† Lost soul †
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 Shift Wind [Arnaith]

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Wind Shift
Vétérinaire et homme à tout faire Arnaith

Vétérinaire et homme à tout faire Arnaith
Wind Shift


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Âge du personnage : 34 ans
Date d'inscription : 08/10/2005

Shift Wind [Arnaith] Empty
MessageSujet: Shift Wind [Arnaith]   Shift Wind [Arnaith] Icon_minitimeDim 26 Aoû - 15:24

Nom: Shift

Prénom: Wind

~C’est du moins, le nom qu’il s’est donné~

Surnom: Rares sont ceux qui lui donnent des surnoms, mais ils l’appellent : « Zombie »

Âge: 34 ans maintenant, bientôt plus.

Clan: Arnaith

Description physique


L'une des choses qu'il est nécessaire de préciser chez cet homme, pour le moins atypique, c'est son air. Il ne porte pas en lui la grâce innée des nobles et des racés, bien que son corps puisse prétendre à une élégance naturelle.

Non, monsieur a décidé de n'être qu'en très peu de point commun avec les autres. Il porte, revenons en à ce verbe, en lui l'aura d'un mort. Non, disons plutôt qu'il n'a pas d'aura, c'est ce qui en est effrayant. Comme si Dieu, dans un temps de divagation, avait oublié de donner à cet enfant un aspect purement humain.

Si on ne peut dire qu'il n'a pas d'atouts, on peut dire néanmoins que son charme n'est pas près de toucher quelqu'un. Certes c'est un homme d'une certaine beauté, grand et plutôt musclé, mais son air cadavérique, ses manières sèches et dures ne sont pas faîtes pour combler les foules. Il n'a aucun charisme, du moins, pas celui qui charme les femmes et les enfants puis rehausse la fierté des hommes.

Morbide comme personne ne le sera jamais, sinon ces femmes et ces hommes qui ont trop longtemps portés le deuil sans pouvoir sans séparer. Shift, c'est une âme damnée promenant sa carcasse à travers Paris.

Il n'y a rien dans ses yeux, ni âme (car c'est là que s'y logerait un quelconque reflet), ni émotion quelconque. . Les personnes qui ont déjà vu un cadavre auront lu dans leurs yeux la même chose que dans les siens, en d'autres termes, le néant.

Comme son corps bouge d'une vie surnaturelle, on ne peut pas s'empêcher de penser qu'il n'est pas humain. Ce qui est particulièrement faux, évidemment.

Description mentale


On pourrait s'en douter, Shift n'est pas du genre à faire la conversation avec la première personne qui passe et cela même si c'est une personne qu'il semble, car rien n'est moins sûr, apprécier. Oui, le bougre est sans-paroles, peu viennent d'ailleurs éprouver ce fait et n'aime pas qu'on perturbe le calme qu'il instaure autour de lui. Le bruit, les gens animés, cela tend à rapidement lui porter sur les nerfs. A se demandé comment il supporte sa créature (=P).

Perfectionniste jusqu'au bout des ongles, il ne laissera jamais quelque chose d'inachevé, que cela soit une grille de mots-croisés comme une mission pour les Arnaith. Maniaque de surcroit, tout doit être d'un ordre parfait et la poussière le pousse dans ses fameuses colères qui en ont fait trembler plus d'un. On remarquera pourtant que ses chemises, trempées de sang et tâchées de divers liquides dont on ignore le nom, ne semble pas le déranger.

Je vous disais il y a quelques lignes que Shift n'était pas enclin à s'engager dans des conversations au hasard d'une rencontre. Certes, oui, mais ce n'est pas pour autant qu'il manque de propos sur lesquels discuter. Car ses conversations sont sans doutes rares, mais pas pour autant futiles. Si on combine à cela ces manières polies de véritable gentleman, il pourrait facilement plaire.

Pour parler d'autre chose, j'aimerai signaler aux imprudents que le monsieur est un homme brutal, sans aucune compassion pour qui que ce soit et prenant beaucoup de plaisir à faire souffrir les créatures, comme il imagine que sa soeur a souffert.

