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| Laïna [Thianra] | |
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Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Laïna [Thianra] Sam 1 Sep - 22:05 | |
| Prénom :Laïna Surnom :anciennement petite flèche, on pourrait maintenant l’appeler casse bonbon ou alors la terreur. Ou la cigale tant elle passe son temps à chanter. Chez les Humains elle est connue en tant que « Seckmeth » Âge : 19 ans Clan :Qui pose encore la question ?? Croisement : Moitié léopard moitié jaguar Description physique : Elle est simplement très belle, voir même divine. Non parce qu’elle possède un physique hors du commun, d’autres seraient considérées comme bien plus jolies, mais par sa prestance et son charme exceptionnel. Tout comme dans la vie quotidienne, elle est très joueuse. Elle est apte à prendre des mimiques que personnes d’autre ne saura imiter pour amadouer le monde. Elle garde sur son visage durci les traits de la petite fille espiègle qu’elle fut. C’est un visage ni trop rond ni trop ovale, juste entre les deux pour permettre une meilleure comédie, accentuée par des pommettes tendres et saillantes. Au milieu du visage trône un petit nez aquilin à la symétrie parfaite qui s’accorde à merveille à un sourire exquis. Elle n’a pas la chance d’avoir hérité de lèvres pulpeuses et colorées, ces dernières étant petites, très fines et cachant des dents pointues, signe caractéristique des félins. Mais son sourire franc et doux en fait tomber plus d’un sous sa coupe. Au dessus du nez trône ce qui semble le plus dangereux chez cette féline : son regard. Deux lunes de braises cerclées d’un trait noir très fin. C’est un gouffre dans lequel il ne faut surtout pas se laisser entrainer sous peine de ne jamais en trouver la sortie. C’est l’attribut le plus puissant dont elle se sert en combat. Laïna ne lâche aucun adversaire du regard. C’est un univers entier sans limite où la pupille fendue semble être la porte. Quelqu’un d’assez avisé peut facilement lire ses pensées sans quelle n’ai à les dire. Cependant, si elle décide de fermer le miroir il est impossible d’y pénétrer par quelque moyen que ce soit, ce qui rend la féline très difficile à cerner. Son regard est aussi l’antre de la bête sauvage et cruelle née des humains et nommée Sekhmet. C’est grâce à la formation plus ou moins élargie des pupilles que l’on peut voir qui de l’ange ou du démon est face. Un regard doux, rêveur, confiant et rempli d’amour qui peut soudainement devenir noir de haine et rancœur. De long cheveux auburn tombent le longde ses épaules et de son dos. D’un touché soyeux et fin, ils sont aussi un attribut de séduction terrible, relevant avec grâce la couleur braise de ses grands yeux. De chaque côté trône une oreille pointue de couleur similaire qui se fondent très bien dans la chevelure lorsqu’elle a à les cacher. Son corps est fin et élancé, pouvant parfois paraître un tantinet anorexique. Depuis sa descente aux enfers, Laïna a beaucoup de mal à reprendre des habitudes normales de vie. Cependant, malgré une maigreur visible, sa poitrine est bien développée, ce qui en a fait baver plus d’un. Seulement la féline n’est pas commode! Au bout de chaque bras, se dessine une main de pianiste agrémentée par des ustensiles peu ordinaires: des griffes. Comme toutes les créatures, elle a six griffes acérées d’environ une vingtaine de centimètre qui lui servent à se défendre (enfin, parait-il!). Quand au buste il est parsemé de cicatrices de guerre qu’elle a bien l’intention de venger. Niveau vestimentaire, elle n’a pas franchement de style particulier, aimant le changement permanent. Elle peut aussi bien porter des habits noirs moulant de gangster confirmé qu’une petite jupe plissée écossaise et un chemisier blanc agrémenté d’un béret comme les écoliers. En passant par les habits d’ados en voix de recherche personnelle ou même en sportive. Bref, nous l’avons dit, le jeu est sa seconde nature et quoi de plus amusant que de ne pas montrer sa personnalité au premier abord en changeant en permanence de style. Description mentale : Il est très difficile de définir mentalement Laïna. Ce n’est pas quelqu’un de stable dans ses réactions et elle peut aussi bien vous sourire que vous haïr pour une raison que vous ignorerez. Elle est à la fois enfant et adulte mature. Tout en elle semble être devenu un enchevêtrement de paradoxes et de