Réveil

L'Ombre ne savait plus trop quoi faire. L'assassin se demandait si ils ne faisaient pas une bêtise. Cependant l'absence de réponse de Thalie, et la situation actuelle, le firent opté pour le fait de rester avec elle. Cependant alors qui serait Thalie contre lui et qu'elle faisait de même, chacun sentant le corps de l'autre contre le sien. Le tueur fut prit d'un désir étrange. Il se demandait ce que lui dirait Thalie si il lui demandait de pouvoir à nouveau contempler le magnifique spectacle qu'elle offrait.

Et tandis que de la tempête de sentiments qui secouait son coeur ce désir, se fit entendre et gagna en force, l'Ombre sans s'en rendre véritablement compte commençait à caresser les cheveux mouillés de Thalie. Décidant, sur le coup, de remercier la jeune lynx, pour s'être occupé de lui la veille. Il saisit une serviette à sa porté et commença à sécher Thalie, en attaquant d'abord les cheveux, en les lissant tendrement. Puis les épaules, le cou, les bras, toutes les parties que l'abominable serviette ne cachait pas aux soins de l'assassin. Quand il eût terminé avec cela, il lança un regard interrogateur à la jeune lynx, pour savoir si il pouvait continuer d'avantage, ou si elle préférait qu'il arrête...

En ce qui concernait l'Ombre, il était totalement déconnecté, il vivait un rêve qu'il n'avait jamais osé espérer : Il aimait Thalie, il le désirait même. Son coeur battait à tout rompre. Alors que son regard se perdait à nouveau dans les yeux sombre de la jeune fille, le tueur écarta une mèche rebelle du front de celle-ci, et l'embrassa une fois de plus. Il regrettait presque de ne pas avoir été mélangé avec un chat tant il aurait voulu ronronner de tout son soul, tant il était heureux...

Il reporta son attention sur le problème actuel : Thalie allait t'elle se laisser choyer à un point bien plus avancé, ou bien se refuserait elle à ses mains et au séchage étrange qu'elles avaient entreprit...

*Ne dis pas non... Ne dis pas non...* pensait-il

Il voulait la revoir, il avait encore en tête l'image divine qu'il avait vu en entrant dans la salle de bain. Et même si il adorait s'occuper de Thalie à son tour, il devait bien s'avouer que ce n'était qu'un prétexte grossier, et si lui le savait, Thalie, sa déesse, le devinerait sûrement sans problème également...

La créature leva un regard étonné vers L'Ombre, c'était bien la première fois qu'on s'occupait ainsi d'elle, dans d'autre circonstance du fait qu'elle soit blessée; et curieusement, cela éveillait des pulsions étranges au fond de la Lynx... Tout au fond d'elle, sa crainte de montrer son corps à un homme diminuait petit à petit. Pudique ? En effet, un peu trop certainement au goût de l’Assassin... Cette certitude rongeait le coeur de Thalie, malheureusement, sa vraie personnalité résistait ux plusions qui s'opéraient en elle, elle en enait à se demander si elle ne faiait pas une bêtise...

Il l’embrassa, et la jeune fille se demanda comment allaient finir les choses… Tout allait un peu trop vite à son avis; elle ne se contrôlait plus…
Ses yeux croisèrent ceux du tueur, et en y lisant l'interrogation, elle piqua un léger fard, mais ne tenta rien pour l'empêcher de continuer. Elle baissa les yeux, et se mordit si sauvagement la lèvre qu’un de ses crocs animal perfora sa lèvre et qu’elle se mit à saigner, lentement. Elle sentit le sang chaud suivre lentement la courbe de sa bouche, puis elle sentit son goût dans sa bouche. Passant un doigt hésitant, elle retira le peu de sang qui coulait. Allons bon… elle n’était pas très maligne. L’endroit où sa dent s’était enfoncée la brûlait un peu, mais elle ne dit rien, se contentant d’appuyer son doigt dessus afin de stopper le sang.

Elle se serra contre l’Ombre, et fit glisser ses lèvres dans son cou. Elle aimait faire ça, le cou du félin était chaud et doux, et elle aimait ce contact si délicat.

