombé sur une Arnaith, au lieu de ca c'était une créature, de plus l'une de celle que l'Ombre considérait le plus. Pas une amie, non, l'Ombre n'avait pas d'amie, mais une jolie créature avec qui l'Ombre aimait discuter et dont la profession se rapprochait beaucoup de la sienne, le côté meurtre un peu estompé.

L'Ombre s'inclina souplement à la manière d'un noble humain qu'il avait vu dans un film une fois et lâcha d'une voix se voulant amicale :

- "Mademoiselle Milao... Je craignais que vous ne soyez une humaine. Pardon de ce manque de dissernement."

Aucun doute que, malgré la tête de chat sans expression, l'Ombre s'amusait. Son côté joueur de felin s'était apparament devellopé au cours de son isolement (Fallait bien qu'il s'occupe lol.) L'Ombre demanda alors sur le même ton :

- "Comment vous portez vous ?"

Si l'assassin avait pu sourire autrement qu'en montrant toute une rangée de crocs aiguisés il l'aurait fait, mais outre le fait qu'il ne le pouvait pas, sa blessure à la jambe le lancait, et son jeu avait surtout pour but outre le côté ludique de détourner l'attentionde Thalie de cette blessure.

Thalie se releva et regarda, rassurée, la créature s'étirer et se lever. Elle eut un léger sourire... encore une fois il l'avait confondu avec une humaine, décidément, elle n'avait pas de chance, non seulement, à présent elle ressemblait à un gruyère, mais en plus on la confondait avec une humaine...

"Ce ne sera pas la première fois Monsieur... Mais cela n'a aucune importance" dit-elle sur un ton des plus engageant.

La jeune créature appréciait bien l'Ombre..; pourquoi ? aucune idée, mais elle le trouvait bien... gentil pour une personne de son métier.

Rapidement, le regard perçant et critique de la lynx détailla le tueur... sa carrure l'impressionnait toujours, bien qu'elle se rapproche quelques peu de celle d'Araknos. Rapidement, elle en déduisit que le tueur avait certainement dut en baver pas mal depuis l'attaque... Son regard fut attiré par une plaie sur la jambe de la créature... En fait, ce qui la tilta vraiment fut le fait qu'il semblait reporter une partie de son poid sur l'une de ses jambes... Elle fronça les sourcils.

La créature la questionna sur son état de santée... Elle releva les yeux vers lui

"Si ressembler à un gruyère signifie se porter bien... alors je me porte comme un charme." dit-elle ironiquement

Entre ses cicatrices et Araknos qui s'amusait à l'érafler et lui tirer dessus, les bras de Thalie ressemblaient plus à des passoires... ou des gruyères, au choix...

"Et vous même ? Vous semblez... blessé ... impression ou ai-je vu juste ?"

Elle planta son regard dans celui du tueur... essayait-il de détourner son attention sur une chose pareille ? Il ne faut pas jouer avec ça... Elle en avait tenté l'expérience avec son bras, et heureusement qu'elle avait revu Sharkan.. il l'avait soigneusement aidé à se soigner en "empruntant" (naaaan on vole pas ^^) quelques désinfectants, bandes et autres produits aux humains.

Ce qui était arrivé à l'Ombre pour qu'il soit blessé, Thalie se réserva la question pour plus tard, pour le moment elle trouvait quelques peu idiot de laisser une blessure ainsi...
Son regard glissa jusqu'à la dalle fissurée, puis revint se poser sur le tueur...

"Vous allez bien ?" questionna-t-elle légèrement inquiète

L'Ombre passait-il ses nerfs sur les dalles en béton ou était ce l'ennui qui le gagnait ?

L'Ombre demasqué fit ce qu'il avait pour habitude de faire, il feigna au début la bonne blague. Il s'appuya donc sur sa jambe blessée sans écouter la douleur fulgurante qui le saisit.

- "Nan rassurez vous, je vais bien ce n'est qu'une petite égratignure..."

Il fit tout les efforts possibles pour soutenir le regard de Thalie sans qu'elle y voit qu'il souffrait atrocement. L'Ombre regarda la dalle totalement détruite qui ne tenait en place parcequ'elle était sur le sol.

- "Rassurez vous, ca va une légère... baisse de moral... passagère."

Des mots qui sonnait faux dans sa bouche, nul n'ignorait que l'Opmbre passait froid et sans sentiments véritables, jamais affecté par quoique ce soit. Nul doute alors qu'il avait changé dans sa manière de enser pour admettre le doute.
Il teint la comédie deux minutes cependant la douleur était telle qu'il dut faire une croix sur son orgueil tant félin que masculin devant la jeune fille et tomba au sol la patte avant gauche posée sur sa plaie...