Il est une règle primordiale à respecter, ne jamais déranger Shift lorsqu'il vagabonde dans les couloirs tortueux de sa pensée, car les colères qui en découlent font partie des choses que personne n'aimerait avoir à affronter.

Histoire


Depuis des temps immémoriaux, la vie n'est pas simple pour tout le monde. Mais qu'on soit riches, ou pauvres, car ses parents l'étaient, on se réjouit toujours lorsqu'un enfant vient au monde.

Alors le voilà, lui, le garçon aux cheveux noirs, qui commence sa vie entre les rues, souvent sordides, de Paris et les foyers, où il ne reste que rarement plus d'un mois. Quoiqu'il arrive, il lui faut retourner là où il est né, le petit Anthony. Et il lui faut être avec sa mère, son père, ses frères et ses soeurs. C'est comme ça et puis c'est tout. On ne lui demande pas de briller, pas de s'en sortir, juste d'être là et ne pas se plaindre de son sort.

Et personne ne fait attention à la petite voix qui le poursuit déjà. A cette maudite traîtresse qui murmure dans son crâne, qui l'incite à la haine, qui attise sa colère, le force à faire le mal. Et quand on le voit courir après un rat pour lui fracasser le crâne, on pense juste que c'est un garçon, un vrai. N'en parlons plus, c'est de ce genre de choses qu'on devrait tous oublier, après tout.

Sa famille, je vous en parlais, faisait tout pour l'empêcher de sortir de la rue. Son père et sa mère étaient du genre de déchet de la société qui effraient les enfants et les mères de famille, qu'on croit capable du pire et qui, quoiqu'il arrive, refusent tout simplement de s'intégrer. Aidés de leurs enfants, filles comme garçons, ils forment une fratrie, une véritable bande de tyran. Enfin, ils ne firent pas long feu. La peste emporta les deux géniteurs, un frère et aussi une soeur, dans le tas.

Ceux qui pensent qu'Anthony ne s'en porta que mieux ont tort. Ce fut plus qu'un choc, ce fut une tornade, un tremblement de terre, un cataclysme secouant les fondations déjà branlantes de sa pensée, de sa personnalité. Cacher dans un coin, serrant contre lui sa dernière soeur, pleurant toutes les larmes de son corps et tremblant tout ce qu'il sait, c'est par pure chance qu'il arriva à survivre, malgré son état d'extrême faiblesse.

En peu de temps, le changement survint pourtant. Il ne voulait plus fuir se cacher. Il voulait vivre, haut, fier de sa vie et de celle de ses parents. Premièrement, changer de nom. Anthony, c'est vraiment trop classieux. C'est sur un bout de carton trempé par la pluie qu'il trouva sa prochaine identité. Il sera Shift Wind, les deux seuls mots qu'ils arrivent à lire. Pour lui, ça sonnait anglais, ça sonnait bien.

Notre petite terreur de groupe devint petite terreur solitaire et, dans la rue, on commença vite à le connaître et, surtout, à savoir qu'il ne fallait pas lui chercher des poux. Mais ceux qui brillent là-bas se font vite remarquer, surtout quand ils frappent des innocents.

Personne pour le défendre, alors on l'attrapa, un soir, lui et la soeur, pour l'emmener loin de ce monde plein de crasse et de carcasse de voiture, vers un foyer ridicule pour orphelin.

Après cela, rien de bien passionnant ne lui arriva pendant un grand nombre d'année. Quelques calmants et quelques médécins vinrent à bout après un certain temps de ses démences. Lui et sa soeur furent sélectionnés par un programme de réinsertion du gouvernement, qui voulait redorer son image sociale. On lui ouvrit donc les portes d'une bonne école, sans trop regarder son niveau.

Il devait avoir 23 ou 24 ans, personne ne savait vraiment, lorsqu'il eu son diplôme. On ne pouvait pas vraiment le féliciter, il avait passé son temps à dormir en cour, mais pour faire de bons chiffres, on lui avait donné quand même.