Elle n’avait même pas pris conscience qu’une de ses mains caressait une du tueur alors que l’autre semblait hésiter à s’approcher du nœud de la serviette, dans le but de la faire descendre jusqu’au bas de son ventre. C’est en tremblant que la jeune fille la laissa retomber contre son flanc.

Que lui arrivait il ? La force de ses sentiments lui faisait perdre tout controle, et surtout, lui dévoilait une face d'elle même qu'elle aurait préférée ne jamais connaître... Une autre "personnalité" que sa vraie qu'elle se connaissait et celle qu'elle s'était créée au fur et à mesure de ses années d'entrainement et d'expérience...

L'Ombre perçut à nouveau le conflit à l'intérieur de Thalie. Mais ce n'était pas moins parce qu'il ne regardait que parce que le conflit sautait carrément aux yeux. L'assassin était lui même un peu perdu sur ce point. Il ne savait pas trop quoi faire, car la jeune lynx étant la première personne pour qui il avait des sentiments différents de ceux du mépris, de la haine ou du simple respect, il ne voulait donc pas faire d'erreur qui pourrait la faire souffrir... Même si c'était un peu une cause perdue de vouloir éviter la souffrance, l'Ombre voulait lui éviter celles qu'il pouvait et celle là en faisait partie. Il ne voulait pas tout gâcher, à cause de son désir d'elle ; il attendrait le temps qu'il faudra, il voulait que Thalie soit heureuse avec lui et il ferait tout pour...

Le tueur cette fois ci ne trouvant pas de compromis au conflit intérieur de Thalie, décida de jouer franc jeu et lui dit d'une voix se voulant douce :

- "Ecoute j'ai pas envie de tout gâcher, si tu trouves qu'on va trop vite ou si tu ne veux plus simplement de moi, tu peux me le dire, tu sais... Je ne me vexerai pas pour ça... Je t'aime trop pour te forcer à quoi que ce soit..."

C'était légèrement direct comme paroles, mais il ne voulait pas qu'elle croie qu'il ne pensait pas à elle dans l'histoire. En fait si l'on y réfléchissait, il ne pensait qu'à elle. Il ne s'intéressait même pas à sa jambe pourtant dans un piteux état malgré le court repos et les soins prodigués par la lynx. Il ne pensait qu'a elle, à ses yeux, à la douceur de sa peau, et avant tout à son bien-être...

L'Ombre poursuivit, annonçant alors sa question de manière explicite :

- "Tu veux que j'arrête, oui ou non ? Ne te mure pas derrière un mur de silence. Ta jolie voix n'a pas besoin d'être cachée : comparée à la mienne c'est celle d'une ange..."

Disant cela, l'assassin décidait alors que si elle ne faisait et ne disait rien, il arrêterait de lui-même, même si c'était dur, ce serait pour le bien être de sa pitite lynx. Et puis en même temps il la comprenait, ou du moins croyait le comprendre...

Elle baissa les yeux, et sa tête eut un léger mouvement négatif

*nan... enfin...*

Elle ne parvenait pas à s'exprimer, muette, une boule lui serrant affreusement la gorge, tordant ses cordes vocales et fermant ses lèvres. Son corps réclamait la tendresse et la douceur du tueur, mais n'ayant jamais connut un homme intimement parlant, elle avait un peu peur... Pas peur au sens être terrorisé, mais peur au sens craindre une chose inconnue...

Comment pouvait-il penser un instant qu'elle ne voulait plus de lui ? Elle ne comprenait pas. L'Ombre était indéfinissable pour elle, c'était son ange, un ange qu'elle aimait, un ange déchu tombé du ciel, blessé qu'elle aait soigné... Comment pouvait-il penser une telle chose ?
Ses yeux cherchèrent le regard du félin.

"Ne dis pas ça... Je t'aime... tu es un ange"

Ca n'avait pas de sens...c'était un bout de phrase saccadée, sans vraiment de queue ni tête... C'était une bouillie avec entre autre dedans une envie de rassurer, et surtout un besoins d'avouer ce qu'elle avait sur le coeur...