- "Bon si vous voulez... Mauvaise fracture ouverte de la jambe due à une chute du cinquième étage de l'hopital. Comme vous pouvez le voir les chats retombent sur leur pattes..."

L'assassin ricana cependant, ayant très mal, son rire finit dans un grognement de fauve. Il se sentait vraiment pitoyable dans la situation présente. Il tenta de se relever... Sans le moindre résultat sinon une douleur supplémentaire... Sa voix fantomatique reprit le dessus :

- "Voyez le plus redoutable assassin de la Thianra, terrasé par une petite chute de 35m de haut..."

La voix en plein air avait raisonné partout comme un cri, c'était même étonnant que personne ne vint voir ce qu'il se passait... L'Ombre reprit le controle de lui même avec difficulté.

- "Navré du spectacle affligeant..."

*Pitoyable... Voila ce que je suis...*

L'assassin baissa la tête de dépit trop honteux pour oser regarder Thalie en face...

L'Ombre fixa les yeux de Thalie. Peu de personnes avait déjà été aussi gentille avec lui. Pour une fois une larme coula de l'oeil du tueur. Si il n'avait pas eu son orgueil et le fait qu'ils doivent s'aider de ses bras pour rester assit il aurait serrer la créature dans ses bras et pleurer à chaudes larmes, cependant l'Ombre étant l'Ombre il ne le fit pas.

- "Pardonnez moi. J'ai passé toute mon enfance à lutter pour parvenir à tuer la moindre faiblesse en moi... C'est trop difficile de reconnaître l'échec maintenant..."

L'Assassin se tapa la tête avec son poing.

- "Désolé, je ne sais même pas pourquoi pas je raconte ça, je ne l'ai jamais dit à personne."

L'Ombre regarda les deux doigts que Thalie avait posés sur son épaule, sans pour autant les retirer.

- "Vous savez. Personne n'a jamais été aussi compatissant avec moi... Je ne... Je ne..."

Il abandonna. Il ne savait pas trop quoi dire. Ou plutôt, il ne savait comment dire ce qu'il ressentait. De déprimé il avait l'air d'un petit chaton perdu, sa tête aidant pas mal à la comparaison. Il fit un dernier essai, sans plus de résultat :

- "Je..."

Il termina en quinte de tout. Si ses poils ne masquait pas son visage. On aurait pu voir qu'il rougissait...

Thalie écouta l'Ombre... et tout en l'écoutant elle le regardait... Etait-ce une larme qu'elle voyait naitre dans ses yeux ? Mais oui... une larme, pure et inocente qui à présent dévalait le visage de la créature.

"Quel échec ? Il n'y a pas d'échec..." dit-elle doucement

Il se frappa la tête, et elle ferma un instant les yeux. Pourquoi faisait-il ça ? Il n'avait pas de raison... Lorsqu'elle rouvrit ses yeux, il regardait ses doigts, mais elle ne les retira pas.

"Parfois il ne faut pas chercher à comprendre pourquoi on dit certaines choses..."

Elle lui sourit tendrement. Sommes toutes, chaque personne avait son point faible, et une majorité d'entre elles prenaient cela comme un échec sur une vie qu'ils avaient consrtuite... Quel dommage, de telles personnalités déprimant pour une telle raison. La créature rougit légèrement, et répondit d'une voix douce à l'Assassin

"Je trouve normale d'aider des personnes qui compte pour moi, et qui plus est ne vont pas très bien..."

Thalie laissa l'Ombre essayer de finir sa phrase, puis voyant qu'il toussait, elle pensa qu'il allait prendre froid, et retira son manteau qu'elle passa sur les épaules du géant.

*Ce serait bête qu'il attrape froid*

Puis s'assit à ses cotés et posa sa main sur sa grosse patte. Ses bras et épaules étaient à présents découverts, elle portait un débardeur indigo sur un jean noir. On voyait les traces des comabts, les cicatrices et une profonde entaille laissée par la balle de l'homme inconnue, ainsi que d'autre, moisn profonde, causées par les balles d'Araknos. Sur la jambe gauche de son jean, au nivau de la cuisse, on pouvait distinguer à travers le tissu une bande, signature d'Araknos... une nouvelle fois. La réaction de l'Ombre ? Elle ne la connaissait pas, en posant sa main sur sa patte, Thalie ne mesurtait pas vraiemtn ce qu'elle faisait.

Naïve ? Oui... peut être. La jeune créature avait surtout mal pour l'Ombre, elle n'aimait pas que des personnes aillent mal dans son entourage...