contraires. Cependant, certains mots plus que d’autres reviendraient souvent. Espiègle : la féline à et gardera toujours ce côté un peu joueur et farceur, tout comme les enfants. Les bêtises la connaissent bien et ne pourraient s’en passée tant elle n’en loupe aucune. Ce qui fait peut être le désarroi de ses supérieurs et ce qui l’a conduit à leur voler leur bien le plus précieux. Farouche : elle est en effet nerveuse et indomptable, rien ni personne ne l’intimide et s’il faut s’élancer du sommet de la tour Effel pour avoir une bonne monté d’adrénaline, elle n’hésitera pas. C’est une insoumise de haut rang et il n’est pas né celui qui la dominera. C’est ce côté terrible qui lui donne tant de puissance autant en prestance que lorsqu’il faut combattre. On pourrait dire que parce qu’elle possède u caractère aussi trempé, rien ne saurait l’arrêter. Courageuse : elle ne cherchera jamais à fuir un danger ou à nier une vérité qu’elle sait. Elle assume pleinement ses responsabilités et n’a pas peur de se mouiller entièrement pour sauver les siens. Le travail ne l’impressionne pas et elle ne s’occupe d’elle que lorsqu’elle est certaine que plus personne n’a besoin d’elle. Sans jamais se plaindre, sans jamais pleurer elle exécutera les ordres tout en imposant ses idéaux. Têtue : comme une véritable mule. Essayer de lui faire admettre quelque chose dont elle pense le contraire, vous aurez meilleur temps de construire une pyramide. Adorable : elle est toujours prête à aider les siens sans contre partie. Elle se montre souvent très patiente, surtout envers les plus jeunes et les moins entrainés. Tout comme elle aimera tout le monde avec un amour démesuré dicté par sa foi en la vie. Pour elle ce qui doit arriver arrivera, ce qui ne le doit pas n’arrivera pas. Elle est très optimiste et les siens lui sont sacrés. Outre toutes ces définitions, Laïna est une chanteuse dans l’âme. Elle chante la vie avec tout son être et toute son âme et rien ne pourrait la faire stopper. Elle sait détendre l’atmosphère tout comme elle peut la rendre sérieuse lorsque le besoin s’en fait sentir. C’est là aussi une grande joueuse. D’ailleurs, pour elle la vie est jeu. Dangereux où il ne faut pas perdre mais un jeu quand même. Chacun à sa chance et un échec n’est jamais une fin, il faut rejouer et bien calculer sa stratégie. C’est une vision très cruelle mais qui se fond très bien à la réalité des choses. Un jour on gagne un jour on perd, mais jamais une guerre n’est perdu sans avoir bougé tous les pions. C’est aussi une voleuse assez pénible car elle ne laisse jamais entrevoir de soupçon sur sa culpabilité et elle peut rester muette comme une tombe pour ses intérêts. Hormis cela, elle adore jouer les sœurs chiatiques envers tout le monde. Pour elle les créatures sont toutes sœurs. Ce n’est qu’un bref résumé du caractère de Laïna mais il serait trop complexe et trop long d’en faire un portrait détaillé. Ceux qui la connaissent depuis longtemps savent à quoi s’attendre, pour les autres un simple conseil : attention à cette tête d’ange dont les pensées sont souvent diaboliques mais rarement mauvaises.
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| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Laïna [Thianra] Mar 11 Sep - 23:36 | |
| Histoire : Tourne, tourne, le temps, tournent les saisons, tournent les heures. Tourne ultime moment et jamais ne revient. Prend ton envol, laisse venir l’avenir, ne te pose aucune question. Va petit oiseau, tu es grand maintenant, court jeune féline, court vers cette voix qui t’appelle, jamais ne te retourne. Fait comme le temps, vit le présent, ne regrette rien.
La vie n’a pas toujours été aisée, tu le sais. Mieux que personne tu as appris à te battre et à croire. Que te reste t-il de ton passé ? Rien ? Alors profites en et cours vers cet avenir que tu désires tant ! Mais où sont passés tes parents ? Tu as l’air si jeune… Ils sont morts ? Oui, c’est vrai que dans ce monde les félins ne sont pas les bienvenus. Et toi pourtant tu crois que si. Quel est ton âge petite fille ? 18 ans. C’est jeune. Tu es parfois tellement agressive toi qui est si belle et si douce. Pourquoi cette skysophrènie alors que tu es si jeune, que t’a-t-on fait petite fille ? Tu ne parles pas ? Oh ! Tu as rendez-vous. Alors va mon enfant, ne te retourne pas. Vole petite furie, vole vers ces êtres que tu sembles pressé de voir. Vole vers cet avenir en qui tu sembles croire.