*c'est juste que j'ai pas l'habitude... je connais pas le terrain sur lequel je m'aventure...*

Le comprenait-elle ? Peut être peut être pas... C'était compliqué, un peu trop... complexe. Même elle ne parvenait pas à se comprendre dans son intégralité, il y avait une partie d'elle même qui restait cachée dans les ténèbres de son âme.
Elle répondit à la question finale par un léger mouvement de tête négatif.

Thalie avait confiance en l'Assassin, elle savait qu'il ne cherchait pas à lui faire du mal... Alors après tout, autant en profiter... Si c'était cela vraiment aimer une personne, elle voulait connaître, bien que sa crainte ralentisse un peu ses élans. Ses yeux brillèrent

"Je ne veux pas te faire de mal..." murmura-t-elle, plus pour elle que pour le félin

La créature plongea son regard dans celui du tueur. Elle aimait beaucoup ses yeux, sombres, un peu classiques, mais si attachants. A chaque fois qu’elle se noyait dans ce regard, elle redevenait calme, comme lorsqu’on regarde les vagues venir lécher le rivage. Si elle l’avait put, elle se serait laisser noyer dans les yeux de son compagnon.

Thalie déposa un léger baiser sur les lèvres de l’Assassin, juste pour le plaisir de sentir leur goût et leur douceur.

L'Ombre eut une impression étrange. Lui et Thalie avait le même sentiment l'un pour l'autre : Ils ne voulaient pas se faire du mal. Il ne put résister à l'envie de la saisir dans ses bras (Ce qu'il fit aussitôt d'ailleurs). Il la serra fort contre lui. Il sentait presque son égarement. Mais si elle se comprennait déjà que peu elle-même, l'Ombre au niveau des sentiments n'était pas du tout perspicasse. Et cette incompréhension l'effrayait un peu, car, et c'était pour ca qu'il avait peur, il pouvait faire quelque chose qui blesserait son amour et ça il ne le voulait pas.

Il commenca à embrasser Thalie dans le cou, prenant tout son temps pour le faire, comme si il voulait savourer chaqu'une des secondes qu'ils passaient ainsi.

- "Je t'aime", lui murmura t'il avec toute la douceur dont il était capable.

Il adorait sentir Thalie contre lui, il avait l'impression d'être un gros nounours dans ses bras n'existant que pour la cajoler et l'aimer. Pour lui, il avait l'impression de tenir une chose tellement belle qu'il ne voyait presque plus, mais qui était d'une douceur infinie. Il ne voyait plus que ces yeux noirs aux milles reflets sombres. Il regrettait d'être trop loin de l'interrupteur, pour couper la lumière et contempler ces deux jades brillant d'amour pour lui. Mais il fallait bien avouer que ce qu'il voyait en face de lui le comblait de bonheur. Il aurait aimé que Thalie puisse voir autant de jolies choses dans ses yeux. Deux grosses perles noires, telles des blocs de charbon, où ne passaient que les étincelles des vie prises par la main de leur porteurs... Sinistre lueur que c'était là en vérité...

Il lui revint Le Couplet en mémoire. Celui qui avait bercé toute son existence depuis ses premiers coups de griffes à 2ans :

*Là où il y a la lumière il ya l'Ombre...
Mais l'ombre ne peut briller
Ainsi elle vit combat et meurt dans les ténèbres
Et la lumière peut continuer à briller
C'est le destin des Ombres...*

Il était finit, mais le tueur eut l'idée d'y rajouter quelques vers...

*Cependant il est dit qu'une Ombre aimait une Lumière...
Et que dans le secret de son coeur noir...
Elle brillait de milles feux...
Pour l'éternité de leur Amour...*

Il se le disait à cahque fois avant de s'endormir, et maintenant quand il le ferait il penserait à Thalie... C'était sa prière, sa prière à celle qui serait désormais la déesse de sa vie... Poème secret, qu'il garderait pour lui à jamais... Créé pour celle dont il sentait la douceur sur ses lêvres. Maintenant dans les ténèbres, il y avait une lumière cachée...