*"Qui compte pour moi" ? Ai-je bien entendu ?*

L'assassin sentait son coeur qui battait fort... Trop fort... Des sentiments ? Possible, mais l'Ombre ne savait pas à quoi cela ressemblait. Au fond de lui, il y avait comme une douce chaleur. Il en oublait presque la douleur de son os et de sa chair brisés. Même si il avait remis son os en place lui même. Même si il n'avait même pas mis de bandage sur sa plaie. Il ne sentait plus rien. Quand il vit les stigmates de Thalie il ne puis s'empêcher de lui rendre son manteau... Il retira sa main de la sienne mais ce fut pour la saisir pleinement.

- "Pas la peine que vous... Que tu souffres plus pour moi... Ne t'en fait pas je ne souffre pas du froid..."

Alors sans un mot de plus le tueur, abandonnant tout les pilliers froids qui forgeaient tour à tour sa manière de pensée et son côté métalique apparent : La Fierté, la Prudence et l'Abnégation. Non, il ne faut pas se voiler la face, ce qu'il abandonnait n'étaient ni des vertus, ni des qualités : L'Orgueil, la Méfiance et la Rigidité ; Rejettant, tout ce qu'on lui avait inculqué et toutes ses défenses, il prit la créature et la serra fort contre lui.

Il était paralysé et ne pouvait plus rien faire à part attendre... Attendre la réaction de Thalie... Ce n'est qu'alors qu'involontairement il sentit l'odeur des cheveux de la créature, il n'avait jamais senti quelque chose qui sentait aussi bon... Et qui était aussi doux... Aussi doux ?! Involontairement sa main était partie se poser sur la chevelure de Thalie...

Il ne comprennait peut-être pas ce qu'il ressentait, mais il se trouvait stupide de n'avoir jamais ressenti ça avant. Il savait qu'il faisait sans aucun doute une grosse bêtise, mais il s'en moquait. Il ne prononca pas un mot, pas une parole. Il ne savait pas quelle serait sa réaction, mais il pensait qu'elle allait surement le repousser comme tout ceux avec qui il avait eu à un moment donné des relations dépassant la simple politesse. Elle aurait eu raison après tout : Qu'était t'il à part la plus bestiale de toutes les créatures vivantes ? Un monstre oui... C'était cela... Elle le repousserait et il s'enfuirait n'écoutant pas la douleur... Il irait dans un coin de la forêt pour rendre l'âme, trop épuisé pour continuer... Histoire que la nature se nourisse de l'abbération que ses enfants humains avaient créée.

Mais, au loin dans les ténèbres de son esprit, il y avait comme une mince lueur, une question : Et si elle ne le repoussait pas ? Alors là il ne savait pas ce qui arriverait... Il avancait à l'aveugle et il avait peur... Oui le tueur avait peur... Bien sur il l'ignorait... La peur ne l'avait jamais affecté... Un sentiment typiquement humain que l'Ombre avait toujours méprisé...

Le fait que Thalie aille jusqu'a poser la tête sur son épaule, surprit davantage l'Ombre que son propre geste. Autant il avait considéré le sien comme fou autant celui là... Il ne l'aurait jamais imaginé. Que faisait-il ? Il perdait l'esprit sans nul doute... Ou alors il changeait, il évoluait vers autre chose : Un être qui pourrait écouter ses sentiments en dépit de son apparence.

Thalie ne semblait pas vouloir bouger. Et l'assassin aimait voir la jolie créature avec la tête sur son épaule. En d'autre terme il ne voulait pas trop bouger non plus. De toute manière, il n'en avait pas la possibilité vu l'état minable de sa jambe... Mais sa jambe ne l'interressait pas tellement, il préférait regarder Thalie, en soi plus interressant, d'ailleur il ne parvenait pas à détacher son regard du sien, même si il n'essayait pas vraiment non plus. Bref, l'Ombre était bien, et il ne s'était d'ailleur jamais trouvé aussi bien à un endroit et aurait pu y rester très longtemps. Le Temps même lui échappait, il avait oublié les secondes et les minutes et elles défilaient sans qu'il prenne le soin d'y faire attention.

Chose plus étonnante encore : l'Ombre serra un petit peu différement la jeune fille, semblant vouloir mettre toute la douceur dont il était capable dans ses gestes et réaction féline normale. A ce moment là il tenait plus du chat que du fauve. L'absence relative de lumière lui faisait de grandes pupilles qui rendaient ses yeux presques noirs.

*Je fais une grosse bêtise* Pensa t'il. *Mais je m'en moque* Ajouta t'il.