La vie t’a donnée des ailes, déploie-les ! Tu sais la valeur qu’a chaque minute, tu as souffert entre les mains de cette espèce qui se dit supérieure ? Et pourtant, tu continues de croire que vous pouvez tous vivre en paix ? Non, bien entendu. Tu n’es pas une violente mais la douleur engendre parfois des feux indomptables que personne ne peut maîtriser. Ils t’ont fait du mal, t’ont bafoué, ont détruit en toi cette innocence qui t’était si caractéristique. Et pourtant depuis que tu as retrouvé ceux que tu aimais, tes yeux se sont de nouveau illuminés de cette flamme qui brûlait autrefois en toi. Alors, n’attends pas, va mon petit, envole toi, montre au monde la grandeur de tes rêves et fait respecter ces idéaux en lesquels tu crois ! Ne laisse personne te dominer, sois ton unique maître, ai confiance en l’avenir et un jour tu verras, le soleil brillera…Quelques mots, simples et sans véritable intérêt pour l’humanité. Peu importait puisqu’ils n’étaient destinés qu’à une seule personne. Ces mots, ce sont ceux que le vent murmurait doucement aux oreilles d’une magnifique féline, assise les genoux rétractés contre sa poitrine, ses bras enserrant sa position, sur le point culminant du plus haut bâtiment de Paris. Elle scrutait avec un regard persan cette ville aux allures sinistres. Et tout en intégrant les moindres mouvements de cette fourmilière, ses souvenirs revenaient un par un. Une vie entière dédiée à la liberté et à la justice. Une vie entière bafouée par l’intolérance et la douleur. Une vie entière qui pourtant continuait d’avancer sans hésitation vers un avenir incertain mais qui valait la peine qu’on le prenne en main.Il y a bien longtemps, dans une petite province recouverte de terres abandonnées et déserte de toute vie humaine normale, loin de Paris et loin de la France, loin de l’Europe actuelle, quelque part au fin fond de l’inde, naissait un petit être sans défense. De mère jaguar et de père léopard, le petit être grandi dans la joie et l’amour. Mais un jour, tandis que son père était parti chassé et qu’elle s’occupait tranquillement avec sa maman, les Humains vinrent dans cette jungle déserte afin d’éradiquer toute créature libre. La maman fut tuée mais l’enfant réussit à s’enfuir, sa mère lui ayant prétexter leur fuite comme un jeu et la petite étant bien trop naïve pour croire autre chose. C’est son papa qui la retrouva frigorifiée dans le creux d’une petite caverne. La vie reprit malgré tout, Laïna grandissant et devenant de plus en plus curieuse. Son père lui apprit à lire, écrire, compter. Mais un jour la petite féline parti en laissant un mot à son père, lui disant qu’elle allait parler aux Humains pour qu’ils les laissent en paix. Lorsqu’elle atteint les premières frontières de la ville, il ne fallu pas longtemps aux humains pour la capturer et la transformer en esclave. Elle fut tout d’abord vendue à une vieille dame qui l’éleva comme sa fille. Elle finit de lui donner une éducation correcte et Laïna découvrit la passion des livres et de la médecine. Son rêve devint alors de devenir docteur pour les gens dans le besoin. Seulement les créatures n’avaient pas accès à ces statuts mais elle se jura qu’un jour elle entrerait dans une cause juste qui se battrait pour reconnaître l’égalité des créatures. Elle vécut ainsi pendant plusieurs années et lors de ses 10 ans, la vieille dame mourut. La famille ne souhaitant pas la reprendre, on vint la chercher pour la revendre. Elle passa de marché en marché, devenant toujours plus jolie et très douée dans les matières artistiques, en particulier le chant. Ce fut un homme d’environs trente ans qui l’acheta. Elle passa deux ans dans sa maison où cohabitaient une vingtaine d’autre créatures femelles. Trop naïve elle ne s’apperçut pas que l’habitation était en fait une maison de passe. Elle voyait souvent les femelles monter au bras d’un homme mais elle ne se posa jamais la question de savoir pourquoi. Son rôle, du fait de son jeune âge, se contenait dans le ménage et le service de son maître. Ce dernier très affectueux avec, la féline ne s’en méfiait aucunement. Même si le collier qu’il lui avait posé était en cuir doublé de clous intérieurs qui lui transperçaient la chair lorsqu’il le resserrait pour la punir d’une bêtise. Elle ne se plaignait pas de son sort, après tout si elle faisait quelque chose de mal, il était normal qu’elle en paie les conséquences. Mais le jour où arriva sa maturité sexuelle, les choses se compliquèrent. En réalité Laïna était trop jolie pour la laisser à n’importe quel homme et son maître voulait être le premier à la posséder. Lorsqu’il s’enferma avec elle dans la chambre et qu’il commença ses affaires, la petite féline prise de panique ne put s’empêcher de lui asséner un coup de griffe en travers du ventre avant de s’enfuir ventre à terre. Elle venait d’échapper au pire et ne tenait pas à rester dans les parages plus longtemps. Elle erra ainsi plusieurs années, son collier serré autour du coup au maximum. Elle avait mal mais le monde qu’elle découvrit alors dans son voyage lui fit garder ses plaintes. Elle s’attacha à soigner les plus faibles et aider ceux qu’elle pouvait aider. Au fil du temps, elle se composa une petite valise de plantes médicinales, de quelques affaires et du livre que la vielle dame lui avait offert lors de son anniversaire avant qu’elle ne meurt. Il s’agissait du « petit prince », un roman qu’elle avait pris en passion et qu’on ne lui aurait enlevé pour rien au monde.