Pour la première fois de sa vie l'Ombre se sentait quelqu'un... Quelqu'un d'important... Pas seulement, pour ce redoutable assassin qu'il était... Maintenant il était aimé pour autre chose... Pour lui tout simplement... Et çà, pour le félin qui avait passé sa vie dans la haine et dans le désir de vengeance, c'était plus important que toutes les morts et tout l'or du monde.

L'Ombre continuait à embrasser la peau de Thalie inlassablement mais changeant de côté, l'embrassant sur la bouche au passage. Sa main descendit, au dela de la servitte de Thalie et commencait à caresser ses jambes sans que l'assassin ne s'en rende vraiment compte.

Des frissons parcoururent le corps de la créature. Elle se laissa câliner et embrasser avec plaisir. Son être entier réclamait encore et encore cette tendresse qu'on lui donnait, pour une fois, sans vraiment compter. Son coeur blessé par les années d'entraînement, et mis à sec point de vue affection avec la lutte qu'elle menait, ne faisait que demander à connaître la tendresse, l'affection et l'Amour, le vrai, ce sentiment si fort qui vous transperce comme une flèche mais ne parait pas blesser... et qui pourtant créé les pires ravages à l'intérieur.

Ses yeux se fermèrent, et un doux sourire éclaira son visage.
Les bras de la féline descendirent dans le dos du tueur, passèrent sur ses bras et vinrent enlacer ses épaules tandis qu'elle se laissait embrasser.

Ses lèvres embrassèrent passionnément celles de l'Assassin. Dans sa poitrine, son coeur tressautait, une brusque accélération de son rythme cardiaque... troublant. Elle se serra contre lui, comme si elle aurait aimé se fondre en cet être qu'elle aimait tant. Elle prit à plaisir le fait de goûter plus encore à la saveur de la bouche de son compagnon. Ses mains se firent tendrement caressantes sur les épaules du tueur.

Ce qu'elle ressentait en ce moment était une sensation des plus grisantes et des plus étranges... Elle n'avait jamais connut ça, et sa curiosité la poussait à approfondir ce sentiment encore inconnu qui enivrait ses sens et prenait possession de son corps.

L’Ombre aurait vu Thalie juste après l’attaque de la Thianra, il ne l’aurait jamais reconnu, c’était une jeune fille perdue dans un monde de brute, tuant pour survivre… et se couvrir… Elle était considérée comme folle par les autres qui la voyaient, passant son temps assise sous un arbre, ou bien assise sur les toits, revoyant sans cesse la terrible nuit… Jamais personne n’avait fait attention à elle, durant une certaine péridode, la créature avait encore ses vêtements remplis de sang… et ce cirque dura bien une semaine avant qu’elle ne se réveille de ce cauchemar permanent et se reprenne en main.

Et pourtant dans les bras de L’Ombre, une image du combat lui revint, particulièrement violente. Elle ouvrit brusquement les yeux, les pupilles écarquillées par la terreur… Elle revit une créature se faire transpercer par une sorte de dague éfilée, la dague ressortir de l’autre côté, puis les humains se mettre à plusieurs et frapper sur la créature jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un amas de chaire, tandis qu’elle restait impuissante, luttant contre son adversaire…
Thalie crut un instant que c’était son compagnon qui venait de se faire tuer. Ses yeux ne voyaient plus le monde réel, emprisonnés dans leur folie, emprisonnés dans leur souvenirs... si violents... Ses mains délicates se crispèrent sur les épaules du félin.
Elle posa son front sur l'une des épaules de son compagnon.

[Désolé c'est court -_-u]

L'Ombre sentant le soudain trouble de Thalie voulu la rassurer, bien qu'il n'en connaissait pas trop la raison. Tandis qu'un de ses bras l'attira entièrement contre lui, la main du tueur quitta la douce jambe de Thalie pour venir délicatement lui masser le cou. L'Ombre ne savait pas si ca serait efficace, il agissait plus d'instinct que par une véritable expérience acquise. Sa seconde lui carressait doucement le dos, de ca il ne pouvait se lasser. Quelle est douce ! Pensait la créature. Il ne savait pas trop quoi dire, alors il fit dans le très classique :

- "Chut.... Tout va bien... Je suis là... Tu n'es pas seule."