Il voulu retourner voir sa soeur, histoire de renouer les liens. Mal ou bien lui en prit, enfin, il y alla quand même. Ce qui l'attendait, il n'aurait préféré pas le voir.

En un instant, un Shift passif, sans animosité particulière depuis longtemps commença à devenir le Shift tueur, membre fidèle et violent du groupe Arnaith.

C'était sa soeur, ou plutôt, le corps de sa soeur, dans les bras d'une créature inondée du sang de l'humaine. Vous savez, elle ne l'avait pas tué, elle ne faisait que lui venir en aide après une agression. Mais les apparences sont trompeuses, surtout quand on est aveuglé par la haine soudaine. Shift se jeta sur elle, la croyant coupable. Il ne fit pas le poids, elle réussit à s'enfuir, mais elle devint à jamais le symbole de sa haine envers les créatures.

Après les rats, c'était les félins, ses nouveaux ennemis.

Bien après, il fut engagé dans le clan Arnaith. Cela fait maintenant dix ans qu'il leur est fidèle, un vieux de la vielle.

Et rien ne l'arrête, le vétérinaire-homme à tout faire. Aucun assassinat, aucune mission suicide dont il arrive à se sortir quoiqu'il arrive.

Sauf peut-être le souvenir de sa dernière soeur.

*

**

(Rajout V2)


Il ne se passait rien de nouveau dans la vie du jeune Vétérinaire, quoique plus si jeunes pour certains. Il faisait toujours ses piqûres aussi mal et remuait toujours de sombres pensées au-dessus de son café, le matin.

Ce matin, comme les autres, Shift avala une dernière gorgée de son café trop sucré, referma sèchement son journal pour le jeter sans ménagement sur la table et d'une démarche pesante, sombre et torturée, il alla vers son bureau, poussant violemment le petit Casey lorsque celui-ci eut le malheur d'être sur son chemin.

Il claque une porte, deux portes, trois portes.

Shift ne savait plus trop comment il s'était retrouvé là. Certes cela ne l'étonnait pas trop d'être à l'hôpital, dans son habituelle veste blanche tachée de rouge, mais il n'avait pas le souvenir de s'être déplacé jusqu'ici.

Il lui sembla que le temps s'était écoulé et que machinalement il était allé travailler et que seulement maintenant, il se réveillait d'une transe hypnotique.

Non, il était bien trop obtus pour le croire, il était là c'était tout.

« Voilà, maintenant il reste a jeun jusqu'à l'opération ... »

Phrase habituelle prononcée sans conviction au moment où, sans prendre de précaution quelconque, il retira violemment l'aiguille de la seringue dans la peau du jeune garçon.

Si ce n'avait pas été une bête, il aurait pris plus de précaution, mais c'était encore une de ses sales bestioles qu'ils croisaient tous les jours.

Et même s'il c'était un jour fait agressé dans son propre hôpital par une créature, ça ne voulait pas pour autant dire qu'il devait mettre plus de conviction dans son travail. Qu'elle revienne, celle qui l'avait agressé. Algol, il connaissait son nom par coeur. Et attendez qu'il tombe nez à nez avec elle...

« Monsieur Wind, il y a euh ... » bredouilla l'infirmière en croisant son regard. « Un appel pour vous. »

L'infirmière ne demanda pas son reste devant le regarde de l'infirmier, il adressa un sourire morbide à la maîtresse de la créature hospitalisée, c'était censé être de la politesse, jeta l'aiguille dans un plateau et quitta la pièce. Des soupires de soulagements se firent entendre lorsqu'il quitta le service, autant des patients/maîtres que des infirmières spécialisées en soins animaliers. La tension descendu de plusieurs crans d'un coup.

Jamais il n'avait reçu d'appel plus bref, l'homme avait dit « On vous attend » et avait raccroché. On le contactait toujours comme cela, mais l'impudent mériterait une sévère réprimande de ne pas lui avoir dit Bonjour.

Enfin bref, il était déjà tard, les services vétérinaires étaient désertés, il pouvait sans doute partir. Il ne prit pas la peine de se changer, sa veste ensanglantée ne choquerait guère que les enfants dans la rue.