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| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Laïna [Thianra] Mar 11 Sep - 23:37 | |
| Au bout de quelques années de périple, ses pas la menèrent à une étrange ville sombre et antipathique : Paris. C’est là qu’elle ne tarda pas à faire la rencontre avec un félin extraordinaire et d’une jeune femme très belle et pas comme les autres. Après de nombreuses rumeurs sur un chef créature rebelle qui pourrait être le seul à lui enlever l’engin de malheur qu’elle avait autour du cou, elle s’était mise à sa recherche. Et par miracle, après de longs jours d’investigation, ce félin lui avait avoué connaître celui qu’elle cherchait. Algol, c’était son nom, était en très mauvais état ce soir là, blessé gravement et visiblement en cohabitation comique avec l’humaine. Le genre de « jeu t’aime moi non plus ». Laïna avait beaucoup aimé Opale car elle était douce et surtout, elle l’avait soulagé de son collier. Elle était repartie avec le félin quelques jours plus tard et avait effectivement fait la rencontre de Noah.
Ces légendes aux rumeurs diaboliques et perverses s’étaient envolées de la tête de la jeune fille lorsqu’elle avait posé ses yeux dessus. Un peu comme une évidence qui vous touche ou une passion incongrue que l’on ne peut maîtriser. Elle aurait alors fait tout pour ce félin charismatique et celui qui osait dire le moindre mal de lui avait à faire à la furie de la jeune féline. C’est ainsi qu’elle rejoint la Thianra et qu’elle devint la petite sœur du sous chef de l’organisation. Il eut bien du courage de ne jamais la renier. Les âneries, elle n’en loupa pas des masses, assez maligne pour ne jamais vraiment se faire attraper. Son plus gros coup fut certainement son emprunt du stylo adoré du sous chef et de la dague fétiche du chef quelle glissa dans un petit coffre en argent et écrin de velours rouge dans lequel elle avait déjà glissé la bague de sa mère. Elle cacha ensuite le tout dans la cathédrale de Paris et l’y laissa. Et pourtant personne ne la soupçonnait. Dire qu’Algol avait failli se faire tuer pour cet outrage dont le tigre ignorait royalement l’insolent du vol. Algol qui pourtant continuait de la soutenir. Elle ne se doutait pas à cet instant que ce geste serait grandement récompensé plusieurs mois plus tard. Les nombreux mois de bonheur, les courses folles dans Paris avec Algol, l’entrainement au combat qui finissaient toujours en jeu, les chaimailleries enfantines avec les autres membres, les longues heures de lectures nocturnes dans la bibliothèque de Paris, les gestes volontaires pour tenter d’aider les siens, les heures passées à concocter des médicaments pour soulager les blessés et les malades du clan, les taquineries et les ébouriffages de cheveux du tigre finir pourtant par prendre fin.
C’était un triste soir d’automne, enfin c’est ce qu’il lui semblait dans ses souvenirs. Peu importait puisque le résultat ne changeait pas. Noah s’apprêtait à lever la plus grande des armées féline jamais vue. Tout semblait parfaitement préparé, personne n’aurait pu se douter du drame qui sommeillait en silence. La jeune féline s’était installée au premier rang pour être certaine de bien voir le grand tigre et surtout pour lui montrer que quoi qu’il arrive, elle serait toujours sa plus fidèle partisante après Algol. Le discours avait commencé et elle s’était laisser emporté par la voix de cet être. Plus qu’un frère, il était son leader. Elle aimait Algol pour sa douceur, sa patiente, son sourire, elle aimait Noah pour son côté sombre et ténébreux. Au fond, elle ne se voyait pas vivre sans les deux. Un peu comme si on avait demandé au monde de survivre avec seulement un seul côté du Yin Yang. Ils étaient tous deux complémentaires et elle les aimait comme le monde parfait qu’ils représentaient à ses yeux.