Thalie lui avait dit qu'elle ne souffrait pas mais elle avait souffert et il ne savait pas pourquoi mais en cet instant, il ne voulait que plus rien ne lui arrive jamais, il voulait la protéger. Sentiment bizarre pour quelqu'un avait toujour penser à lui ou à l'espèce en général. Il n'avait jamais compris ceux qui voulaient protéger une personne en particulier. Non pas les gardes du corps ! Mais ceux qui voulaient protéger une personne qu'il affectionnait pour lui c'était totalement stupide autant dire qu'il se serait trouvé vraiment très "con" si il avait observé la scène extérieurement. Mais là ou il était, cette créature qu'il tenait dans ses bras, il aurait tout donné pour elle, rien que pour voir un sourire se déssiner sur ces jolis lêvres...

*Mais à quoi je pense moi ? Ne pas tomber amoureux... Ne pas tomber amoureux... En même temps elle est jolie et t'aime tout en elle... Oui mais non... Pas tomber...*

Pendant que l'assassin tergiversait il ne disait pas grand chose, mais sa main était remonté du dos vers les cheveux de Thalie et comme si elle était animée d'une volonté propre était passée sur sa joue..

La créature gardait les yeux fixés dans ceux de l'homme. Il ressemblait étrangement à un chat, les pupilles dilatées, la morphologie de sa tête... c'était en somme toute mignon... attendrissant même. Elle sourit intérieusement.
Les yeux de lynx de la jeune fille viraient légèrement au vert du fait que sa tête soit ombragée, mais comme elle ne se trouvait pas dans l'obbscurité, le regard n'était pas vert... étrange couleur entre le noir profond et le vert délicat...

Elle nota un léger changement dans la façon de l'enserrer de la créature. Agréable moment... L'étreinte était plus douce et d'autant plus désirable. La main de l'Ombre glissa dans le dos de Thalie et vint se poser sur sa joue, provoquant un délicieux frisson de la féline. Elle retira sa main de la terasse, et vint la poser dans le dos de l'Assassin, silencieusement.

Le silence qui les entouraient n'était pas considéré comme un silence... Des ondes passaient dans l'air, un dialogue muet s'était engagé entre les duex créatures. Attendrissant, et insolite, le gros "chat" serrant dans ses bras une chose frêle et fragile. Si on les comparait à d'autre chose que des êtres humains, on pourrait voir une main d'acier dans un gant de velour en train de tenir un vase du crystal le plus fin...

Elle avait l'air si fragile dans les bras de cet homme si fort... ce tueur soit disant sans sentiment.
Les pensées de Thalie errèrent un instant avant de retomber sur la blessure de l'Ombre, et elle s'en inquiéta. Elle se souvint que Sharkan lui avait laissé une fiole contenant une sorte de liquide désinfectant... Au cas ou il viendrait dans la tête d'autre personne de la transformer en gruyère avait-il dit ... Certes là ce n'était pas elle qui était en gruyère, mais une personne qu'elle aimait bien qui se trouvait blessée. Le comble serait que la plaie s'infecte surtout qu'il ne l'avait pas pansé...

*et donc, pas désinfectée. certainement...* songea-t-elle

"Tu as fait quoi pour ta jambe ?" murmura-t-elle

Elle esquissa un petit sourire triste

Le Tueur relâcha un peu ses bras, afin de pouvoir jetter un coup d'oeil à sa jambe blessée. C'est vrai qu'il était visiblement mal en point et voir la jeune créature s'inquiéter pour lui, ne le rendait qu'encore plus stupide à ses propres yeux : Il aurait dû faire un bandage, mais bon, comme la blessure ne saignait plus... Cela pouvait attendre la fin de son étreinte avec Thalie ; de plus, il avait déjà remis l'os en place. Même si il avait encore mal, il avait survécu à pire, à bien pire d'ailleur pensa t'il en se rememorant ses 17 années de captivité. Ses moustaches frisonnèrent et il prononca ses premiers mots depuis que l'étreinte en question avait commencé.

- "C'est gentil de t'en faire pour moi, mais j'ai déjà eu des blessures plus terribles, alors ne t'inquiète pas ce n'est pas une simple fracture qui va venir à bout de "l'Ombre".

Comme si c'était pour la rassurer, indépendament de la volonté de l'Ombre ses mains se refirent caressantes dans le dos de Thalie. Cependant, heureusement ou malheureusement, s'en redant compte l'Ombre arrêta ses mains, mais voyant qu'elles étaient un peu trop au niveau de la taille, s'empressa de les remonter vite fait en esperant que la jolie créature qu'il avait dans les bras n'ait pas trop fait attention.

- "Je..."