C'était nul, mais c'était tout ce qu'il trouvait à dire pour la rassurer un peu, il esperait naïvement que ses gestes de tendresse suffiraient à faire le reste. Cependant il savait qu'elle ne serait pas rassuré avec si peu, et comme au bout de quelques minutes elle sanglotait toujour, le félin qui n'était malheureusement pas d'une patience à toute épreuve, cessa ses caresses, prit son visage dans ses mains, la fixa un instants dans les emeraudes noires effrayés qui lui servaient d'yeux pour finalement l'embrasser de la manière la plus fougeuse que l'Ombre ait pu offrir (mais sans la blesser quand même).

La bouche du félin resta "collée" à celle de son amour durant de longues minutes, qui parurent beaucoup trop courtes à ce dernier. Quand les bouches se séparèrent de mauvais gré au moins pour l'une d'entre elle, le félin passa ses doigts sur les joue de Thalie pour en secher les larmes. Une fois encore, il ne pouvait s'empêcher de rester béta devant la beauté de sa lynx. Il était surpris qu'il ne l'ai jamais vu ainsi auparavant d'ailleur, mais sans doute était-elle occupé ou lui par leurs taches respectives et ne pouvaient se trouver que peu au même endroit et en même temps pour ne pas compromettre Thalie, et pour que l'ombre reste cachée... Ah cruel destin que c'était là... Mais bon il avait bien fallu se débrouiller jusqu'ici et puis ils n'étaient encore que de simples amis...

C'est alors qu'une question traversa l'esprit de l'Ombre : Comment cela se passerait-il maintenant ? Mais il se garda bien d'en faire part à Thalie, il n'allait pas accabler son esprit de nouveaux tourments, ils verraient bien après...

Serrée de tout son être contre le tueur dont elle sentait la douce chaleur sur son corps, Thalie reprit péniblement le contrôle de ses sens. La vision d’horreur se dissipa lentement, très lentement, peut-être, mais elle s’évanouissait. La jeune créature sentait maintenant une main sur sa nuque qui semblait vouloir la délivrer des horreurs qu’elle voyait en la massant.

Le doux massage que lui fit son compagnon la fit frémir de plaisir, mais pourtant, ce n’est pas ce qui l’aida à se ressaisir, certes cela la rassura et la fit doucement reprendre contact avec le moment présent, mais ce fut surtout le long et fougueux baiser qui retira définitivement la folie aveugle de ses yeux; délicieux moment où les bouches se découvraient. Les mains de l’assassin tenant son visage, Thalie se laissait aller, reprenant ce léger contact avec la « réalité », car ce baiser l'aidait surtout à reprendre pied dans sa rêverie, ce conte de tendresse et d'affection qu'elle ne s'imaginait même pas vivre un jour.

Lorsque les doigts de l'Ombre passèrent sur ses joues pour en sécher les larmes, la petite main de la lynx se posa sur celle du félin et elle inclina légèrement la tête. Ses larmes se tarirent peu à peu. La jeune créature aurait voulut sortir de ces souvenirs qui la hantaient sans cesse, mais ils étaient apparemment trop forts pour elle.

Elle regrettait ce qui venait de se passer, la patience de con compagnon ne devant pas être infinie.
Sa main restée sur l'épaule de l'Ombre se détendit, et les doigts fins se refirent caressant. Elle aurait voulut s'excuser, essayer de dire quelque chose, mais restait bêtement muette. La féline embrassa tendrement son compagnon, puis fit glisser ses lèvres dans son cou en une caresse sensuelle.

L'Ombre pencha sa tête sur le côté histoire de permetre à Thalie d'embrasser toute la zone. Le tueur aimait bien quand elle faisait ça, non en fait il adorait. Les mains de l'Ombre se refirent caressantes sur le corps de Thalie enfin surtout sur ses jambes et ses hanches, ces dernières que l'Ombre aurait bien aimé caresser à même la peau, mais il attendrait que Thalie soit prête. Il continuait à se laisser embrasser dans le cou, présentant un autre côté à Thalie, et se mettant à lui embrasser le cou lui aussi.