Mais les doux rêves sur lesquels elle s’était laissé glisser prirent vite une tournure plus dramatique. Elle n’eut le temps que d’apercevoir cette lueur de surprise imprévue dans les yeux d’Algol avant même de pouvoir réaliser ce qu’il se passait. La boucherie ne tarda pas à prendre toute son ampleur. Toutes les créatures furent prisent de court et la panique s’installa. Les Arnaiths avaient réussi à les trouver et ils ne descendaient pas en petit nombre. Elle vit Algol se précipiter dans les flammes de l’horreur pour tenter de protéger tous les innocents qui siégeaient là par pure idéal. Elle fut bientôt contrainte de rejoindre les combattants pour espérer sauver sa peau. Elle aurait surtout aimé rejoindre Algol, l’aider dans sa besogne. Pour la première fois depuis son entrée dans la Thianra, Laïna sortit ses griffes pour tuer. Si le temps lui en avait laissé l’occasion, elle se serait arrêter pour soulager la nausée qui la prit lors de ses premières victimes. Mais une jeune féline de 17 ans avec sa petite taille et son manque d’expérience ne pouvait pas faire des miracles et ses ennemis ne lui laissèrent aucun répit. Ors, lorsqu’elle voulu chercher Noah des yeux, elle s’aperçut qu’il avait disparut. Comment Algol pourrait tenir seul face à une armée aussi entrainée que ces humains ? La rage la prit soudain et lorsqu’elle vit un des soldats essayer de s’enfuir, elle se mit à sa poursuite comme un loup traquerait sa proie. Arrivée dehors la pluie coulait à flot et le sol détrempé formait une immense marre de boue. Elle profita de sa supériorité en sol précaire pour engager un combat sans merci contre l’adversaire et ne mit pas longtemps avant de lui planter ses armes naturelles dans le cœur. Elle les retira lentement, respirant pour reprendre son souffle. Les larmes coulaient presque sur son visage, qu’est ce que son père aurait dit s’il avait vu sa fille tuer ? Elle qu’il avait élevé dans la tolérance et le respect. Et pourtant, le cauchemar était bien loin d’être terminé.
Une bande de voyou, ameutés par le vacarme du combat, ne tarda pas à faire son apparition. Ils étaient cinq, armés de gourdins et de chaînes. Laïna ne comprit pas leur véritable intention mais elle en tua deux avant de se faire violemment assommé à la base du crâne. La suite, tout le monde la connait. Elle venait de se faire capturer par la plus grosse mafia de créature de combat. Son rôle : Tuer toute les autres créatures qui seraient mises face à elle, le but : rapporter le maximum d’argent à ses propriétaires. Elle devint un véritable objet de distraction aussi bien en combat que dans le reste. Elle était belle et ne cessait en grandissant de le devenir. Les humains bien peu respectueux s’en servirent allègrement pour assouvir leurs pulsions. Cependant, plus le temps passait, plus la violence de Laïna grandissait et plus elle devenait incontrôlable. Elle tuait tout en moins de quelques minutes, les humains loin d’imaginer ses origines et son ancien rapport à la Thianra. Elle gagna bientôt tous les combats et son surnom lui fut donné : Sekhmet, déesse lionne, déesse de la colère et la vengeance. Pour arriver à la maîtriser, il fallu bientôt aux humains fabriquer un nouveau collier à la bête. On lui en fit faire un en or blanc à l’intérieur duquel on installa de nombreuses petites résistances dont la puce sétait reliée à une télécommande afin de pouvoir lui asséner des décharges violente pour la plier. On voulu même en faire une féline de reproduction, ses futurs petits se négociant déjà à des centaines de milliers d’argent. Et oui, la mafia n’avait aucune limite. Mais tous ces plans finirent bien vite à l’eau.
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| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Laïna [Thianra] Mar 11 Sep - 23:39 | |
| On l’envoya un jour dans l’arène, comme d’habitude. Cela n’effrayait même plus la jeune féline, trop blasée pour encore tenter de réfléchir. Son adversaire était un félin, bien plus âgé qu’elle et visiblement de type léopard. Ces mois d’enfer et d’enfermement et toutes ces situations atroces l’empêchèrent de comprendre à temps. Le mâle semblait puissant et coriace mais surtout son regard était perdu et triste. Il ne voulu tout d’abord pas réagir aux provocations de la féline, se contentant de lui demander pourquoi une aussi jeune et jolie féline comme elle se laissait pervertir par les humains. Le combat dura un certain temps, voir un temps certain. Et lorsque vint le coup de grâce porté par Laïna, le félin agonisa sur quelques mots.