Il détourna la tête. Il voulait dire quelque chose, mais ne savait pas quoi ou plutot ne savait pas trop comment l'exprimer : Aucun mot ne sortait de sa bouche... Alors pour ne pas rester muet il dit tout simplement :

- "Ca ira t'en fait pas..."

Constatant alors son égoïsme relatif, il s'empressa de demander :

- "Et toi ? Ca ira ?"

Désagréable impression... On soignait une de ses blessures. L'Ombre sentit la brulante et froide morsure du liquide dans sa plaie. Cependant la douleur était moindre comparée à ce qu'elle avait déjà été. Le tueur supporta cette morsure sans broncher, aidé de plus par la présence de Thalie. Le redoutable assassin se laissa aider. C'était bien la première fois qu'il laissait faire ca : Il avait toujours fait confiance à son corps pour s'auto-réparer.

*Merci...*

Si il ne le disait pas l'Ombre le pensait sincérement. En moins d'une seule petite heure, la créature avait fait plus pour lui que n'importe qui d'autres dans toute sa vie.
Quand elle revint se serrer contre lui l'Ombre passa un de ses bras derrière elle, et de l'autre lui offrit la main qu'elle cherchait. Il ne dit encore rien, mais n'en pensait pas moins, il chercha le joli regard de la jeune créature. Quand il l'eut trouver, il sembla hésiter un instant puis détacha le regard. Il pensait que jamais il ne pourrait faire preuve lui même d'autant de compassion que Thalie. La vague d'émotion qui menacait de summergé l'assassin ne se vit à l'extérieur que par l'apparition d'une nouvelle larme à coin de son oeil. Puis à la manière d'un félin, il frotta sa tête contre celle de la créature, calin de créature. L'Ombre fut à nouveaux tenté de carresser la chevelure de Thalie mais se retint.

- "Je ..."

Une autre tentative pour dire quelque chose, qui se solda par un échec. L'Ombre ressentait trop de choses pour pouvoir les dire comme il aurait aimé. Déjà peu expressif par nature, toutes ses émotion étant nouvelles pour lui : Affection, gratitude... Le félin se sentait un peu perdu en lui même. Il cherchait mais ne parvenait pas à trouver ce qu'il avait.
Il rennonca. Après tout qu'elle importance y avait-il à savoir "quoi" ? Il savait au moins le "comment".

Sa main se refferma doucement sur l'épaule de Thalie et l'assassin arriva diffcilement à dire :

- "Merci."

Mais dans ce merci, il y avait tout les sentiments qu'il épprouvait non seulement à son égard mais aussi pour lui même. C'était un merci ampli de sentiments mais perdu et ne sachant trop que faire.

Thalie prit la main du tueur, et la serra doucement. Elle tremblait encore de ce qu'elle venait de faire. L'Ombre passa un bras dans son dos, et les tremblements se calmèrent. Levant ses yeux vers le tueur, elle lui adressa un petit sourire. Une autre larme vint aux yeux de l'assassin, mais Thalie ne la vit pas, le félin frottant sa tête contre la sienne, elle ferma les yeux et profita de ce moment. Puis timidement, sa main gauche vint passer dans le cou de la créature, effleurer sa joue et redescendre dans son dos.

Le soleil s'était couché derrière les toits depuis un bon moment, et les yeux de Thalie brillaient dans le noir de leur lueur verte. Etrange, les autres ayant l'habitude de la voir avec les yeux noirs, lorsqu'elle releva son regard émeraude vert la créature, il essayait à nouveau de dire quelque chose. Elle ne dit rien, il vallait mieux qu'il trouve lui même les mots.
Il la remercia, et Thalie perçut une émotion étrange dans sa voix, elle ne dit rien, n'ayant pas le courage de répondre, elle se contenta d'adresser un sourire chaud, doux et tendre à l'Ombre, cela remplaçait tous les mots du monde.

L'Ombre semblait perdu, et Thalie était un peu perplexe, ils n'allaient tout de même pas passer toute la nuit ici, bien que le temps coule, s'envole sans qu'elle puisse s'en rendre compte et le retenir. Ses yeux parcoururent les toits, tombant alternativement sur des fenêtres aux carreaux brisées, et sur des portes de cage d'escalier... Peut-être vaudrait-il mieux que le félin se repose dans un endroit plus sur...

"Tu n'es pas trop fatigué ?" demanda-t-elle doucement

L'Ombre qui était un peu perdu dans ses pensées et également un peu dans la contemplation de Thalie, mis deux bonnes secondes avant de répondre à la question de cette dernière.