La jubilation fut intense,Shift lui-même admettait que c'était un coup de maître et quelle que fut la personne qui avait appris cela, autant qu'il s'en souvienne ce n'était pas lui, dommage, elle aurait à jamais son respect. Celui de tous les Arnaiths sans doute.

Ce fut un coup de génie, une attaque contre ses sâles créatures, un coup de couteau mis dans le dos de son meilleur ennemi. Il n'y avait pas eu d'erreurs, pas de bruit, tout cela était presque trop beau pour qu'il y croit.

Shift fut l'un des premiers à entrer, il visa le chef mais une créature voulant sans doute l'épargner pris la balle à sa place, rageant contre elle, il tira sur tout ce qu'il pouvait. Dommage pour les créatures qu'il fut aussi tireur. Il aimait s'entrainer dans son jardin, non, Casey ne servait pas de cible, pour ceux qui auraient pu le penser.

Et quand il n'eut plus de chargeur, il y alla à main nue. Il donna des poings jusqu'à ce que le noir lui fit office de vision, c'était déjà la fin de l'assaut, sa tête reposait sur un corps, il en vit un autre tombé près de lui, des coups de feux, des cris ...

« Le mort-vivant est touché ! »

Des coups de feu encore, le poids sur son dos qui s'envolait, la douleur en plus. Du bruit toujours, ses yeux étaient floues, couvert de sang, il voyait rouge, mais ce n'était peut-être pas lui. Une main qui le tirait en arrière, une tache noir sur ses yeux, une voix ...

« Hey ... Si tu te bouges pas je te laisse ... Pas de temps à perdre avec les cons dans ton gen.... »

Il n'entendit pas la suite, il sentit à peine le sang gicler sur sa joue, et il retombèrent tous les deux. Les ombres sur ses yeux se firent gigantesques et, abruti par la douleur, il sombra dans le néant.

...


Aux yeux de tous, le vétérinaire le plus aigri de la ville n'avait pas particulièrement changé. Après l'hécatombe de la semaine dernière, lui qui était censé être le défenseur des créatures ne montrait qu'un sourire fou, a qui que ce soit.

Les infirmières n'en avait pas cru leurs yeux le jour où elles l'avaient vu, il revenait, ses yeux petits et noir toujours aussi froid mais un sourire à faire pâlir sur les lèvres.

On aurait dit que son aimée venait d'accepter de l'épouser, ou qu'il avait touché le gros lot à la loterie...

Quoique son sourire en fût malgré cela toujours aussi terrifiant, il avait de plus en plus l'air d'un mort. Ses joues creusées, son teint de malade, son bras bandé et ce sourire qui ne lui allait pas...Bien sûr, cela ne durât pas.

Son sourire omniprésent disparu, son bandage aussi. Il ne s'exprima pas sur cela, mais la raison était simple, dans le taux de cadavres de créature récupérée, aucune de celle de feu sa soeur...

Et les jours étaient toujours aussi mornes et ses piqûres faisaient toujours aussi mal...

Shift Wind était toujours là, incompréhensible et incompris, homme a tout faire le plus réputé des Arnaith, vétérinaire terrorisant les infirmières et le personnel hospitalier...

*
**
(V3)

La bombe explosa un jour et elle ne lui arracha aucun sourire.
La machine Arnaith se remit en place et, aux yeux de Shift, cela ne promettait qu’une chose, qu’il se remette enfin à travailler.
C’était l’engrenage d’une machine bien huilée.
Une machine et une explosion qui lui permettrait de retrouver la meurtrière de sa sœur et de sortir de sa léthargie.
Il en était sûr.


Talent(s) particulier(s): On oublie toujours son visage - à moins d'être le plus fin des observateurs -(passe inaperçu).

Maître de : Casey

Créature libre que votre perso veut: /

Autres :
A parfois des tremblements

- Est l'homme des missions ingrates

- Est toujours taché du sang, du fait de son métier ~ vétérinaire ~

- Il fume énormément ...

~ Profession : Homme à tout faire / Vétérinaire (Médecin pour Créatures) ~
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