« Si jeune et déjà criminelle. Mais mon heure est venu et je suis heureux. Je vais enfin retrouver ma femme. Si un jour tu t’en sors et si tu croises ma petite Laïna, dit lui combien je l’aime et que je l’ai cherché. Prends ce médaillon et dit lui que j’espère qu’elle est heureuse maintenant. »I
l mourut sur ces mots. A cet instant la mémoire de la féline revint. Des Laïna qui avaient un papa léopard il n’y en avait pas des centaines. Laïna, c’était son prénom à elle, son prénom de créature, celui par lequel ses parents l’avaient baptisée, celui par lequel Algol l’appelait. Elle venait de tuer son père. Lui, qu’elle avait cherché toutes ces années, lui dont elle portait l’héritage et les idéaux, lui qu’elle aimait tant. Elle se rendait coupable du pire des crimes et sa situation n’excuserait jamais son geste. Elle prit le médaillon et le cacha pour ne pas que les humains le lui prennent. Et de ce jour, elle devint incontrôlable. Son collier la rendait plus agressive que jamais et ses bourreaux finirent par le lui ôter, trop préoccupés par l’argent qu’elle leur rapportait que par le danger qu’elle représentait.
Et un jour, tout ce calvaire prit fin, grâce à une source non dévoilée qui avait fait tomber le réseau aux mains de la police du pays. Ce fut un véritable chao, les policiers arrêtant tous les mafieux réunis pour le spectacle du jour, capturant les bêtes encore apprivoisable et tuant les plus dangereuses. Laïna réussit à se faire passer pour une douce créature et profita du grand air pour dire adieu à toute cette cacophonie sans nom. La police se rendit alors compte de son erreur. Elle venait de libérer la plus dangereuse créature de combat. Sa tête fut affichée dans tous les postes et la somme de récompense fut mise très haut. Mais la féline s’effaça de la surface de la terre, les humains connaissant son nom mais ignorant de quoi elle avait l’air en liberté.
Bientôt ses pas la menèrent de nouveau à Paris et à sa cathédrale. Sa petite boîte y était toujours cachée et elle compléta son trésor en y ajoutant le médaillon de son père.Mais elle fit une rencontre qui la fit redevenir elle-même, et qui fut sans aucun doute ses retrouvailles avec son grand frère. Il était venu la rejoindre inconsciemment dans la forêt de Vincennes, endroit où elle avait élu domicile, loin des humains, à l’abri de la pluie et près d’un ruisseau pour l’hygiène. Ils avaient passés quelques temps ainsi, Algol se refaisant une santé, Laïna s’amusant à faire ce que son frère surnommerait les « rapt solde » et ensemble à surveiller vainement la réapparition de Noah dans le cimetière des créatures.
Et puis il y eut Nask et Angelo. Deux rencontres qui resteraient longtemps gravées dans les âges.
Nask, ce doux félin aux idéaux déchus par l’ignominie des Humains. Il était non seulement très mignon mais aussi touchant et son âme aussi fragile que courageuse avait séduite la belle féline, même si elle n’en montrait rien.
Et Angelo. Angelo l’inconnu mystérieux qui avait éveillé en elle une curiosité sans borne. Il n’était à ses yeux ni Humain ni Félin. Ou plutôt un mixe des deux qui aurait du éveiller sa méfiance. Pourtant elle avait abaissé les armes et la connaissance c’était finalement faite avec beaucoup de sympathie. Il était lui aussi particulièrement attirant mais il formait en quelque sorte l’opposé de Nask. L’ange et le démon en quelque sorte et ce parallèle lui convenait très bien. Qui plus est qu’elle n’aurait pu alors choisir entre l’un et l’autre, les deux lui étant tout aussi vital. Avec peut être un soupçon de préférence pour le véritable félin, mais seul l’avenir le définira.