- "Hmmmm ? Nan, ca va, mais c'est vrai que ca fait deux jours que je ne me suis pas reposer... Faut dire que depuis l'attaque je n'ai plus beaucoup d'endroits ou me reposer à part la jungl... Heu le bois de "Vincennes"... Mais je ne serait pas contre un frigo bien rempli si on en trouve un..."

L'assassin eut un petit ricanement. Il fixa les yeux brillant de Thalie. Il aurait bien aimé que les siens soient aussi beaux, mais on ne pouvait pas tout avoir.
L'Ombre dans sa grande aptitude à faire du zèle, retira sa main de celle de Thalie, passa la main sous ses jambes. Et après s'être mis debout, Il la prit à nouveau dans ses bras. Il ne sembla même pas sentir quelconque douleur, ses gestes étant aussi sûrs et souples de que d'habitude. Il demanda :

- "Alors ? Tu connais un endroit sympathique dont les humains ne poseront pas trop de problèmes s'il s'oppose au fait que nous passons la nuit chez eux ? Sinon on peut jouer le hasard... Après tout vu le quartier où l'on est, tout le monde doit avoir un frigo, un bon lit bien douillet et une salle de bain avec de l'eau chaude."

En effet... Le quartier en question était plutôt l'un des mieux lotti de la ville...
L'Ombre attendit que Thalie réponde avant de commencer à marcher vers leur logis temporaire.

Dans les bras de l'Ombre, soulevée, Thalie mis un peu de temps avant de comprendre ce qu'il se passait. Tout d'abord elle s'inquiéta pour l'état de sa jambe, puis comme il ne semblait pas décidé à la laisser descendre elle abandonna.

"Normalement... mais essaye par là... t'as plus de chance de trouver"

Tout en parlant, elle avait désigné un secteur précis, et avait passé un de ses bras dans le dos de la créature. Le secteur était un peu plus loins que l'endroit où il se trouvait, mais la lynx le connaissait bien pour y être déjà passé plusieurs fois. L'Ombre se mit en marche, et l'inquiétude de Thalie au sujet de sa jambe se fit grandissante. Elle ne savait pas si le géant tiendrait, et pour cette raison, le trajet lui sembla infinit.
La souplesse du tueur la sidérait, elle avait beau s'inquiéter, elle trouvait très agréable d'être dans les bras de l'Assassin.
L'Ombre s'arreta sur une terrasse, à la demande de Thalie. Heureusement, sa jambe avait tenue

"On devrait trouver notre bonheur dans cet immeuble..."

Silencieusement, elle glissa à terre, et se glissa dans la cage d'escalier en fer, qui se trouvait derière une porte rouge. Se retournant, elle fit un petit signe au félin. Elle descendit rapidement et sans bruit les marches, qui la conduisirent au dernier étage de l'immeuble. Elle poussa la porte de l'escalier, et se retrouva devant un long couloir, contenant 2 portes, l'une toute au fond, l'autre non loins des escaliers. Par prudence, l'espionne choisit celle au fond du couloir. Elle attendit que L'ombre la rejoignit, puis se dirigea vers l'appartement et sonna.
Le sol du couloir était recouvert d'un tapis rouge sang, et le couloir en lui même éclairé par de petites lampes assez ouvragées. Pas de doutes, ils étaient bien tombés.

Prenant une grande inspiration, elle sonna, et attendit. Rien... elle ressonat, plus longtemps, ne se retournant pas, espérant que l'Ombre ait put se mettre à l'abris.
Bruits de pas, une voix qui maugréait, puis un silence, un oeil apparut dans le judas. La lynx ne bougea pas, se contentant de croiser les mains dans le dos. La porte s'ouvrit doucement:

"C'est pour quoi ?" fit une voix endormie

Sur le palier, un homme se tenait, dans son pyjama blanc et bleu. derrière lui, on pouvait voir une partie de l'appartement, les murs d'une blancheur presque écoeurante, ornés de tableau qui semblaient avoir de la valeur, une pièce sur la droite, dont la porte entrouverte laissait voir quelque chose semblable à un frigo (j'en connais un qui va être content). Le sol était majoritairement du plancher, soigneusement entretenut.
Dans le fond, bien que Thalie ne voit pas tout, un immense salon contenant au moins 2 canapés...

La féline sourit malicieusement

"Bien le bonsoir monsieur" fit-elle d'une voix enjoleuse et mieleuse. Les yeux de Thalie brillèrent encore plus des flammes haineuses qu'ils contenaient... mais à cela, s'ajoutait une lueur inquiétante...

*Je... Connais cette voix...*

Bruit de griffes qui jaillissent. Trois traits acérés qui touchent la cou de l'homme, et une voix froide et fantomatique qui s'élève des ténèbres de la pièce.