Thalie semblait revenue à elle même, il était content qu'elle soit délivrée de ses tourments, même si il ne savait pas trop ce qu'elle avait. Il lui demanderait un jour, même si il ne pouvait pas comprendre, il épprouvait comme une torture à savoir que sa belle souffrait d'un mal qu'il ne pouvait voir, et donc qu'il était obligé de combattre en aveugle. Heureusement cette torture, Thalie était en train de l'apaiser un peu plus à chaque fois que ses lêvres touchaient sa peau, et qu'un petit frisson telle une onde sur la surface de l'eau se répandait dans son corps...

Soudain fit remonter sa main, il ne savait pas si Thalie accepterait, mais bon il fallait bien qu'il prenne un peu de risques. Sa main alla, au travers de la serviette, se poser délicatement sur la poitrine de la lynx et n'attendit pas très longtemps avant de commencer à la masser. Ce faisant l'Ombre continuait à l'embrasser dans le cou, non seulement parcequ'il aimait bien le faire, mais au niveau stratégique elle aurait plus de mal à lui mettre une giffle si elle le trouvait trop entreprenant. Son autre main se fit ausssi plus provocante puisqu'elle quitta la hanche de Thalie pour aller la carresser ouvertement dans l'extrème bas du dos.

Nul ne pouvait douter que tout le corps de l'assassin cherchait à faire grimper la température entre eux deux. Mais il ne savait pas si Thalie le voudrait... Il ne préféra rien dire...

(encore désolée du temps que j'ai mis à te répondre u_u)

La lynx laissa sa volontairement sa langue effleurer le coup de l’Ombre en une tentatrice caresse. Elle continua inlassablement jusqu’à ce qu’une main volatile se pose sur sa poitrine. La jeune fille sentit son corps se tendre, comme indigné qu’on put forcer les limites de sa pudeur…
En temps normal, Thalie n’aurait pas réfléchis, et ni une ni deux, aurait envoyé sa main sur la joue de la dite personne qui se le permettait, se serait par la suite éloignée, et l’aurait fait sortir de la pièce, usant la force si nécessaire… Mais elle n’était pas dans les temps normaux et encore moins dans un état d’esprit normal… l’Amour enivrait ses sens, les saoulait de son nectar et lui faisait voir le monde à travers un étrange brouillard.

Elle était tout de même assez surprise que l’Ombre s’y prenne de façon si direct… et elle compris, lorsqu’il s’était occupée d’elle à la sécher, c’était certainement son but… Elle devint écarlate intérieurement, cachant son trouble. Elle réfléchis un instant, silencieusement, ne faisant pas paraître sa réflexion sur son petit minois de demoiselle. Très bien… quittes à jouer, jouons songea-t-elle.
Elle retint son envie de repousser la main audacieuse du tueur, et s’amusa à effleurer les lèvres de l’Assassin avec sa langue, sans pour autant l’embrasser, la passant avec lenteur sur la fine bouche du tueur, la sentant frémir sous ce contact léger et pourtant si intense… jeu des plus provoquant. Elle contenait avec peine l’envie d’embrasser passionnément le tueur, et le faisait ainsi languir d’un baiser dont la probabilité semblait se rapprocher de seconde en seconde… et s’éloignait aussi vite; pourtant la créature continuait ce cirque sans se laisser embrasser ou emporter par l’envie.

Pendant ce temps, ses mains glissaient sur la silhouette de la créature, descendant de ses belles épaules, longeant ses côtes et descendant plus bas que ses hanches, avant de se mettre à caresser ses jambes musclées. Moment inconnu de délice, empli de sensations nouvelles et attrayantes pour la jeune créature qui découvrait la suite d’un terrain dangereux et changeant. Son esprit ne réfléchissait plus, pour une fois, il agissait à l’instinct. Elle, d’habitude si réfléchit, considérant ses actes bien à l’avance et préparant méthodiquement ce que l’on put appeler le « champ de bataille » se retrouvait livrée à ses pulsions primaires.