Pendant ces six derniers mois Laïna s’est attachée à épauler du mieux qu’elle pouvait la reconstruction de la Thianra. Continuant ses casses et ses provocations envers les humains, exécutant sans rechigner les missions qu’on lui donnait. Il ne fallait pas rêver, même le meilleurs des humains combattant en rapproché n’aurait pas pu la battre et elle le savait. Jusqu’à ce qu’elle fasse la rencontre avec un de ces soldats nouveaux au compte des Arnaiths. Elle ne s’était aucunement méfiée ce jour là mais celle qui se soumit fut une jeune féline des plus réputé en combat à mort. Elle réussit à s’échapper quand même et se cacha pendant plusieurs jours pour soigner ses blessures et trop honteuse pour oser revenir voir les siens en disant qu’elle avait échoué devant un simple humain. Son orgueil en prit un sacré coup. Ce n’est que bien plus tard qu’elle apprit l’identité exacte de son agresseur. Curieuse et agile, elle avait fait son enquête sur lui et avait découvert une réalité terrifiante. Ses ressentis, elle les a dès lors gardés pour elle. Ni Noah, ni Algol, ni personne ne savent sa rencontre tant elle garde un souvenir cuisant de la rencontre. Mais une haine viscérale et dangereuse est apparut dans son regard à la moindre vision d’un humain plus fort que les autre ou simplement habillé de façon plus uniforme que les autres. Une certaine peur aussi mais qui la fait attaquer et non fuir comme de nombreux félins. Heureusement, ceux qu’elle aime sont toujours près d’elle et ils pourront toujours compter sur elle pour les aider à survivre. La suite de l’histoire, seul le destin la lui contera…
La jeune féline soupira et se leva. Il était temps. Temps de redescendre, temps de chanter l’avenir, temps de faire comprendre à ces idiots d’homo sapiens sapiens combien leur orgueil leur couterait cher. Temps d’aller accomplir sa mission présente et de faire rentrer une fois de plus la Thianra dans l’histoire du temps. Ses grenades à sa ceinture, sa cible était l’un des magasins les plus huppés de la création de vêtement. Histoire de faire un peu de vandalisme et par la même occasion ramener des affaires pour les siens, la Thianra, qui n’avaient pas forcément les moyens de s’habiller correctement. Et demain, elle viserait un grand restaurant. Pourquoi n’auraient-ils pas le droit de manger comme des rois de temps en temps eux aussi ! Un large sourire se dessina sur la silhouette sombre. Elle enfila son bonnet de laine noir, remit ses mitaines ébène et s’approcha du bord.
« C’est parti, Paris me voilà! »
Et dans un saut angevin, la féline s’élança vers le sol…
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| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
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| Sujet: Re: Laïna [Thianra] Mar 11 Sep - 23:40 | |
| Talent(s) particulier(s): Le chant: C’est chez elle un véritable talent inné. Elle chante mieux qu’une diva et elle n’a rien à envier aux meilleurs chanteurs de l’histoire qui se sont succédés. Elle aurait pu faire une extraordinaire carrière si elle avait pu accéder librement à la profession. Elle excelle et elle y tient, les talents qu’elle possède n’étant pas exhaustifs. De toute façon niveau concurrence elle n’a pas trop à s’inquiéter, elle est réellement extraordinaire. Sa voix est suave, mélodieuse et puissante. Quiconque voudrait la doubler ne le pourrait pas. Cependant, elle n’est pas prétentieuse de son don et ne cherche pas à le mettre en avant. Elle chante parce qu’elle aime ça et non pour épater la galerie. Son plus grand rêve ? Faire parti de la profession. La médecine: Elle y a quelques connaissances minimes lui servant à parer au plus urgent mais cela ne fait pas pour autant une passion. Elle se débrouille assez bien grâce aux anciens cours de sa première propriétaire mais elle n’excelle pas dans le domaine et ne le veut même pas. Le combat: Malheureusement oui, c’est l’autre plus grand talent qu’elle possède. Cependant celui-ci n’est pas inné. Il a été forcé par les humains lors de sa capture après la chute. Avant, elle n’avait aucun talent dans le domaine, s’en était même désespérant. Mais depuis son apprentissage dans les combats à mort, son instinct de survie et la mort de son père on fait d’elle une véritable machine de combat perfectionnée. Un être humain ou même un félin n’aurait jamais le dessus fasse à Sekhmet. Mais elle se méfie des nouveaux GGM (gugusses génétiquement modifiés) comme elle les surnomme, car ce sont des adversaires de taille même si elle n’hésitera pas à les affronter de front si on le lui demande! Le vol: Une vraie rapiat tant par son énergie que par sa malice. Rien ne lui échappe et ce qu’elle veut elle l’obtient. Elle file et se faufile comme une anguille. Le déguisement est sa spécialité. Demandez aux chefs, ils vous diront de suite sa fâcheuse manie à chiper tout ce qui lui passe par la tête, quelque soit le danger de la mission. La plus folle restant