- "Service d'étage, monsieur Damerkraut..."

Nulle personne présente ne pouvait expliquer comment l'Ombre s'était retrouvé dans l'appartement, derrière l'homme en question, et encore moins comment il connaissait le nom de ce dernier. En tout cas, celui-ci avait visiblement compris la situation et ne poussa aucun cris. L'assassin ne pouvait pas le voir, mais dans les yeux de l'homme, la compréhension suivit de le peur déffillèrent à grande vitesse. L'assassin fit signe à Thalie d'entrer et de fermer la porte. L'homme d'une voix, plus éveillée et plus sarcastique, lâcha :

- "Tu t'es trouvée une charmante compagne, mon enfant."

L'Ombre serra son poing, mais sa voix garda son calme, bien que toujours spectrale :

- "Ce soir en tout cas je compte bien finir un travail que j'ai commencé le soir de mes 17 ans..."

Eclairs de peur dans les yeux de l'homme.

- "Attends tu n'as p..."

Ricanements de l'assassin.

- "Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire...Herr Doctor... Ce soir, le père périt du bras de son fils... Mais rassure toi, ton trépas sera plus enviable que celui de tes confrères..."

- "Dark !"

Ce fut le dernier mot de l'homme. Sa nuque fut brisée.
Décidement cette nuit était celle des changements pour l'Ombre : La découverte de ses sentiments, additionnée de la fin de sa Vengance, c'en était trop : Il chuta au sol. Quand il s'adressa à Thalie, sa voix bien que toujours grave avait retrouvé sa "normalité".

- "Excuse moi du temps... C'était... Une vielle connaissance..."

L'Ombre se doutait que Thalie voudrait en savoir plus, mais il ne voulait pas lui en dire plus qu'elle ne voulait savoir... Aussi il attendit qu'elle parle.

L'Ombre semblait vidé de toute énergie. Assit sur le canapé, en face de Thalie, l'assassin avait pour lui accomplit la quête de sa vie. Perdu dans ses pensées, il entendit la question de Thalie au loin et c'est dans un état second qu'il pointa le cadavre de la tête, avant de répondre d'une voix grave :

- "Bien, je te dois des explications... Je suis né sous l'infame nom de 'DarkDeath' ici même à Paris. Le gouvernement qui cherchait une solution parmi toutes les optiques au problème des "Abominations"... Et je fus le fruit d'un projet visant à donner à notre race des 'implications millitaires'. Le Docteur Jacques Damerkraut, ici décédé, était le chef de l'équipe de 20 personnes : Des généticiens, Biologistes, psychologues, millitaire, dont la charge fut de m'élever... Le soir de mon évasion, après que j'ai démembré un à un tout les membres de l'équipe, il ne restait plus qu'un seul survivant : Le chef de l'équipe, mystérieusement absent... Je t'épargnerai la longue et sombre liste des raisons pour lesquelles il était celui que je haïssait le plus..."

L'Ombre posa la main sur celle de Thalie :

- "La 21ème personne, ma mère biologique, une créature panthère noire capturée est morte, en me mettant au monde... Je ne l'ai jamais connue..."

L'Ombre poussa un soupir et détacha son regard de celui de Thalie.

- "Voila, je ne suis qu'un monstre de laboratoire, créé pour tuer... Ce que je fais d'ailleur avec un talent très apprécié, il faut bien l'avouer..."

L'Ombre ajouta d'une voix sombre.

- "Tu dois me détester..."

Voyant la jeune fille qui baissait la tête, l'Ombre s'empressa de lui saisir délicatement le menton, afin de caler son regard dans le sien.

- "Tu devrais me détester parceque je suis en tout point différent de toi : Tu es intelligente, tu sembles si fragile et en plus tu es si belle..."

L'Ombre imitant le geste de Thalie, passa un de ses gros doigts sur la joue de la jeune fille. Le tueur avait adoré quand elle avait passé son doigt sur la sienne. Il aimait être avec elle, c'était certain. De la joue de Thalie la main de l'Ombre suivit la douce courbe de son corps, passant sur son cou et s'arrêtant à son épaule, puis passant dans son dos, avant de remonter se perdre dans la chevelure de la jeune fille.