sans doute le vol de la dague du chef de la Thianra. Mais ce dernier lui fera bien le cadeau de lui pardonner puisqu’ainsi même après la première chute, il lui est permit de la retrouver pour faire de nouveau joujou avec. Propriétaire : Et la marmotte elle pli le chocolat dans le papier d’allu !! Style de combat : A MORT!! Les bases de son combat, elle les tiens de ses entrainement langoureux lors de la première session de la Thianra. Mais la perfection, c’est durant ses 7 mois d’enfer qu’elle l’acquit. Et lorsqu’on lui demande comment elle arrive à maîtriser autant ses gestes et ses actions tout en prévoyant les coups adverses elle répond simplement. « Je ne me bat pas pour tuer mais survivre. C’est lui ou moi. C’est une chose tellement exquise. Tout d’abord on sent l’adrénaline déferler dans nos veines jusqu’à atteindre son sommet au niveau du cœur. Les pupilles s’obstrues et se fendent dans tes yeux, ton regard deviens animal et bientôt c’est tout ton corps qui adopte la posture. Tes muscles, tes ligaments, tes nerfs, tous se transforment pour ne former qu’une seule et même voix prête à tout pour voir le soleil de demain briller au moins une fois encore. Tu revois tes rêves, ton passé, tes erreurs et là tu fonces. Tu n’as pas la lâcheté en tant que créature de te servir d’une arme à feu. Mes seules armes ce sont mes griffes, parfois plus rarement je me sers de shurikens. Et puis je fonce, j’esquive, je saute sans jamais lâcher le regard de mon adversaire. Tout comme je ne lui tourne jamais le dos et je ne le sous-estime pas. Ce sont les règles essentielles de la survie dans un combat rapproché. Et lorsque le moment se présente, mes griffes prennent place dans l’être vivant qui m’a défié et c’est avec un sourire sadique que je lui retire sa vie. Maintenant, quant à te détailler mes techniques de combat, tu te mets le doigt… bref, ne rêve pas, je ne dévoile jamais ce qui fait ma force car il y a sans doute des failles et je ne suis pas encore assez tarée pour te les révéler. » (excusez son franc parler, Laïna n’est pas des plus élégante dans son langage lorsqu’elle s’y met) Autres :Malgré son côté ludique et espiègle, Laïna garde en elle les séquelles profondes de ce qu’elle a vécu autrefois, en particulier le fait d’avoir assassiner elle-même sont propre père sous les ordres des Humains. Et si elle donne l’impression d’un ange, le diable habite son âme toute entière et elle ne fait aucun cadeau aux Humains. De plus, les évènements faisant, elle possède depuis lors une skysophrénie terrible, ne pouvant aucunement la maîtriser. Le plus souvent cela se traduit par des crises d’angoisse terrible, surtout lors de son sommeil mais parfois les crises les plus violentes l’amènent à exterminer tout sur son passage. Elle considère Algol comme son frère véritable et donnerait sa vie pour lui. Gardant ses secrets les plus profonds comme celui d’Opale et l’assistant dans tout ce qu’il souhaite’ elle ne lui offre aucune méfiance, capable de se mettre dans les plus gros ennuis pour lui. Cependant elle adore aussi lui faire des taquineries comme une jeune sœur le ferait. Il est peut être le seul avec Noah à pouvoir la contrôler en cas de crise de skysophrénie, chose qu’elle regrette pour le fait de devoir faire subir une telle charge sur les épaules d’un être qui a déjà bien assez de responsabilités. Quant à Noah, ne venez jamais oser le dénigrer ou le contredire devant elle. Le grand frère ultime, son dieu vivant pourrait faire d’elle ce qu’il voudrait tant elle lui voue une confiance sans frontière. Et même lorsqu’il a tord elle prendra quand même sa défense. Et s’il arrive que Noah et Algol s’interpelle sur un sujet qui les divise, elle tentera une conciliation ou alors ira voir ailleurs le temps que leur dispute se passe. Elle adore les enfants et prend facilement sous son aile les plus innocents. Elle essaye d’être comme une mère ou plutôt une grande sœur pour eux, pour tenter de leur donner l’espoir qu’ils ont besoin et surtout cet amour tellement peu présent dans ce monde de chaotique. [Bon ben je crois que c’est à peu près tout. J’en ai certainement oublié mais tant pis, ça fait déjà assez long comme ça. Désolée de la longueur je suis pas arrivée à faire moins. Mission accomplie chef!] | |
| | | Noah Chef de la Thianra
Nombre de messages : 393 Race : Tigre Clan : Thianra Âge du personnage : 26 ans Date d'inscription : 11/09/2005
| Sujet: Re: Laïna [Thianra] Mer 12 Sep - 0:06 | |
| Une très belle fiche que je valide ! | |
| | | Laïna Petite soeur de la Thianra
Nombre de messages : 276 Race : Léopard croisé jaguar Clan : Thianra Âge du personnage : 18 ans Date d'inscription : 06/11/2005
| Sujet: Re: Laïna [Thianra] Mer 12 Sep - 23:03 | |
| Merci chef!!! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Laïna [Thianra] | |
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| | | | Laïna [Thianra] | |
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