*Ne te laisse pas envahir par tes émotions... Oh et pis zut !*

A ce moment l'assassin, fit une chose qu'il n'aurait jamais oser tenter si il n'y avait pas les circonstances... Il approcha son visage de celui de Thalie et lui déposa un tendre baiser sur le front. Mais il regretta son geste. Pourquoi avait-il fait ca ? Si il n'avait aucun mot à mettre sur ses sentiments il savait ce qui ressentait. Néanmoins, il retira sa main de Thalie, c'est ici que toute fille normale aurait fuit... Il ne voulait pas l'empêcher de faire ce qu'elle aurait cru bon de faire. Mais la force des sentiments qu'il avait en lui, poussa l'assassin à ajouter ces quelques mots :

- "Je... Je... Je... T'aime..."

Alors là il aurait crû qu'il passait à l'instant même par la fenêtre de l'immeuble. Son coeur battait à fond, comme si tout d'un coup il avait été remplacé par une grosse machine industrielle. Il se demandait ce que Thalie ferait...

Thalie laissa son regard dans celui de l'Ombre. Il passa son doigt sur sa joue, et elle ferma les yeux, son corps parcourut de frisson... Elle les rouvrit, et le tueur déposa un baiser sur son front... C'était si agréable... si tendre... une vraie friandise, et la petite créature adorait. Il retira sa main de la sienne, elle ne comprit pas... pourquoi ?
Ses yeux se firent suppliants, emplis de question, sans comprendre pourquoi il faisait ça... Puis vinrent ces trois mots... et Thalie fut prise entre deux murs... Arak... et L'Ombre... elle appréciait chacun des deux, les considérant comme beaucoup plus que des amis, aimant être avec eux... bien que la compagnie d'Araknos lui soit disons plus... violente du fait qu'il lui tire presque constemment dessus. Elle ne savait pas quoi faire...

*Thalie... aimer un humain, pour une créature n'est pas possible, et si tu l'aimais vraiment tu lui aurais déjà dit... Même si Arak' représente beaucoup pour toi*

Les yeux brulants de larmes, la créature rejeta de son coeur l'humain. Puis la lynx se leva, sans un bruit, elle retira son gros manteau qui lui pesait sur les épaules, le posa à terre, et se tint face à l'Assassin, ses épaules et bras découverts, les cicatrices les ravageant, mais elle s'en fichait, elle était plus à l'aise ainsi, pour bouger tout d'abord, et pour réfléchir... pour le moment, son choix commençait à se dessiner, elle avait aidé l'Ombre, avait tout fait pour qu'il aille mieux... et ce qu' elle ressentait pour lui était, ce qu'elle prenait pour des sentiments forts... amitié ? amour ?... que dire, elle était un peu perdue... Un petit soupir franchit ses lèvres.

*laisse toi même agir... tu verras bien ce qu'il se passera...*

Alors, laissant le contrôle de son corps à tous ses entiments, Thalie plongea son regard dans celui de l'Ombre, s'approcha doucement de lui, et posa un doigt sur ses lèvres.

"Chut..." murmura-t-elle dnas un souffle

Sur ce, elle passa son autre bras dans le cou du tueur, et déposa un baiser doux au coin des lèvres de la créature, puis recula vivement, troublée, et légèrement rouge de confusion.

L'Ombre avait de la chance d'être assis sinon il serait (encore) tombé par terre... Autant il ne s'attendait pas à ce que Thalie l'aide, autant il ne s'attendait pas vraiment non plus à ce qu'elle l'aime. Se laissant une nouvelle fois porté par ses sentiments, l'Assassin sera la jeune créature contre lui, passant une de ses énorme bras autour de sa taille. Son autre bras vint en en renfort carresser la joue de Thalie avant que ses lêvres ne s'empare avidement de la bouche de la créature.

L'assassin carressait maintenant la chevelure de Thalie tout en l'embrassant du mieux qu'il pouvait...La tête de chat étant légèrement moins pratique qu'un tête humaine pour ce genre de 'besogne'. Aussi se décida t'il à combiner étreinte humaine et féline... Carressant la jeune créature avec sa tête.

C'était de loin, la relation la plus tendre qu'il est eut avec une fille dans toute son existence. Il esperait que que Thalie ne le trouve pas trop brutal avec elle. Aussi décida t'il de prendre son temps dans chacun de ses mouvements. Caressant Thalie comme si il manipulait une oeuf... Ou plutôt une petite fleur... Toute belle et toute fragile. Avec laquelle, il faut prendre tout les soins pour ne pas la briser.

Il arrêta un instant de caresser son amour, car c'était là ce qu'elle était à ses yeux, pour lui glisser à l'oreille :

- "Je t'aime..."

Plus courageux que celui qu'il avait déjà dit, plus grave aussi : car dit de sa voix fantomatique, comme si il acceptait finalement ses sentiments et ce qu'il impliquait. L'Ombre se mit à mordiller amoureusement l'oreille de la jeune créature.